
C’est un calendrier savamment préparé que le Procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), Alioune Ndao, a concocté. Il tient compte, selon l’Obs, des résultats des réquisitions envoyées, des éléments d’enquête compilés lors des différentes auditions, des risques de troubles à l’ordre public, de la complexité des dossiers au cas par cas, des activités du gouvernement, de la tenue des évènements appelant une grande affluence, du calendrier de cours et tribunaux et de l’agenda de l’Assemblée nationale, entre autres.
Les craintes les plus sérieuses, note le journal, sont focalisées sur la convocation de Karim Wade et des mesures drastiques ont été édictées pour être mises en œuvre le jour de la convocation de l’ancien président de l’Anoci (Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique : Ndlr). Des restrictions sur la libre circulation des personnes vont être apportées au Point E, fief politique du mis en cause, particulièrement sur les grands axes menant au siège de la Crei.
Le journal pense que après la gestion du cas Karim, les autres dignitaires de l’ancien régime vont devoir emprunter le même couloir menant au bureau du très contesté Procureur spécial qu’ils avaient d’ailleurs menacé de traduire devant les juridictions sénégalaises et même internationales. Parmi les suggestions faites à Alioune Ndao figure en bonne place celle d’accélérer les phases de la procédure enclenchée, avant que ne s’installe définitivement la précampagne électorales pour les locales. Aussi, s’attèle-t-on sur les cas d’Abdoulaye Baldé, d’Ousmane Ngom, de Madické Niang et d’Oumar Sarr, dans un ordre non encore défini.
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