Tous les avocats de la défense avaient suivi les conseils de Karim Wade dans leur boycott du procès qui se déroule présentement devant la Cour de répression de l'enrichissement illicite. Ils étaient même absents lors des auditions des derniers témoins.
Mais à la demande de leurs clients, ils sont revenus à la barre pour plaider, suite au réquisitoire du Procureur spécial, Cheikh Tidiane Mara, qui a demandé des peines allant de 4 à 10 ans.
Hier, les avocats de Mbaye Ndiaye, Pierre Agboba et Alioune Diassé qui se sont succédé à la barre pour nier tout lien entre Karim Wade et leurs clients.
Ils estiment donc qu'ils ne sauraient être poursuivis pour complicité d'enrichissement illicite puisqu'ils ne sont pas des complices de l'ancien ministre d'Etat. Ils ont, en conséquence, plaidé la relaxe pure et simple de leurs clients.
48 Commentaires
Hh
En Février, 2015 (07:15 AM)@hh
En Février, 2015 (07:18 AM)Paix
En Février, 2015 (07:18 AM)Diop
En Février, 2015 (07:20 AM)Zembla1
En Février, 2015 (07:22 AM)15%
En Février, 2015 (07:25 AM)Fou
En Février, 2015 (07:25 AM)Karim
En Février, 2015 (07:30 AM)Topic
En Février, 2015 (07:50 AM)Guert
En Février, 2015 (07:56 AM)Si c'est pour cet homme qui ne nous voue aucun respect que certaines personnes crétinisées ( deux pelés et trois tondus heureusement...) veulent hé bien moi je n'y comprends plus rien.
Cj
En Février, 2015 (08:07 AM)Tawaqal
En Février, 2015 (08:18 AM)de mettre toute sa confiance en ALLAH soubhana hou wa ta' la.., et uniquement a ...LUI..!!!
Pour tous ceux qui connaissent bien le contenu du message divin , tous les prophetes , et saints ,
ont certes ete teste , par leur Supreme , Unique , Secoureur, Protecteur ..,..JUSTE... et...Guide ,
comme mentionne dans le saint Coran..:
.....WA TAWAQAL...AL ' ALLAH..., ..WA KAFAA 'A ...BILLAHI...WAKILLA..!
Qui ne se rappelle pas de l 'histoire de...Seydina...YUSSUF..., de....Issa ibn..Marieme..., ..de...Job ,
et a tous...alayhi...wa salam..!..A tous ceux qui sont testes , qu'ils placent TOUTE leur confiance,
au Seul Digne de confiance..ALLAH...azawajal..!...Karim WADE.., places ta confiance en l' UNIQUE,
le JUSTE..., et tu seras certes bien protege , secouru , et assiste ..., insh' ALLAHA..!
Les avocats vereux, faux amis , faux partisans , execrables et minables senegalais pleins de haine,
de mechancete , dans leurs ames pourries et depourvues du sens de la justice, de l 'equite ,
de la presomption d 'innocence ,se fiant a des preuves sures , exhibees et montrees a tous ,
tous ceux la , auront a repondre de leur haine , injustice, insulte , calomnie et trahison , a l 'endroit
d ' un de leur frere musulman.., le Jour de la Redition , et du Jugement dernier..!
WASSALAM...a tous les sinceres , et vrais croyants.., Mu'min..,..de la part de.....Sangomarien...!
Louisi
En Février, 2015 (08:37 AM)@ Momo
En Février, 2015 (08:55 AM)Si tu reflechis sur le sens des..signes. ..i-e...Ayats...,venant de ALLAH azawajal.., tu comprendras surement !
Merci de ta politesse , et de ton attention .., car cela aussi est un signe d egrandeur de ta part !
Le Saint Coran montre , et donne des exemples a mediter , a suivre et a copier des ..Ibadalahis..muhlassin..,
c 'est a dire des esclaves elus de ALLAH..! ..C 'est a partir de ces rappels divins que levrai musulman ,
sincere et rigoureux , devrait prendre sa source , sa patience , et son inspiration quotidienne !
De la part de...votre frere ..., ...Sangomarien..!
Jo
En Février, 2015 (08:56 AM)M
En Février, 2015 (08:58 AM)Au moins, il faut reconnaitre a Macky, cette avancee dans notre democratie et surtout que quiconque qui occupe des poste a responsabilites doit repondre un jour a la justice de notre pays.
