Accompagné de ses avocats, Lamine Diack, 87 ans, est arrivé à 07 h 30 au tribunal judiciaire de Paris où il encourt jusqu’à 10 ans de prison devant la 32e chambre correctionnelle, pour corruption active et passive, abus de confiance et blanchiment en bande organisée.
«J’ai une très mauvaise audition (…) un état de santé assez compliqué (…) mais je suis là», a lancé, en préambule, debout à la barre, l’homme aux cheveux blancs, lunettes fixées sur le nez à l’aide d’un épais élastique.
L’affaire avait précipité la chute de ce cacique du sport mondial aux mille vies, ancien sportif, puis politique, devenu le premier dirigeant non-européen de la Fédération internationale d’athlétisme (Iaaf, 1999-2015) et désormais accusé par le parquet national financier d’avoir mis en place «une véritable organisation criminelle».
A ses côtés, comparaissent l’un de ses anciens conseillers, l’avocat Habib Cissé, et l’ancien responsable du Service antidopage de l’Iaaf, Gabriel Dollé, jugés pour corruption passive.
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