Pape Aly Guèye et Myna-Distribution restent la dernière actualité sortie du cadre médiatique des scandales et ajoutée au «rôle» judiciaire. Une des affaires que le journaliste Abdou Latif Coulibaly et son journal La Gazette avaient pourtant révélées, entre 2009 et 2011. Mais ces affaires n’ont jamais connu des suites judiciaires ou ont été tout simplement rangées aux oubliettes. Aujourd’hui, tous ces dossiers refont surface dans le cadre des enquêtes sur l’enrichissement illicite ou des audits. Voilà ce qui n’est pas loin de ce que le ministre de la promotion de la Bonne gouvernance aurait qualifié de «ridicule». Ce qu’il a démenti. On aurait dit comme Joe Gaye : Et si Latif avait raison ! Mais ici, c’est que Latif a eu raison.
Loin de refaire le film de Joseph Gaï Ramaka : Et si Latif avait raison ! Sauf que les interrogations du ministre de la promotion de la Bonne gouvernance sur le fonctionnement de la justice demeurent valables. «La justice présente beaucoup de manquements. La justice de notre pays, je suis au regret de le dire, est ridicule.» Ce sont les propos que M. Coulibaly aurait tenus. Il avait repréciser ses propos, «sortis de leur contexte», indiquant s’être limité seulement à «relever quelques anomalies sur le fonctionnement de la justice dans le temps». L’Union des magistrats sénégalais (Ums) avait jugé la «main» de Abdou Latif Coulibaly trop lourde, surtout venant d’un membre du gouvernement et avait exigé des excuses de sa part.
Mais le journaliste au pouvoir, dans son communiqué de précision, a bien fait de revenir plus clairement encore dans ce qui apparaît comme des convictions fortes qui méritent qu’on s’y arrête. Au regard des dossiers jadis confinés à de (simples) biscuits médiatiques, aujourd’hui de vrais scandales judiciarisés, il convient de reconnaître, non pas que la justice est «ridicule» mais, elle est au moins inconséquente, incohérente.
Les raisons de Abdou Latif Coulibaly
«(…J’ai fait observer que plusieurs faits faisant l’objet de procédures aujourd’hui, ont été portés à la connaissance du service public de la justice antérieurement, sans qu’aucune réaction appropriée n’ait été enregistrée pour les élucider», a rappelé le ministre Coulibaly. Pour qui également, «des rapports d’audits ont été finalisés sans que des informations judiciaires n’aient été ouvertes pour permettre aux Sénégalais d’y voir plus clair (…) Ce qui fait que plusieurs personnes ont été reconnues coupables de diffamation et condamnées par la justice pour des révélations faites sur des actes de mauvaise gestion». Le journaliste s’est voulu plus clair puisqu’il s’agit bien sûr de lui et de son journal La Gazette, plusieurs fois attraits devant la barre pour avoir dénoncé des actes de corruption, prévarication, de mal gouvernance tout court.
La justice donc, au lieu de s’autosaisir pour y voir plus clair, brandit le glaive qui, pourtant à lui seul, ne symbolise pas le sceau de la «grande Dame». Dans Introduction générale au droit : Pour une approche éthique (version numérique), Xavier Labbée, étudiant «le sens des symboles et des mots», explique : «Le glaive est le symbole de la force, presque synonyme de violence. (…) La balance symbole de ce qui est juste, un instrument de mesure.» C’est-à-dire de «l’équilibre en pesant le pour et le contre». Les acteurs de la justice préfèrent «s’occuper» des accusateurs plutôt que des accusés. C’est ce que M. Coulibaly qualifie de «décalage dans le temps de l’action de la justice» en faisant remarquer qu’«aujourd’hui, avec le temps, la même justice met en cause des personnes à qui, elle avait alloué auparavant des dommages et intérêts à la charge de leurs accusateurs-citoyens». Le Quotidien déroule le film des affaires logées dans cette remarque foudroyante pour les acteurs de la justice mais, une vérité difficilement démontable. Toutes au cœur des enquêtes sur l’enrichissement illicite ou sur des actes de mauvaise gestion.
