Yaya Dia, ancien juge de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei), a été auditionné hier, lundi 30 juillet, devant l'Inspection générale des affaires juridiques (Igaj). Il a saisi l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) qui selon L’AS, va se prononcer très prochainement sur cette affaire.
Le juge Dia a été convoqué après qu’il a, dans note remise à la presse, défendu que la condamnation de Karim Wade ne l’empêche pas de se présenter à la prochaine présidentielle de 2019.
21 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2018 (10:51 AM)Anonyme
En Juillet, 2018 (10:57 AM)Anonyme
En Juillet, 2018 (10:59 AM)Revoltant
En Juillet, 2018 (11:07 AM)Revoltant
En Juillet, 2018 (11:07 AM)Revoltant
En Juillet, 2018 (11:07 AM)Danger
En Juillet, 2018 (11:12 AM)Utilisation de la JUSTICE à des fins personnelles qu'il fait actuellement est sans précédent...
Quel Porc..!!!
Anonyme
En Juillet, 2018 (11:13 AM)Anonyme
En Juillet, 2018 (11:15 AM)Anonyme
En Juillet, 2018 (11:15 AM)Anonyme
En Juillet, 2018 (11:16 AM)Anonyme
En Juillet, 2018 (11:19 AM)Anonyme
En Juillet, 2018 (11:33 AM)Anonyme
En Juillet, 2018 (11:48 AM)L'Affaire de l'assesseur de la Crei qui avait démissionné en pleine audience est parti pour jouer ses prolongations devant le conseil de discipline de la magistrature. Visiblement, la démission en plein procès de Yaya Amadou Dia n'est pas la raison véritable.
Couper dans sa manière de poser ses questions par le présidant de la Cour Henri Grégoire Diop, l'assesseur Yaya Amadou Dia n'a pas fait que démissionner. Des sources de Libération rapportent que l'assesseur s'est attaqué verbalement au président de la Cour utilisant des mots indécents. Il semble même que ses collègues magistrats sont intervenus pour éviter le pire.
Anonyme
En Juillet, 2018 (11:50 AM)Les audiences à la Crei n’en finissent plus avec les incidents. Appelé à statuer sur le délit de l’enrichissement illicite pour lequel le fils de l’ancien chef d’Etat, Karim Wade, est poursuivi ainsi que certains de ses anciens proches collaborateurs, la Crei aligne depuis juillet dernier incident sur incident. Hier, à la suite du refus de comparaitre du principal prévenu, Karim Wade suivi par tous les avocats de la défense qui ont suspendu leur participation, c’était au tour de l’assesseur Yaya Amadou Dia de jeter l’éponge en pleine audience. Il a été remplacé par Taïrou Dia.
L’assesseur Yaya Dia a déclaré sa démission devant la Cour après un petit échange verbal peu orthodoxe avec le président Henry Grégoire Diop au moment même de la confrontation des versions du témoin Eli Manel Diop et des prévenus : Pape Mamadou Pouye et Samba Aliou Diassé sur le dossier lié à la création de la société Ahs.
L’incident est intervenu quand l’assesseur Yaya Amadou Dia, à la suite du substitut du procureur et des avocats de la défense, a pris la parole pour inviter le prévenu à revenir sur son apport en tant qu’actionnaire dans la constitution de la société Ahs. Aussitôt, Henry Grégoire Diop lui assurant qu’il n’a pas le droit de revenir en arrière, lui coupe la parole : «vous devez poser votre question concernant la constitution depuis le début».
«Laissez-moi poser ma question», rétorque alors l’assesseur. «Non» revient à la charge Henry Grégoire qui coupe le micro. Visiblement touché dans son honneur, l’assesseur martèle alors : «si je ne peux pas poser ma question, je quitte l’audience». Et Henry Grégoire Diop de lui répondre : «Faites comme vous voulez». L’assesseur répondra tout court : « je précise que je démissionne définitivement également de la cour. » Henry Grégoire Diop a dans la foulée suspendu l’audience pour cinq minutes.
Anonyme
En Juillet, 2018 (12:12 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (12:17 PM)Réveillez-vous sénégalais !coup d’état politique, coup d’Etat électoral permanent !sabotage organisé des élections, Karim comme khalifa traqués pour des raisons politiques et ethniques, avez-vous vu maky traquer un poular ? Nafi OFNAC virée pour avoir osé convoquer Aliou sall. Aliou Sall DG de la CDC, Maky arrache à l’ARMP un droit de regard sur ce que fait son frère qui gère des milliards exempts de contrôle. Pour maky, il faut éliminer avant la présidentielle les candidats wolofs sérieux en oubliant la leçon de Moïse dégageant le pharaon. Le verdict de Maky est dans la poche du juge. Tout le reste c’est théâtre et mackillage juridique de sa Mackystrature destinés à la consommation des moutons, à l’explosion de l’audimat des medias manipulés et aux frais d’honoraires des avocats. Maky délivre aux organismes de contrôle comme l’IGE, la Cour des comptes, ARMP, OFNAC des ordres de mission ciblée vers ses adversaires, reçoit les rapports, fait le tri, met le coude sur les dossiers de son clan, sélectionne et dicte la conduite à la justice qui organise un simulacre de procès.
