Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Pr Ismaïla Madior Fall, estime que les défenseurs des droits humains doivent être outillés pour faire face aux nouveaux défis. «Vu l’importance du rôle qu’il doit assumer, le défenseur des droits de l’homme doit être suffisamment protégé. Mais, il doit être de plus en plus outillé pour faire face à sa mission qui, à notre avis, requiert dorénavant des compétences pointues, parfois spécialisées, face à la complexification croissante des nouveaux enjeux en la matière», a-t-il soutenu.
Il ajoute : «la mission de défense des droits humains ne saurait donc se réduire à la simple dénonciation des violations perpétrées par les pouvoirs publics, mais implique la maîtrise de matières de plus en plus complexes. Nous pensons particulièrement à la délinquance financière, aux blanchiments de capitaux, à côté de la criminalité transfrontalière, aux droits extractifs, le droit des mines et de l’énergie. Parce que, de plus en plus, la plupart des constitutions du monde en général, les constitutions africaines en particulier, proclament que les ressources naturelles appartiennent au peuple, que les organisations de la société civile et les communautés doivent contribuer à exercer un contrôle sur la gouvernance des ressources naturelles, mais il faut évidemment avoir les compétences pour le faire».
A en croire Ismaïla Madior Fall, le principal défi pour les défenseurs des droits humains après celui de la protection, demeure celui de la formation. Car, soutient-il, «les pouvoirs publics ont réellement besoin de leur expertise».
Sous ce rapport, le ministre de la Justice a encouragé les membres de la coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains «à renforcer le volet formation» dans leurs activités. Parce que, pour lui, «la société civile aide les Etats à garantir le plein respect des droits de l’homme, des libertés fondamentales, de la démocratie et de la primauté».
Selon le ministre, l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies de réduction de la pauvreté, des stratégies de conception du développement des politiques publiques, «requiert la participation des acteurs et le contrôle citoyen, avec des rôles et responsabilités clairement identifiés».
Ismaïla Madior Fall présidait la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier de renforcement de capacité des défenseurs des droits humains au Sénégal, que la coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains et Amnesty international Sénégal ont organisé, ce mardi 3 octobre, à Dakar.
8 Commentaires
Dramane
En Octobre, 2017 (17:05 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (18:10 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (20:13 PM)Latsabetcha
En Octobre, 2017 (21:10 PM)Latsabetcha
En Octobre, 2017 (21:10 PM)Latsabetcha
En Octobre, 2017 (21:10 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (21:41 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (07:01 AM):la complicité, la connivence entre Madior et Prési. ne fait plus aucun doute
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