Affaire Sudatel et la plainte de Thierno Ousmane Sy
Une histoire de rétro-commissions suspectes dans l’octroi de la troisième licence téléphonique ressort des tiroirs du Parquet de Dakar, en novembre dernier. L’ancien conseiller du Président Wade, Thierno Ousmane Sy, cité dans ce dossier avait gagné son procès en faisant condamner les auteurs des articles de ce numéro de La Gazette. C’est aujourd’hui, et aujourd’hui seulement, sous le prétexte d’un nouveau régime de «rupture» jusque dans la justice, que le plaignant s’assoit à la place de l’accusé. Et voilà des questions, qui auraient dû être posées à M. Sy, s’invitent à son face-à-face avec le substitut du procureur. «Avez-vous reçu de M. Kéba Keinde la somme de 10 millions de dollars Us (Ndlr : 20 milliards de F Cfa) ? Si oui à quel titre ?» Incroyable ! Comme s’il s’agissait d’une nouvelle affaire ! L’on arguera que c’est M. Sy qui avait porté plainte et que c’était au journaliste d’apporter les preuves de ses allégations. Vrai, mais sauf qu’il est du devoir du Parquet, en particulier, de s’autosaisir pour faire la lumière sur cette affaire que d’aucuns avaient qualifiée de «scandale du siècle».
Affaire Suneor et la plainte de Jaber
La Gazette de Abdou Latif Coulibaly écrivait sur deux numéros en mai 2010 : «Abbas Jaber a décidé, selon nos sources, de liquider 80 % du patrimoine foncier de la Suneor. Cette décision, en totale contradiction avec le protocole qui le lie à l’Etat du Sénégal, va permettre au patron d’Advens d’empocher plus de 165 milliards de F Cfa. Alors qu’il avait acheté la Sonacos à seulement 8 milliards. Aujourd’hui, Jaber est en négociation avancée avec Dubaï Port World intéressée par une bonne partie des terres.» Dans un autre numéro, en juin 2010, l’hebdomadaire titrait : «Vente de Suneor : main basse sur 165 milliards de francs Cfa.» Voilà ce qui valut à son directeur de publication et aux auteurs des articles six mois assortis de sursis et une amende. Le Tribunal confirmera cette condamnation.Abdou Latif Coulibaly déclarait devant les juges que le souci de son journal était «d’informer et d’attirer l’attention particulière des citoyens sur la gestion de cette entreprise». C’est pour cette raison que la justice devait saisir cette alerte et s’autosaisir pour que cette affaire Suneor, encore non élucidée, ne fasse pas tache d’huile dans les autres entreprises. Et au nom de la «cause nationale légitime absolue», comme il le disait. Et le journaliste était convaincu d’une chose : «Si Abass Jaber n’était un proche du président de la République (Abdoulaye Wade), il n’aurait jamais gagné cette privatisation de la Suneor.» La justice semble lui donner raison en mettant la Suneor sur la liste d’or des enquêtes sur l’enrichissement illicite. Et la Section de recherches de la gendarmerie s’est réveillée un jour pour s’intéresser à ce qui avait été révélé depuis deux ans et, en même temps, sur son jet privé, devenu un temps, une «propriété» du fils du Président Wade, Karim.
