Au banc des accusés, Viviane Bampassy, ministre de la Fonction publique, et Mohamed Mahmoud Diop, directeur général de la Fonction publique, deux autorités qui «ont pris la responsabilité sur eux de changer de manière unilatérale des accords arrêtés entre le gouvernement du Sénégal et le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust)». Ainsi s'exprime Me El Hadji Ayé Malick Diop, secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust). Le secteur de la justice paralysé depuis hier et ce pour 72 heures, un motif de satisfaction pour les travailleurs de la justice qui déroulent leur troisième plan d’action, faute d’interlocuteurs crédibles, selon leur syndicat.
«Nous avons des interlocuteurs dont la crédibilité est aujourd’hui très fortement secouée. Quand un ministre de la République prend la parole, après avoir pris des engagements connus de tous, pour se débiner, un partenaire social comme le Sytjust a le droit de se poser des questions. Nous voulons dire, de manière très claire, que nous entendons assurer un suivi correct de l’ensemble des efforts que nous faisons. Nous assistons à une perte de crédit de l’Administration sénégalaise due à des fanfaronnades qui ne tiennent sur absolument rien», relève le syndicat, dans le quotidien Lobservateur de ce mercredi 21 septembre 2016.
Leurs revendications portent sur la modernisation de la justice, notamment les projets de statut des agents de justice, et le décret présidentiel contre la principale source de recette du Fonds commun. Les syndicalistes ont prévu de saisir le Premier ministre, Mohamed Dionne.
2 Commentaires
Modernisation De La Justice
En Septembre, 2016 (11:24 AM)Anonymee
En Septembre, 2016 (13:19 PM)Participer à la Discussion