A la barre de l’Assemblée nationale, Mes Sidiki Kaba et Aïssata Tall Sall ne se sont pas fait de cadeau hier. Tout est parti des chiffres brandis par le ministre de la Justice pour saluer le nombre de grâces présidentielles et de libérations conditionnelles. «M. le Garde des sceaux, je suis très effrayée par vos chiffres de grâces et de libérations conditionnelles. A vous entendre, j’ai l’impression que vous faites de ces mesures une politique pénitentiaire. Il n’est pas question de cela. On ne désengorge pas les prisons en libérant des prisonniers. Si les gens sortent, c’est parce qu’on a des raisons de les faire sortir», a crié, stupéfaite, la députée socialiste.
Touché dans sa chair, le ministre secoue les murs de l’Hémicycle sur un ton autoritaire : «C’est rigoureusement inexact. Je n’ai jamais dit que la libération conditionnelle était pour désengorger les prisons. C’est faux. C’est un débat stérile. C’est moi qui suis effrayé quand j’entends vos propos.» Me Sidiki Kaba s’est même permis de faire des leçons de civilité aux députés. Ce qui est loin de décourager le maire de Podor qui rappelle que c’est lors de la libération conditionnelle de Luc Nicolaï que le ministre a tenu un tel argumentaire. Elle tempère : «Vous vous êtes énervé, mais nous avons le droit de vous poser des questions M. le ministre. Ma question ne nécessitait qu’une simple réponse. Je ne répondrai pas de la manière dont vous l’avez fait à mon endroit.»
22 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2016 (18:31 PM)ILS croient etre internel s au pouvoir
apres la fin du pouvoir de Macky Ils fermeront leur sale Gueule.
Anonyme
En Juin, 2016 (18:37 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (18:40 PM)Félicitations encore pour votre courage de dire la vérité, la réalité !!!!!!
Anonyme
En Juin, 2016 (18:47 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (19:15 PM)Aissata
En Juin, 2016 (19:31 PM)2
En Juin, 2016 (19:53 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (20:03 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (20:05 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (21:06 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (22:18 PM)Siiw
En Juin, 2016 (23:21 PM)Zigneverday
En Juin, 2016 (00:03 AM)Anonymes Thiam Babel
En Juin, 2016 (01:11 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (08:13 AM)Anonymetambiste
En Juin, 2016 (09:30 AM)Jsd
En Juin, 2016 (09:39 AM)Karim WADE, l’arbre qui cache la forêt !
Dakar le 29 juin 2016
Karim Maissa Wade est sortie de prison et s’est directement envolé pour l’Emirat du Quatar à la grande déception de ses sympathisants. Qu’à cela ne tienne, la parade d’honneur est reportée sine die. Il faut tout de même le reconnaître, le Président Macky Sall a réussi un coup politique de plus, comme il commence à nous y habituer, en privant au prisonnier le plus célèbre et sans doute le plus populaire d’un bain de foule expiateur et fondateur.
Macky est ainsi parvenu à différer la rentrée politique du fils de Wade et peut être à réveiller certaines rancœurs des populations vis-à-vis d’un Karim Wade qui effiloche l’image d’une victime qui lui servait de tremplin. Il apparait dorénavant comme le complice de Macky SALL dans le « deal ». Les sorties respectives du garde des sceaux et de Maitre Amadou SALL n’auront pour effet que de conforter les soupçons d’un « deal » de plus, fomenté sur le dos du peuple. Seul dommage, la dénonciation est portée par un « dealeur de renom », en la personne d’Idrissa Seck, ce qui lui ôte tout son potentiel mobilisateur.
Quoi qu’il en soit la « grâce » est intervenu et Karim même s’il n’a « rien signé » à tout de même « donnée sa parole » et a accepté les conditions de sa libération : un exil, jusqu’à nouvelle ordre, peut-être en 2017 avec les élections législatives. Retenons deux choses : - cette grâce accordée, n’est qu’une première étape dans le processus qui doit mener le Sénégal vers l’enterrement purement et simplement de la traque dite des biens mal acquis ; - la deuxième étape est que l’APR et le PDS vont travailler chacun de son côté avec ses moyens dans une entente parfaite à la mise en œuvre d’une loi d’Amnistie sur les fait d’enrichissement illicite au Sénégal de 1960 à nos jours. Karim Wade et ses congénères ne sont pas les seuls bénéficiaires d’une éventuelle loi d’amnistie. C’est, en réalité, toute la classe politique dirigeante de ces cinquante-cinq dernières années qui va en bénéficier, une opportunité d’absolution totale face aux nombreux crimes de prévarication à leur crédit.
Karim Wade, sera bel et bien candidat à l’élection présidentielle de 2019. Quel que soit le résultat des élections législatives où, à mon avis, il ne sera pas candidat, la majorité s’empressera de faire voter une loi d’amnistie sur le fait d’enrichissement illicite dans un but « d’apaisement du climat social, de mobilisation des « énergies pour un Sénégal Emergent », et particulièrement dans une grande précaution de sauver leur tête avant une perte prématurée du pouvoir. Karim Wade et le PDS mettront des moyens énormes dans la mobilisation de tous les mouvements pro Karim et ce qui reste du PDS, pour demeurer leader et chef de l’opposition, interlocuteur privilégié de Macky SALL entre 2018 et 2019 et maintenir l’équilibre de la terreur.
En 2019 Karim WADE, sur les pas de son illustre père, rentrera au Sénégal et participera à la présidentielle. Pour ses chances : au mieux des cas il sera au deuxième tour ce qui signifie une défaite quasi certaine de Macky SALL. Au pire, il se classera troisième et sera ainsi, par la force des choses, faiseur de roi comme le fut Moustapha Niasse. Dans ce deuxième cas de figure Macky SALL devra son deuxième mandat, élément central du deal, au PDS et que nul ne soit alors surpris d’une alliance APR et PDS pour une « NOUVELLE ALTERNATIVE LIBERALE ».
Et c’est Maître Abdoulaye WADE qui aura raison une fois de plus, la famille libérale gouvernera ce pays dans cinquante ans. N’en déplaise aux intellectuelles et sociétés civiles, les politiques sont les détenteurs des leviers de pouvoir et de gouvernance. Ils ont les moyens d’action et ce ne sont pas quelques Révolutions erratiques qui changeront les choses de sitôt. C’est toute la classe politique dirigeante de 1960 à nos jours qui a grand besoin de cette loi d’amnistie et elle se donnera les moyens de l’avoir.
Dede
En Juin, 2016 (09:57 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (11:45 AM)Anonyme Tamba
En Juin, 2016 (12:03 PM)La grâce est faite par le chef de l'etat suivant les dispositions de la constitition li PR est le seil habilité a faire la grace aux détenus condamnés à une ou plusieurs peines définitives.
La libération conditionnelle est formulée par le détenu ou son avocat apres un certain temps en prison si- di- cas- bas je te renvoi à l'article 699 du Code de procédure penele.
L'amenistie est du ressort du parlement. tu est trop minable défofi dara Aissata waronenala niouss dégua réw rek
Anonyme
En Juin, 2016 (13:04 PM)Anonyme Djibril Sow
En Juin, 2016 (14:41 PM)Participer à la Discussion