Ndèye Khady Diop et Ndèye Maguette Mboup sur les 3 milliards
Le journal Libération avait titré, la semaine dernière : «Wade mouillé dans un détournement de 2,9 milliards F Cfa au ministère de Ndèye Khady Diop.» Une Ndèye en cache une autre : c’est Ndèye Maguette Mboup, la sœur de Serigne Mboup. Un pactole débloqué «sur instruction» de l’ancien Président, Abdoulaye Wade. Une affaire qui atterrit à la Section de recherches après que la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) a retenu «l’irrégularité» de ce marché qui sentait une odeur de «détournement de deniers publics». Seulement, cette affaire est âgée de presque deux ans. Le journal de Abdou Latif Coulibaly avait, en effet, découvert le pot aux roses en février 2011 et parlait de 2 milliards 963 millions de F Cfa, plus précisément, commis le 3 août 2010 et avec force-détails sur le modus operandi. La Gazette écrivait : «Le ministre de la Justice qui a également été informé par le Parquet de Dakar, ne semble nullement décidé à bouger dans cette affaire. Nous avons obtenu copie de plusieurs documents établis aux fins de renseignements pour le compte des autorités. Mais, la justice ne bouge pas encore dans cette affaire.» Pourtant, elle peut bouger puisque, dit-on, la tutelle peut lui demander de poursuivre et non l’interdire de le faire. C’est aujourd’hui (encore) seulement que la justice veut bouger.
La «Part de vérité» de l’Ige sur l’Artp
Le journal L’Observateur informait il y a quelques semaines que le chef de l’Etat avait signé un décret déclassifiant les rapports de 2007 et 2008 de l’Artp, qui avaient épinglé plusieurs responsables de l’organe. La Gazette avait déjà livré la «part de vérité», pour reprendre le titre du livre-entretien d’un des mis en cause dans cette affaire, Pr. Abdoulaye Sakho. Une affaire qui date de septembre 2009, ébruitée par l’Inspection générale d’Etat. Abdou Latif Coulibaly et son équipe révélaient : «C’est le Président lui-même, ou du moins les services qui lui sont rattachés, qui a envoyé les vérificateurs des comptes publics contrôler l’Artp. A la suite, ces derniers lui ont produit un rapport accablant contre l’équipe dirigeante de l’Agence. 1,6 milliard ont fait l’objet de détournement de deniers publics avéré, établi par l’Inspection générale d’Etat (Ige). Aussi, le président de la République a-t-il été saisi par une note de transmission dudit rapport, en date du 3 juin 2008, l’informant qu’un détournement portant sur 1 milliard 600 millions a été commis par les dirigeants de l’Artp.» Le journaliste ajoutait : «L’Ige lui (la justice) a recommandé de faire ouvrir une information judiciaire, aux fins de faire traduire devant la justice les coupables. Depuis deux ans que cette note lui a été transmise, le chef de l’Etat n’en a rien fait», indiquait le magazine.
«Contes et mécomptes de l’Anoci»
Karim Wade et Abdoulaye Baldé, le tandem de la gestion du sommet de l’Oci, sont sur la liste des gendarmes de Colobane. Le premier défile encore devant eux, alors que le second vient de perdre son immunité parlementaire. Ils devront tous les deux s’expliquer sur leur gestion de cette agence à sous. Mais, ce n’est que la suite des Contes et mécomptes de l’Anoci, titre du livre de Abdou Latif Coulibaly, qui leur vaut aujourd’hui ces déboires.
17 Commentaires
Diengg
En Janvier, 2013 (12:45 PM)Ptjmkdr
En Janvier, 2013 (12:52 PM)Qui..
En Janvier, 2013 (12:55 PM)Ce Trosième Reveil Est Bon
En Janvier, 2013 (12:57 PM)Reply_author
En Décembre, 2023 (10:01 AM)Dc
En Janvier, 2013 (13:00 PM)Diop
En Janvier, 2013 (13:14 PM)Deuvend Tu Le Pense Vraiment
En Janvier, 2013 (13:16 PM)Paix et repos éternels au Colonel Mouammar Kadhafi, à ses fils et petits enfants assassinés pour avoir développé la Libye et donné un meilleur niveau de vie que dans la plupart des pays de l’Occident à leur peuple. Courage à Laurent GBAGBO agressé, humilié devant le corps sans vie de milliers de jeunes ivoiriens puis déporté à la Hayes pour avoir tenté de dire non au projet français de négation de la souveraineté de son pays.
