La problématique de l’avortement médicalisé reste toujours une préoccupation majeure pour certains. C’est dans ce sillage que l’Ajs (Association des juristes sénégalais) a tenu une conférence de presse ce mercredi 13 janvier 2016 à la maison de culture Douta Seck, pour faire part de l’état d’avancement de sa campagne de sensibilisation, et de son plan d’action.
L’avortement est un besoin. Même s’il est interdit au Sénégal, les gens le font clandestinement. « C’est une réalité qui est là. Il faut une réaction. Une loi qui puisse être accepté par la majorité des Sénégalais », a plaidé Mame Fatou Guèye, présidente de l'Ajs. Le Sénégal a depuis 2004 ratifié le protocole de Maputo qui impose aux Etats de garantir le droit à l'avortement médicalisé en cas de viol, d'inceste ou de danger pour la santé de la mère.
L’avortement est un besoin. Même s’il est interdit au Sénégal, les gens le font clandestinement. « C’est une réalité qui est là. Il faut une réaction. Une loi qui puisse être accepté par la majorité des Sénégalais », a plaidé Mame Fatou Guèye, présidente de l'Ajs. Le Sénégal a depuis 2004 ratifié le protocole de Maputo qui impose aux Etats de garantir le droit à l'avortement médicalisé en cas de viol, d'inceste ou de danger pour la santé de la mère.
Malheureusement, la loi pénale considère toujours l’avortement provoqué comme une infraction grave. L’article 305 du code pénal prévoit contre ses auteurs des peines d’emprisonnement allant de 6 mois voir à 3 ans et/ ou des amendes allant de 50.000 à 1.000.000 de FCFA.
Le code de déontologie des médecins n’autorise l’avortement que lorsque la vie de la mère est gravement menacée.
« Pourtant l’article 98 de la constitution du Sénégal dispose que : « les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie ».
Le code de déontologie des médecins n’autorise l’avortement que lorsque la vie de la mère est gravement menacée.
« Pourtant l’article 98 de la constitution du Sénégal dispose que : « les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie ».
Malgré les dispositions claires et précises de l’article 98 de la Constitution, l’insertion de l’avortement demeure le principe au Sénégal », dénonce Khady Bâ, la chargée des programmes. Mais, cette loi est proposée au sein du ministère de la Justice qui doit faire ses analyses avec ses experts.
Les religieux restent sans doute l’obstacle le plus loquace auquel les militants de l’avortement médicalisé doivent faire face. Mais selon l’islam, l’interruption d’une grossesse de plus de quatre mois est considérée comme un homicide. Lorsque quelqu’un met fin à une grossesse de plus de quatre mois, la religion musulmane préconise, à son encontre, la même peine infligée à un assassin : l’exécution.
Nombreux sont les conséquences de l’interdiction de l’avortement au Sénégal. Ceci démontre qu’il est temps d’harmoniser les lois internes avec le protocole de Maputo que le Sénégal a signé et ratifié.
Les religieux restent sans doute l’obstacle le plus loquace auquel les militants de l’avortement médicalisé doivent faire face. Mais selon l’islam, l’interruption d’une grossesse de plus de quatre mois est considérée comme un homicide. Lorsque quelqu’un met fin à une grossesse de plus de quatre mois, la religion musulmane préconise, à son encontre, la même peine infligée à un assassin : l’exécution.
Nombreux sont les conséquences de l’interdiction de l’avortement au Sénégal. Ceci démontre qu’il est temps d’harmoniser les lois internes avec le protocole de Maputo que le Sénégal a signé et ratifié.
6 Commentaires
Anonymecrig
En Janvier, 2016 (15:45 PM)les francs macons sont encor a l ataque
Louga
En Janvier, 2016 (16:52 PM)Lawson
En Janvier, 2016 (17:03 PM)Kane
En Janvier, 2016 (18:53 PM)Fogni
En Janvier, 2016 (18:53 PM)Grossesses après incestes, viols. ... Des balivernes!
Les médecins refusent d'être des bourreaux!
Que Dieu nous préserve de ces Toubabs à peau noire!
Anonyme
En Janvier, 2016 (21:40 PM)Participer à la Discussion