Vive le Senegal
Gouney Leumpeugne
En Février, 2015 (09:07 AM)Macky n'a rien fait pour le Senegal pourquoi lui verser 10 milliards par an c'est pas normal.
Il faut etre aveugle, sourd pour ne pas discerner ce qui est vrai et ce qui est faux dans ce proces. C'est un proces completement politique. Les senegalais dans leur majorite n'accepteront pas que Karim et ses co-detenus soient condamnes sans preuves concretes car ce que nous pouvons constater en tant qu'observateur c'est que jusqu'a present y a aucune preuve sur les milliards supposes detournes par Karim et ses amis.
y aurait pas de problemes si la CREI cette juridiction tant contestee montre les preuves nous seront d'accord. Les senegalais ne veulent l'injustice nous voulons que tout soit tire au clair.
Vieillard Abdoulaye Wade
En Février, 2015 (09:24 AM)Le Vrai
En Février, 2015 (09:32 AM)Le vrai.
Ben
En Février, 2015 (09:38 AM)Urgent
En Février, 2015 (09:40 AM)à suivre
Volai414
En Février, 2015 (09:54 AM)J'ai une sainte horreur de tout ce qui rappelle Wade (Abdoulaye) et je ne l'avouerai jamais assez. Je ne crois pas qu'un autre sénégalais que lui sera un jour capable de faire autant de mal à notre pays. J'ai d'ailleurs fait partie de ceux qui ont réclamé, au lendemain de son départ, la poursuite des voyous qui ont pillé le pays pendant ses deux mandats en pensant, bien évidemment, à Wade lui-même mais également à sa progéniture. Sans préjuger du verdict qui sanctionnera le procès de Karim Wade, j'ai eu au moins l'impression que la justice sénégalaise, sur ce coup, s'est montrée indépendante malgré tout ce qu'ont pu en dire les sbires du PDS. J'espère que cette indépendance n'est pas qu'imaginaire et que les mêmes juges vertueux s'échineront à punir tous ceux qui, comme Karim Wade, auront mis les mains dans le pot de confiture au détriment du peuple sénégalais. Un premier round vient d'être livré et le combat est loin d'être fini car nombreux sont les coupables qui hument encore l'air frais de la liberté après avoir planté un gros canif dans le dos de la nation. Seront-ils poursuivis avec autant de vigueur ou un ralliement à l'appareil dirigeant (retournement de veste comme dirait l'autre!) ou à une confrérie religieuse influente leur sauvera-t-il la peau?
Volai414
En Février, 2015 (09:55 AM)Je ne pleurerai certainement pas si Karim Wade doit payer pour les crimes familiaux commis au nom d'une république, orquestrés par la mégalomanie d'un père à l'égo surdimensionné. Mais qu'est ce que j'aurais honte si le seul coupable devait n'être que Karim Wade, victime de ses deux parents qui ont voulu l'élever au rang de demi-dieu devant tous les autres enfants sénégalais et sous les applaudissement de nombreux compatriotes. Rappelez-vous encore ce que disait Serigne M'backé N'diaye et vous verrez que Karim n'est en fait qu'un gros symbole, un arbre qui ne doit pas cacher la forêt. Le Sénégal doit avoir le courage et l'honnêteté de tuer tous ses démons pour renaître de ses cendres sous un meilleur jour et dans une meilleure espèce.
Jo
En Février, 2015 (10:10 AM)Jo
En Février, 2015 (10:12 AM)B
En Février, 2015 (10:22 AM)Fulbbe
En Février, 2015 (10:23 AM)@ Voila 1414
En Février, 2015 (10:39 AM)te poursuivra certes , dans ta funeste tombe ! …Bon dieu…, es-tu vraiment un pur sénégalais..???!!!
J ' en doute fort bien , vu ton échelle de valeurs , complètement opposée aux vraies valeurs
et pensées nobles qui nous caractérisent , …nous…purs sénégalais !…DEMAE…TCHA…HATCHE..!
Pauvre et misérable type , vas ! …Tu mourras comme un rat d 'égout , très surement !
Hair a ce point quelque 'un qui ne t 'a rien fait , relève de la démence d 'un vrai kufard de merde ,
méritant de pourrir en enfer !….TCHIIIMMMM….WAYYE…!…Tu nous emmerde sale con , avec tes posts
remplis de vomissures bien infectes !….BASTA…. animal de pâture..nauséabonde !
