Les victimes gambiennes et le Human Rights Watch appellent le gouvernement du Sénégal à collaborer pour que justice soit faite sur les massacres des 22 ans du régime de Yaya Jammeh.
Le rapport, publié en mai 2018 par Human Rights Watch et Trial International, indique que «44 Ghanéens et 12 autres migrants dont deux Sénégalais, des Nigérians, Togolais, Ivoiriens et un Gambien ont été tués par les ‘’Junglers’’, l’escadron de la mort de l’ancien président Yaya Jammeh».
Pour Reed Brody de Human Rights Watch, la plupart des victimes ont été abattues et enterrées en Casamance, à la frontière avec Kanilaï, le fief de Yaya Jammeh. «Yaya Jammeh utilisait la Casamance comme son cimetière personnel. Il a aussi tué des membres de sa famille, des soldats accusés d’un coup d’Etat».
Cependant, il appelle l’Etat du Sénégal à collaborer avec la justice ghanéenne et avec toute justice qui se saisit du meurtre des «56 migrants qui ont été froidement tués et enterrés sur le territoire sénégalais», afin de rendre justice à ces victimes.
Selon Reed Brody, la Guinée-Equatoriale ne peut pas protéger Yaya Jammeh parce qu’elle a ratifié la Convention des Nations Unies contre la torture.
«On ne peut pas protéger quelqu’un qui est accusé d’actes de torture. S’il y a une éventuelle demande d’extradition pour Yaya au nom du Ghana, de la Gambie, du Sénégal ou d’autres pays, il n’est pas possible, en droit, que la Guinée-Equatoriale dise niet». Et de poursuivre : «Yaya Jammeh n’est pas seulement accusé de ce massacre, il a abattu des journalistes, il a tiré sur des manifestants pacifiques, il a obligé des séropositives à suivre un traitement bidon contre le sida. Il a fait des littérales chasses aux sorcières. Il y a des milliers de victimes en Gambie qui réclament justice.»
Reed Brody estime donc «qu’il est tout à fait possible que la Gambie demande l’extradition de Yaya». «Nous ne voyons pas pourquoi les crimes de Yaya ne pourraient pas être jugés ici en Afrique. Car les victimes gambiennes ont été inspirées par les exploits de ceux d’Hussein Habré qui avaient trouvé justice au Sénégal. Ce qui a poussé les victimes ghanéens et gambiennes de saisir en priorité la justice du Ghana parce qu’ayant perdu 44 de ses citoyens», dit-il.
11 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2018 (23:59 PM)Le coup de Hissene Habré avec un roman de mensonges honteux de Amnesty et cette gueule puante de ce salaud, ne doit plus se reproduire au Sénégal.
Le Sénégal a d'autres chats à fouetter que d'écouter ce rat.
Jammeh est en Angola qu'ils aillent là bas, Obiang va tous les enculer.
Anonyme
En Octobre, 2018 (23:59 PM)Le coup de Hissene Habré avec un roman de mensonges honteux de Amnesty et cette gueule puante de ce salaud, ne doit plus se reproduire au Sénégal.
Le Sénégal a d'autres chats à fouetter que d'écouter ce rat.
Jammeh est en Angola qu'ils aillent là bas, Obiang va tous les enculer.
Anonyme
En Octobre, 2018 (23:59 PM)Le coup de Hissene Habré avec un roman de mensonges honteux de Amnesty et cette gueule puante de ce salaud, ne doit plus se reproduire au Sénégal.
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Jammeh est en Angola qu'ils aillent là bas, Obiang va tous les enculer.
Anonyme
En Octobre, 2018 (23:59 PM)Le coup de Hissene Habré avec un roman de mensonges honteux de Amnesty et cette gueule puante de ce salaud, ne doit plus se reproduire au Sénégal.
Le Sénégal a d'autres chats à fouetter que d'écouter ce rat.
Jammeh est en Angola qu'ils aillent là bas, Obiang va tous les enculer.
Anonyme
En Octobre, 2018 (23:59 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (23:59 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (06:56 AM)Anonyme
En Octobre, 2018 (18:00 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (18:00 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (01:53 AM)Anonyme
En Octobre, 2018 (01:53 AM)Participer à la Discussion