
Même s’il a été relaxé, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a pris le soin de lui faire des remontrances avant de lui rendre sa liberté. «Montrez le respect dont vous parlez à la cour dans vos comportements. Vous avez dit que vous avez des amis, donc vous êtes un exemple. Essayez de vous comporter comme tel. Nous sommes courtois à votre endroit, alors essayez de nous le rendre. Vous ne le faites pas pour nous, mais pour la justice. Respectez le Président de la cour pour l’institution qu’il incarne. Vous ne nous avez jamais vu prononcer un mot quand le président parle. Même si la cour s’installait dans votre salon, il deviendra une salle de tribunal et vous devez être respectueux», lui lance un assesseur. Un autre de lui faire comprendre qu’ils ne sont intéressés que par «la manifestation de la vérité», rapporte «Le Quotidien».
Bachir Diawara a alors répondu que les gendarmes ne sont pas ses adversaires, les juges non plus. «J’ai confiance en la Cour, c’est pourquoi je viens ici… C’est vrai que je suis vindicatif. Je défends mes idées avec dignité, mais je n’ai jamais manqué de respect ou fait preuve d’indiscipline à l’endroit de quelqu’un. D’ailleurs, je n’aime pas qu’on me fasse des remontrances», dit-il, courtois.
Antoine Diome, le substitut du Procureur spécial de conclure : «Ce lieu (le tribunal) est un endroit commun à tous les Sénégalais. Le manquer de respect, c’est manquer de respect à soi-même».
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