Katakyni
En Février, 2015 (10:46 AM)Lu
En Février, 2015 (10:59 AM)Il soulignera : «Pour Mr Pape Diéry Sène que j’avais recruté, quand le ministère de tutelle m’a demandé de le relever, j’ai attendu une semaine, le temps qu’il revienne de Paris. J’étais administrateur délégué et je dépendais de la Direction générale de l’Asecna».
Il relèvera : «Je n’ai jamais bradé l’économie du Sénégal et je n’ai jamais bouffé de l’argent qui ne m’appartient pas. J’ai réussi à élever le budget des ADS de 7 à 35 milliards. Karim Wade a l’âge de mon fils; il y a eu des réunions qui ont été tenues, mais on ne m’y a pas convié»
Rimkfe
En Février, 2015 (11:19 AM)mmes au 10 ème jour du procès de Karim Wade. Se tournant vers le principal prévenu, le Président de la Cour l’apostrophe en ces termes : «…Toi et tes complices…»Quatre mots décochés en pleine audience, qui vont pulvériser le sacro saint principe de la présomption d’innocence. Sidération dans le public et indignation tonitruante des avocats de la défense. La séance est suspendue. C’est le énième épisode d’une télé réalité politico judiciaire qui se joue depuis plusieurs mois dans la salle 4 du Palais de Justice de Dakar.Un prévenu décrété coupable avant même d’être jugé. Un spectacle que même le plus tortueux des scénaristes n’aurait osé écrire et dont le premier clap a été donné le 15 avril 2013, jour de l’arrestation de Karim Wade.
Une culpabilité érigée en «raison d’état»
L’encre de l’acte d’inculpation de Karim Wade n’avait pas encore séché que déjà, le Procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), en direct devant des dizaines de journalistes de la presse nationale et internationale, l’accuse de disposer d’une fortune évaluée à plus de 600 milliards de francs. Un patrimoine qui représentele volume global de l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Sénégal en 40 ans de coopération ou encore, l’équivalent du milliard d’euros que la Commission Européenne va débloquercette année pour aider descentaines de milliers de jeunesà accéder à l’emploi. C’est dire la gravité des charges qui pèsent sur le prévenu. Des centaines de médias a travers le monde, relayent l’accusation. Karim Wade devient la cible d’un véritable autodafé politique, médiatique et judiciaire.Exposé à la vindicte populaire et publiquementdésigné coupable,son arrestation est présentée par le pouvoir comme une «demande sociale»,sa responsabilité est érigée en nécessité politique, son invraisemblable innocence, décrétée raison d’état.Il n’y a plus de place pour les principes et les doutes. Le processus de broyage de Karim Wade dans le mixeur politico judiciaire de la CREI est enclenché.Tout l’appareil d’état sénégalais, épaulé par des cabinets privés nationaux et internationauxest mobilisé pour diligenter une instruction uniquement à charge contre l’ancien ministre d’Etat. Une puissante armada de policiers, gendarmes, juges, notaires, avocats, banquiers, enquêteurs nationaux et internationaux, ministres, députés, groupes de presse et journalistes, vadéferler sur l’ancien ministre d’Etat pour échafauder,à tout prix et à tous les prix, le processus de sa culpabilisation. Plusieurs milliards sont mobilisés pour financer,à l’échelle de la planète,une campagne d’investigations tous azimuts.C’est le début de «l’affaire Karim Wade.»
«Karim», une passion bien sénégalaise
L’homme est devenu au fil des années et à son corps défendant, l’épicentre de la vie politique et médiatique sénégalaise.La seule évocation de son patronymesuffit à cristalliser toutes sortes d’obsessions. Depuis plus de cinq ans, ce n’est pasmoins d’une dizaine d’articles quilui est quotidiennement consacré. Malgré cette médiatisation outrancière, Karim Wade s’est toujours emmuré dans un quasi mutisme, ne distillant sa parole qu’à dose homéopathique. Une clandestinitémédiatiquequi ne freinera en rien, les ardeurs de ses nombreux contempteurs de l’époque, qui l’accusent alors de tous les maux du Sénégal. A coup d’intoxication et de manipulation et avec une redoutable furie, l’ancien ministre d’Etat sera sans cesse noirci aux yeux de l’opinion, poussant les sénégalais à n’avoir guère le choix que de le stigmatiser, avec tout ce qu’ils lisent ou entendent chaque jour dans les médias. Une campagne de«stigmatisation» qui atteindra son paroxysme lors des élections locales de mars 2009 où il sera sévèrement battu, jusque dans son propre bureau de vote.
