L’ancien ministre des Affaires étrangères Alioune Badara Cissé a eu gain de cause dans le procès qui l’oppose au groupe de presse «Avenir communication». Jugés par défaut pour diffamation et complicité, le Directeur de publication du journal «Le Quotidien» à l’époque de la parution de l’article Mamadou Biaye et le stagiaire Bastian David ont été condamnés à un mois ferme ; une peine assortie de 10 millions de dommages et intérêts. Très loin de la demande de réparation évaluée à 5 milliards de Me Alioune Badara Cissé.
Le juge a aussi ordonné au Directeur de publication l’interdiction d’exercer les fonctions de directeur pour une durée de trois mois. Pour boucler la boucle, le juge correctionnel, suivant la demande des conseils de l’ex-chef de la diplomatie sénégalaise, a ordonné la suspension du journal «Le Quotidien» pour trois mois. Toutefois, comme la décision du juge n’est pas assortie d’un mandat d’arrêt et étant donné que les prévenus ont été jugés par défaut, le groupe «Avenir communication» peut faire une opposition pour annuler la décision du juge correctionnel. En effet, si le jugement était assorti d’un mandat d’arrêt, les coupables allaient d’abord se constituer prisonniers avant de pouvoir faire opposition.
Le procès fait suite à la publication d’un article paru le 20 juin dernier dans «Le Quotidien» qui barrait à sa Une, photo de Alioune Badara Cissé à l’appui : «Limogé du gouvernement, contesté et mis en minorité dans son parti… l’ABC d’une solitude». Une titraille développée à la page quatre dudit journal, dont la teneur est jugée diffamatoire par l’ancien ministre des affaires étrangères.
6 Commentaires
Ziahaghoun
En Août, 2013 (09:36 AM)VIVEMENT QUE LA LOI SUR LIMPUNITE DES DELITS ET CRIMES DE PRESSE NE SOIT JAMAIS VOTEE.
From Zion
En Août, 2013 (09:46 AM)Athiouuu
En Août, 2013 (10:12 AM)ééé
En Août, 2013 (10:49 AM)GOD IS GREAT.
Saleh
En Août, 2013 (11:28 AM)Yatt
En Août, 2013 (12:42 PM)Contrairement à ses sorties contres la justice, "cette chose" entre les mains de politiciens déchus mais encore riches, a pris la peine de se conformer à la réalité judiciaire du cas invoqué (condamnation par défaut, défaut de mandat d’arrêt à l'audience, possibilité d'une opposition au jugement en gardant sa liberté...).
Ainsi, c'est patent maintenant que ce torchon versait délibérément dans le dénigrement de la justice et des magistrats.
"Khalé Khamoul Yalla, yarr la kham" !
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