Nous voici alors en 2013. Les plaies de 2011et 2012 sont béantes. L’ennemi rode et défie toute logique morale sur la terre de nos ancêtres, notre héritage. Il fait acte de triomphalisme en Libye et en Côte d’Ivoire. Et son arrogance, son mépris, son déni de notre droit à la vie, au bien être et à la souveraineté vraie de nos peuples, nous indique clairement qu’il n’entend pas renoncer à son odyssée fasciste en Afrique.
Mais les bombes larguées en Côte d’Ivoire pour installer le faux et piller sans aucune règle ce pays, les bombes larguées en Libye pour détruire une économie florissante et un des piliers de l’indépendance économique de l’Afrique, ont tonné si fort, que l’Afrique s’est réveillée. Pour la troisième fois de son histoire. D’un si long et insouciant sommeil qui l’a toujours desservie.
Alors tremblante Afrique réveillée qui cherche ses nouveaux repères, je voudrais te saluer et te rassurer !
Ne crains point digne Afrique ! Tes réveils ont toujours été couronnés de succès. Même dans ce champ de ruine, au milieu de la putréfaction du corps de tes enfants tués gratuitement, ta victoire sera sans partage ! Parce que tes réveils sont toujours pleins d’espoir et finissent par un succès inébranlable !
Souviens-toi Afrique Mon Afrique. Tu as connu au moins 5 siècles de commerce triangulaire et de traite négrière. Tu as aussi connu au moins deux siècles de travaux forcés et de colonisation. Mais quand les bombes de la première puis celle de la deuxième guerre mondiale ont tonné dans tes oreilles, pendant que tes enfants servaient de chair à canon, ton premier réveil conduit alors par Houphouët-Boigny, Modibo Kéita, Léopold Sédar Senghor, Kwame Nkrumah, Sékou Touré et tous leurs autres dignes compagnons de lutte, a abouti aux Indépendances politiques africaines.
Ces indépendances induisaient l’exercice libre d’un certain nombre de droits. Le droit à l’autodétermination. Le droit au respect par les autres Nations de la souveraineté des nouveaux Etats nés du sang des peuples africains. Le droit à l’exercice des libertés individuelles. Mais la plupart de ces droits sont restées de simples professions de foi aux yeux du Négrier et du Colonisateur d’alors et, aussi manipulateur qu’il est, il a convaincu tes enfants qui ont conduit ton réveil, de confisquer les libertés civiques et politiques en imposant des systèmes de parti unique.
Mais suivez-moi très bien dignes filles et fils d’Afrique.
Cette fois-là, face aux systèmes de parti unique, l’Afrique n’attendra plus des siècles, mais juste quelques décennies pour connaître son deuxième réveil : celui de la lutte pour l’instauration du multipartisme.
Laurent GBAGBO pour la Côte d’Ivoire, Alpha Condé de la Guinée, Nicéphore Soglo du Bénin, Jean-Pierre Fabre et Gilchrist Olympio pour le Togo, pour ne citer que ceux-là, ont affronté avec tous les risques que cela comportait, des régimes autocratiques et dictatoriaux qui n’hésitèrent pas, dans certains pays, à ouvrir le feu sur les jeunes manifestants comme ce fut le cas au Cameroun où une répression menée le 26 mai 1990 contre une manifestation qui avait regroupé au moins 20 000 personnes réclamant le multipartisme a fait 6 morts.
Néanmoins, ce deuxième réveil fut aussi couronné de succès comme le premier. Le multipartisme a été instauré dans la quasi-totalité des pays africains dans les années 1990.
Mais était-ce un réveil qualitatif, ce deuxième réveil-là ? Ses résultats ont-ils été pleinement atteints ?