Du coup politique au fiasco judiciaire
Quatre années plus tard, presque jour pour jour. Nous sommes en Mars 2013. Macky Sall vient de boucler sa première année de mandat. Son premier anniversaire à la tête du pays est pollué par le débat sur la prétendue insuffisance de sa stature présidentielle. Pour de nombreux observateurs, il flotte sur le Palaiscomme un air d’impréparation à l’exercice du pouvoir, tant il est vrai que le Président peine à tenir ses engagements. De sa promesse d’une gouvernance maîtrisée, il ne reste qu’une présidence zigzaguée.Sans cap ni direction. Personne ne peut dire où va Macky Sall. Mais tout le monde sait où il n’ira pas.L’exaspération monte dans l’opinion, la défiance des sénégalais aussi.Personne n’avait fait pire avant lui. Jamais un président n’aura cristallisé autant de déceptions au bout d’une année de mandat. Le chef de l’Etat se doit de réagir, sans délai, pourtenter de reprendre en main une mandature dont l’échec paraît programmé. Il actionne «son»programme de traque des biens présumés mal acquis. Les Sénégalais applaudissent et soutiennent sa politique de reddition des comptes. Du répit pour le Président qui espèrealors un regain de faveur de la part d’une opinion qui ne cesse de lui montrer sa désaffection,12 moisseulement après l’avoir plébiscité.
C’est dans ce contexte qu’intervient l’arrestation de Karim Wade.A la surprise presquegénérale. C’est le premier acte politique fort de Macky Sall. L’incarcération de l’ancien ministre d’Etat retentit comme un énorme coup de tonnerre. L’onde de choc judiciaro-politico-médiatique qu’elle va propager est sans précédentau Sénégal.Jamais dans notre histoire, un homme n’allait à ce point, être confronté à un aussi violent déchainement d’accusations et à un tel spectacle de destruction. Personne ne se retient. Tout le monde ou presque s’en donne à cœur joie. Certains proches du Président accusent Karim Wade d’avoir gagnéjusqu’à 50 millions de francs par jour pendant au moins cinq bonnes années.D’autresévaluent sa fortune à quelques 4000 milliards de francs et le soupçonnent même d’être le propriétaire d’un luxueux jet privé. Des accusations aussi grotesques que farfelues qui serontabondamment répercutées vers les médias qui eux même, vont les divulguer sans vérification ni prudence aucune. L’objectif affiché du pouvoir est clair : ancrer dans les esprits sénégalais, avec la suspecte bienveillance de certains journalistes, que Karim Wade serait le seul responsable des difficultés que traverse le Sénégal.
Mais seulement voilà, près de 24 mois plus tard, toutes ces accusations se sont dégonflées. Les sénégalais se sont rendus compte qu’ils ont été bernés par le pouvoir avec la complicité d’une partie de la presse. «L’affaire Karim Wade»va se transformer en fiasco politique et personnel pour Macky Sall. Son incontestable et indiscutable implicationdans la gestion de ce dossier en en fera le plus gros désastre de l’histoire judiciaire du Sénégal. La conséquence sera l’accélération du retour en grâce de Karim Wade, que tout le monde présente déjà à tort ou à raison, comme son plus redoutable adversaire pour la présidentielle de 2017.