La mackyctrature ne rend pas la justice, elle rend service à Macky
Karim , deuxième après les lègislatives truquées, wolof , maky l’exclut
Khalifa, troisième après des législatives truquées , wolof maky l’exclut
Attention danger avec l’ethnicisme émergent
Djolof fign, alias Tuubé waalo
Anonyme
En Juillet, 2018 (12:20 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (12:43 PM)30 - Juillet - 2018
La convocation du magistrat devant l’Inspection Générale des Affaires Juridiques, pour un article publié le 16 mars 2018, dans lequel l’ancien assesseur de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite apporte un éclairage juridique et technique sur la candidature de Karim Wade, relève d’un scandale absolu. Cette énième dérive du pouvoir déviant de Macky Sall constitue une interprétation erronée du statut des magistrats, une entorse extrêmement grave au débat démocratique, et une atteinte intolérable à l’apport « scientifique » des magistrats. On peut être pour ou contre le magistrat Amadou Yaya Dia, et à ce niveau, chaque citoyen est libre de se forger son opinion.
Pour autant, dans cette affaire, la seule question à laquelle nous devons répondre est de savoir si le magistrat a enfreint les textes, et violé l’article 11 de la loi 2017-10 du 17/01/2017, portant statut des magistrats, car c’est de cela dont il s’agit.
Pour répondre à cette question, il faut partir des faits :
Le texte signé par le magistrat porte la mention « Magistrat en position de disponibilité ».
Cette mention est fondamentale puisqu’elle permet de connaître le statut du magistrat au moment où il affiche une position publique. Sur ce premier point, il est nécessaire de faire un bref rappel. En 2016, le comité de Juridiction de la Cour des Comptes a constaté un viol inédit de la Loi organique 99-73 du 17 Février 1999, par 2 magistrats, Amadou Lamine Dieng et Cheikh Issa Sall membres de l’APR, promus Directeurs d’agences, et dont l’engagement politique auprès de Macky Sall, est de notoriété publique, car brandi et clairement assumé. En violation des dispositions de la loi qui leur « interdisait toute activité, démonstration ou prise de position politique ou syndicale ». A l’époque, la réponse cinglante du magistrat Cheikh Issa Sall au Comité de Juridiction de la Cour des comptes est la suivante " Je suis Magistrat en disponibilité pour 5 ans, je peux aller pêcher, aller à l'étranger, vendre du thiaf. La disponibilité signifie sortir provisoirement d'un corps. Les agitations de la Cour des Comptes ne mèneront à rien ». Les faits lui donnent raison puisque le magistrat Cheikh Issa Sall, Directeur Général de l’Agence pour le Développement Municipal vaque tranquillement à ses activités, se vante de faire la politique, défie la justice et n’est nullement inquiété par une quelconque convocation. Avant de s’intéresser au cas Amadou Yaya Dia, l’IGAP ferait mieux de « convoquer le magistrat Cheikh Issa Sall » qui nargue les sénégalais, en affichant publiquement sa proximité avec le régime. Il ne peut y avoir 2 poids, 2 mesures et une discrimination entre magistrats (impunité pour les proches du régime). A ce que je sache, Yaya Amadou DIA n’est pas membre du parti démocratique sénégalais. Sa démarche est citoyenne et désintéressée, contrairement aux magistrats de l’APR. Le magistrat parle de Justice (son cœur de métier) et défend l’INTERET GENERAL. C’est son SERMENT et son Droit le plus absolu.
L’article 11 donne aux Magistrats, le droit de réaliser des productions scientifiques
L’article 11 de la Loi organique n° 2017-10 du 17 janvier 2017 portant Statut des magistrats est libellé comme suit « Les magistrats peuvent, sans autorisation préalable, se livrer à des travaux scientifiques, littéraires, artistiques ou d’arbitrage ». Dans son analyse, l’ancien assesseur de la CREI s’est évertué à aborder la candidature de Karim Wade sous un angle scientifique (les observateurs ont noté que l’article du magistrat est fouillé et documenté, étayé par de nombreuses jurisprudences). C’est un texte dont la portée est scientifique. En soulignant que « La compétition pour l’élection du Président de la République est un moment important dans la vie d’une nation et en rappelant que le processus électoral est encadré par le Droit », le magistrat Yaya Amadou Dia a strictement délimité le champ de son intervention, pour ne pas déroger aux limites imposées par l’article 11 « qui interdit aux magistrats de traiter dans les médias des sujets autres que ceux d’ordre professionnel ou technique ».
Mieux, sur un sujet majeur qui intéresse la majorité des sénégalais, en sa qualité de Juge, disposant d’une expertise avérée en la matière, il s’est érigé en « arbitre », en parfaite conformité avec l’article 11 qui permet au magistrat « d’exercer ce rôle ». En conclusion, les cris d’orfraie et la diabolisation du juge Yaya Amadou DIA, afin de le livrer à une meute « assoiffée de sang » sont choquants, indignes, et totalement infondés. Les magistrats de l’APR se pavanent et inondent les citoyens de discours politiques sans que personne ne s’en émeuve. Tous les sénégalais et L’Union des Magistrats Sénégalais doivent soutenir fermement le magistrat « DIA ». Au-delà du magistrat, il y a une volonté affichée du régime déviant, de domestiquer, voire mettre au pas les magistrats sénégalais.
Seybani SOUGOU – E-mail : [email protected]
Anonyme
En Juillet, 2018 (13:31 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (14:38 PM)Participer à la Discussion