Je ne crois pas. Le but principal a été atteint : c’est le multipartisme. Mais il n’a pas été suivi immédiatement d’alternance politique dans la plupart des pays. La Côte d’Ivoire, la Guinée, le Cameroun, le Niger, le Gabon, le Togo, etc. ont connu le multipartisme sans alternance politique. Et quand une alternance s’est opérée comme ce fut le cas au Bénin, l’ancien régime a aussitôt repris le pouvoir au bout des 5 années qui ont suivi. C’est dire que quelque chose n’a pas marché à un certain moment du réveil. Quelle est-elle ? Nous y reviendrons dans une prochaine chronique.
Alors voici le troisième réveil de l’Afrique : celui du combat qui mène à l’Indépendance économique de nos Nations.
Mais ce réveil-ci est et sera beaucoup plus traumatisant que le deuxième et peut-être plus difficile que le premier ; car il touche le nerf de la guerre : le pouvoir économique.
Comme dans toutes les luttes, les acteurs sont nombreux ou très peu au départ. Au fil du temps, les rangs s’étoffent ou l’histoire opère des sélections naturelles. Au final, seuls les plus forts, les mieux préparés, les plus capables d’adaptation survivent et portent sur les fonts baptismaux, l’étendard de la victoire !
Alors nous y sommes. L’Afrique s’est réveillée. D’abord en Côte d’Ivoire. Ensuite elle parcourra l’Afrique tout entière. Les oligarchies, les régimes affidés, les fils indignes, les suppôts de l’Occident, les collabos de l’ennemi commun, tomberont l’un après l’autre et cette fois-ci, le triomphe s’accompagnera de changements majeurs : changements idéologiques, alternances et alternatives politiques, changements de relations diplomatiques, changements d’axes de partenariats économiques, changements de mentalités, changements sociologiques car dans chacun des Etats visités par ce nouveau réveil révolutionnaire, un citoyen nouveau naîtra. En Côte d’Ivoire, le Ministre Ahoua DON MELLO parle déjà de l’Ivoirien Nouveau dans un ouvrage visionnaire qu’il a écrit en 2010.
N’ayez donc peur de rien. Ne reculez devant rien. Défiez toutes les formes d’humiliations, d’intimidations, d’instrumentalisations internes, de mouvements à contre-courant, d’agressions, de tueries et massacres d’intimidation que ceux qui ont confisqué notre Indépendance économique tenteront de dresser sur notre chemin.
Acceptez les concessions qui font avancer l’Afrique. Refusez les compromissions qui visent à replonger l’Afrique dans un nouveau sommeil d’où il ne sortirait plus jamais.
Les temps on changé. Un Nouvel Ordre Mondial est en train de naître. Soyons fiers d’en être les dignes bâtisseurs !
Ce troisième réveil de l’Afrique est le bon ! Soyez fiers d’être Africains ! Le Monde sera à vos pieds !
Borniche
En Janvier, 2013 (13:29 PM)demandez a latif de s expliquer sur ce dossier avant de lancer des pierres contre d autres voleurs ils sont tous pareils wade tanor niass idy aminta tall landing tous a lechafaud .
seuls les jeunes pourront sortir ce pays de l orniere
Warkha
En Janvier, 2013 (13:35 PM)Diattara
En Janvier, 2013 (14:08 PM)Mais
En Janvier, 2013 (15:06 PM)en diamants ,te remplie les poches de billets de banque ,quelle sera ta reaction ?je le sais bien ....Xeme "le woyou a bien travailler "
Le Hibou
En Janvier, 2013 (15:10 PM)Uruma
En Janvier, 2013 (15:16 PM)Shang1
En Janvier, 2013 (16:08 PM)Addresse
En Janvier, 2013 (16:32 PM)Lipo
En Janvier, 2013 (17:43 PM)Père Vert
En Janvier, 2013 (19:33 PM)Participer à la Discussion