La CREI, cet instrument de purification politique
Au périgée de sa popularité au moment de son arrestation, celui que ses partisans et ses souteneurs considèrent avec beaucoup d’exagération comme «un otage politique»est aujourd’hui au maximum de son capital d’attraction. Le slogan « Karim Vème Président » n’en finit plus de largement et vertigineusement infuser dans les esprits sénégalais.Cette une lame de fond d’une ampleur presque inédite qui est entrain de traverser tout le Sénégaldes villes et des campagnes.Le scénario catastrophe tant redouté par Macky Sall est entrain de se produire. Le pouvoir va tout mettre en œuvre pour enrayer l’irrésistible dynamique Karim. L’alerte rouge est déclenchéeau sommet de l’Etat. La culpabilité de Karim Meissa Wade est érigée en impératif politique catégorique. Et comment ne pas rappeler des mots de Maurras qui a propos de l’affaire Dreyfus disait «qu’importe qu’il soit coupable ou innocent ? L’intérêt de la de la Nation commande qu’il soit condamné.» Il n’est point question de faire un parallèle entre ces deux affaires, maispour Dreyfus comme pour Wade, ce n’est plus la quête d’une vérité judiciaire qui importe, mais la traque d’un homme que l’intérêt d’un président de la République, candidat déjà déclaré à sa propre succession, commande qu’il soit condamné et déchu de ces droits civiques.Karim Wade ne sera dès lors plus jamais confronté à ces actes, mais à un systèmequi déroule imperturbablement son opération de «purification politique», en vue de l’élection présidentielle de 2017. La manière dont l’instruction de son dossier aété menéeest d’une gravité sans précédent dans l’histoire judiciaire sénégalaise. Son procès est exemplaire de toutes les balafres qu’un pouvoir peut infliger à une justice aux ordres pour crucifier un adversaire.
Les élucubrations manipulées et bidon d’Alboury NDao
Dans l’affaire Karim Wade, la CREI et son président Henri Grégoire Diop ont agit comme s’ils devaient irréversiblement, inexorablementet nécessairement condamner le prévenu.
Des témoins à charges, rémunérés pour «enfoncer» Karim Wade, sont crus sur simple parole. Le cas le plus abracadabrantesque est celui d’Alboury Ndao, «l’expertqui a vendu» à la CREI, l’existence du fameux compte fantôme de Singapour, attribué à Karim Wade et crédité de 47 milliards. Mais ce témoins phare de la partie civile n’aurajusqu’à la fin du procès, puapporter la moindre once de preuvede ses accusations qu’il dit tenir de «potes sapiteurs», oubliant que «tout ce qui est affirmé sans preuve, peut aussi être nié sans preuve.»La crédibilisation dutémoignage de cet expert fantasque, l’inexplicable violence exercée sur le prévenu Wade et l’expulsion brutale de Me Amadou Sall, avocat de la défense, furent la manifestation paroxystique du parti pris flagrant de la Cour et des errements de son Président.
Du limogeage en plein procès et par décretprésidentiel d’un procureur devenu « incontrôlable » selon les mots du Garde de Sceaux et la fracassante démission d’un assesseur pour incompatibilité d’éthique et de déontologie avec le président de la Cour, le procès Karim Wade a été entaché par des dérives dont la gravité et la récurrence ont fragilisé l’ensemble de la procédure. Résultat : aux yeux de l’immense majorité des sénégalais, la CREI ne serait qu’une police politique chargée de liquider les adversaires politiques du Président Macky Sall.
L’ambition présidentielle présumée de Karim Wade ne relève pas de la CREI
Henri Grégoire Diop qui, pendant toute la durée du procès, s’est singularisé par son obsession à faire triompher la thèse de la culpabilité de Karim Wade aura t-il le courageau moment du verdict de le déclarer innocent lorsqu’on sait qu’une grande frange de l’opinion reste convaincue que les accusations de la CREI, purgées des biens revendiqués par Bibo Bourgi et des élucubrations manipulées et bidons d’Alboury Ndao au sujet des 47 milliards de Singapour, ne suffiront pas, dans un procès équitable, à prononcer une condamnation de Karim Wade. Il reste que sa vertigineuse popularité et son ambition présidentielle présumée relèvent jusqu’à preuve du contraire, des juridictions du suffrage universel et non pas de la CREI.
Ce qui se joue au palais de Justice de Dakar dépasse la personne de Karim Wade. C’est le sort de notre Justice et la stabilité de notre pays qui sont en jeu.Il y a quelques semaines, pas si loin de chez nous, un président a tenté de falsifier le droit. On a vu où ça a mené le Burkina.
Malick SY Journaliste
P. I. Lô
En Février, 2015 (11:36 AM)Sene
En Février, 2015 (11:43 AM)Les Ptriotè
En Février, 2015 (11:54 AM)Malick
En Février, 2015 (12:05 PM)Les élucubrations manipulées et bidon d’Alboury NDao
Dans l’affaire Karim Wade, la CREI et son président Henri Grégoire Diop ont agit comme s’ils devaient irréversiblement, inexorablementet nécessairement condamner le prévenu.
Des témoins à charges, rémunérés pour «enfoncer» Karim Wade, sont crus sur simple parole. Le cas le plus abracadabrantesque est celui d’Alboury Ndao, «l’expertqui a vendu» à la CREI, l’existence du fameux compte fantôme de Singapour, attribué à Karim Wade et crédité de 47 milliards. Mais ce témoins phare de la partie civile n’aurajusqu’à la fin du procès, puapporter la moindre once de preuvede ses accusations qu’il dit tenir de «potes sapiteurs», oubliant que «tout ce qui est affirmé sans preuve, peut aussi être nié sans preuve.»La crédibilisation dutémoignage de cet expert fantasque, l’inexplicable violence exercée sur le prévenu Wade et l’expulsion brutale de Me Amadou Sall, avocat de la défense, furent la manifestation paroxystique du parti pris flagrant de la Cour et des errements de son Président.
Suite
En Février, 2015 (12:07 PM)Dans l’affaire Karim Wade, la CREI et son président Henri Grégoire Diop ont agit comme s’ils devaient irréversiblement, inexorablementet nécessairement condamner le prévenu.
Des témoins à charges, rémunérés pour «enfoncer» Karim Wade, sont crus sur simple parole. Le cas le plus abracadabrantesque est celui d’Alboury Ndao, «l’expertqui a vendu» à la CREI, l’existence du fameux compte fantôme de Singapour, attribué à Karim Wade et crédité de 47 milliards. Mais ce témoins phare de la partie civile n’aurajusqu’à la fin du procès, puapporter la moindre once de preuvede ses accusations qu’il dit tenir de «potes sapiteurs», oubliant que «tout ce qui est affirmé sans preuve, peut aussi être nié sans preuve.»La crédibilisation dutémoignage de cet expert fantasque, l’inexplicable violence exercée sur le prévenu Wade et l’expulsion brutale de Me Amadou Sall, avocat de la défense, furent la manifestation paroxystique du parti pris flagrant de la Cour et des errements de son Président.
Du limogeage en plein procès et par décretprésidentiel d’un procureur devenu « incontrôlable » selon les mots du Garde de Sceaux et la fracassante démission d’un assesseur pour incompatibilité d’éthique et de déontologie avec le président de la Cour, le procès Karim Wade a été entaché par des dérives dont la gravité et la récurrence ont fragilisé l’ensemble de la procédure. Résultat : aux yeux de l’immense majorité des sénégalais, la CREI ne serait qu’une police politique chargée de liquider les adversaires politiques du Président Macky Sall.
L’ambition présidentielle présumée de Karim Wade ne relève pas de la CREI
Henri Grégoire Diop qui, pendant toute la durée du procès, s’est singularisé par son obsession à faire triompher la thèse de la culpabilité de Karim Wade aura t-il le courageau moment du verdict de le déclarer innocent lorsqu’on sait qu’une grande frange de l’opinion reste convaincue que les accusations de la CREI, purgées des biens revendiqués par Bibo Bourgi et des élucubrations manipulées et bidons d’Alboury Ndao au sujet des 47 milliards de Singapour, ne suffiront pas, dans un procès équitable, à prononcer une condamnation de Karim Wade. Il reste que sa vertigineuse popularité et son ambition présidentielle présumée relèvent jusqu’à preuve du contraire, des juridictions du suffrage universel et non pas de la CREI.
Suite
En Février, 2015 (12:09 PM)L’ambition présidentielle présumée de Karim Wade ne relève pas de la CREI
Henri Grégoire Diop qui, pendant toute la durée du procès, s’est singularisé par son obsession à faire triompher la thèse de la culpabilité de Karim Wade aura t-il le courageau moment du verdict de le déclarer innocent lorsqu’on sait qu’une grande frange de l’opinion reste convaincue que les accusations de la CREI, purgées des biens revendiqués par Bibo Bourgi et des élucubrations manipulées et bidons d’Alboury Ndao au sujet des 47 milliards de Singapour, ne suffiront pas, dans un procès équitable, à prononcer une condamnation de Karim Wade. Il reste que sa vertigineuse popularité et son ambition présidentielle présumée relèvent jusqu’à preuve du contraire, des juridictions du suffrage universel et non pas de la CREI.
Ce qui se joue au palais de Justice de Dakar dépasse la personne de Karim Wade. C’est le sort de notre Justice et la stabilité de notre pays qui sont en jeu.Il y a quelques semaines, pas si loin de chez nous, un président a tenté de falsifier le droit. On a vu où ça a mené le Burkina.
Malick SY Journaliste
Kamissah
En Février, 2015 (12:35 PM)Lu
En Février, 2015 (13:01 PM)Ibrahima Aboukhalil dit Bibo s’est présenté ce matin devant la barre de la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Considéré comme l’homme de main de Karim Wade et le maître d’œuvre des sociétés qu’on lui reproche, le parquet spécial a requis 6 ans de prison et une amende de 250 milliards de Fcfa d’amende.
Le co-prévenu de Wade-Fils s’est, d’emblée, lancé sur le statut des sociétés épinglées par la Ci- Crei dans de dossier d’enrichissement illicite. « Karim Wade ne détient aucune action des sociétés dont les actionnaires sont Karim Aboukhalil, Pape Mamadou Pouye et moi-même (Bibo). Force est de constater que l’information judiciaire n’a pas démontré l’existence d’une quelconque preuve de la participation de Karim Wade dans ces sociétés » résume Bibo Bourgi.
Selon lui, les résultats des commissions rogatoires ont anéanti les théories invraisemblables de la défense attribuant ces sociétés à l’ancien ministre sous le régime de son père. « Les enquêtes ont permis de montrer qu’aucun des comptes bancaires au nom de Karim Aboukhalil, Mamadou Pouye, Bibo et les sociétés n’ont connu de flux financier vers où venant de Karim Meissa Wade. Karim Wade est ni de près ni de loin actionnaires de ces sociétés et n’a jamais reçu une quelconque rémunération venant de celles-ci » plaide Ibrahim Aboukhalil Bourgi.
« Dans un mépris total, le parquet spécial a inclus les sociétés DAPORT, DAHLIA, AHS etc, dans le patrimoine de Karim Wade » renseigne Bibo qui rajoute que, la somme dans leurs comptes et ceux des sociétés visées n’atteint pas les 99 milliards annoncés, mais plutôt 5 milliards ».
D’après Bibo, la Commission s’est basé un les simples témoignages de Me Patricia Lake Diop et Éli Manel Diop. « Leurs déclarations dépourvues d’objectivité ne sont étayées d’aucune preuve matérielles » informe Bibo avant de s’offusquer de la mémoire sélective de Me Patricia et des contradictions dans le discours d’Éli Manel Diop.
Avant de conclure, il a cité un passage du Saint Coran qui dit, «prenez garde de l’injustice. L’injustice vous mèneras aux ténèbres au jour du jugement dernier ». Il conclut en lançant à la Cour : « Rendez- moi aux miens, rendez-moi à ma famille. C’est une relaxe que je vous demande, Monsieur le Président… ».
Pressafrik
Lu
En Février, 2015 (13:03 PM)D’après Bibo, la Commission s’est basé un les simples témoignages de Me Patricia Lake Diop et Éli Manel Diop. « Leurs déclarations dépourvues d’objectivité ne sont étayées d’aucune preuve matérielles » informe Bibo avant de s’offusquer de la mémoire sélective de Me Patricia et des contradictions dans le discours d’Éli Manel Diop.
Avant de conclure, il a cité un passage du Saint Coran qui dit, «prenez garde de l’injustice. L’injustice vous mèneras aux ténèbres au jour du jugement dernier ». Il conclut en lançant à la Cour : « Rendez- moi aux miens, rendez-moi à ma famille. C’est une relaxe que je vous demande, Monsieur le Président… ».
Pressafrik
Hgg
En Février, 2015 (13:44 PM)Oooohhoo
En Février, 2015 (13:45 PM)Ali Ndiouthie-ndiathie
En Février, 2015 (13:58 PM)Lop
En Février, 2015 (15:01 PM)Tanoor
En Février, 2015 (15:45 PM)Kanysaf
En Février, 2015 (17:38 PM)kar len ko bou mou réthie
Boulma Provoké Sinnoo!!!!
En Février, 2015 (18:20 PM)Tony
En Février, 2015 (18:35 PM)Participer à la Discussion