Poursuivi pour coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner, A. Sow, un jeune berger, a plaidé coupable à la barre du Tribunal de grande instance de Louga. Le mis en cause, placé sous mandat de dépôt début octobre, a été jugé jeudi dernier.
«Les faits se sont déroulés le 29 septembre dernier au forage pastoral du village de Mbaye-Mbaye (commune de Gueun Sarr). Ce jour-là, pendant que j'abreuvais mon troupeau, [la victime qui a les mêmes initiales que l'accusé], accompagné[e] de deux de ses amis, est venu[e] vers moi pour se plaindre, affirme le prévenu, repris par L'Observateur. Auparavant, je leur avais demandé de ne plus mettre les pieds dans mon "kraal" après qu'ils ont volé des pastèques dans les champs appartenant aux paysans de Mpal.»
Sow persiste et signe : «Chaque nuit, ils profitaient de l'obscurité pour aller voler des pastèques. Puisqu'ils passaient toujours par mon campement, je leur ai demandé de ne plus salir ma réputation avec leur bassesse dans la mesure où les paysans qui ont l'habitude de suivre les traces de pas des voleurs, pourraient me confondre avec eux, puisqu'ils passent chez moi.»
Il soutient que ces derniers, qui «se sont sentis vexés par [ses] propos», l'ont «trouvé au forage» et «essayé de [le] provoquer». «[A. Sow] a été le premier à m'injurier en me traitant de lâche. Je lui ai rendu ses insanités. Nous avons commencé à nous quereller. Puis, [il a brandi un bâton pour m'en donner deux coups. Ne voulant pas qu'il me blesse, car il était très énervé, j'ai riposté en lui portant trois coups de machette. Il a été atteint à la main et au coude. Quand le sang a giclé, j'ai pris la fuite, parce que je ne voulais pas que ses camarades me tuent. Je me suis réfugié chez mon marabout», poursuit l'accusé. Qui sera cueilli suite au décès de la victime. Celle-ci ci, évacuée à bord d'un taxi-clando, a succombé à ses blessures au centre de santé de Sakal.
Le berger fait son mea culpa. «Je regrette bien les faits. Je ne voulais pas le tuer», a-t-il répété, face au juge. Me Nfamara Mané, avocat de la partie civile, doute de ses remords. La robe noire, se basant sur «le certificat de genre de mort faisant état d'une mort violente par arme blanche», estime que l'accusé avait «l'intention de tuer sa victime».
Me Sidy Seck, avocat de la défense, conteste, soutenant que la partie atteinte [main] n'est pas sensible» et «si les secours avaient été organisés à temps, la victime ne serait pas décédée».
Un argument écarté par le Parquet. Qui, «convaincu de la culpabilité» du prévenu, a requis cinq ans de prison. Sow a été finalement condamné à deux ans de prison, tranche le journal du Groupe futurs médias.
«Les faits se sont déroulés le 29 septembre dernier au forage pastoral du village de Mbaye-Mbaye (commune de Gueun Sarr). Ce jour-là, pendant que j'abreuvais mon troupeau, [la victime qui a les mêmes initiales que l'accusé], accompagné[e] de deux de ses amis, est venu[e] vers moi pour se plaindre, affirme le prévenu, repris par L'Observateur. Auparavant, je leur avais demandé de ne plus mettre les pieds dans mon "kraal" après qu'ils ont volé des pastèques dans les champs appartenant aux paysans de Mpal.»
Sow persiste et signe : «Chaque nuit, ils profitaient de l'obscurité pour aller voler des pastèques. Puisqu'ils passaient toujours par mon campement, je leur ai demandé de ne plus salir ma réputation avec leur bassesse dans la mesure où les paysans qui ont l'habitude de suivre les traces de pas des voleurs, pourraient me confondre avec eux, puisqu'ils passent chez moi.»
Il soutient que ces derniers, qui «se sont sentis vexés par [ses] propos», l'ont «trouvé au forage» et «essayé de [le] provoquer». «[A. Sow] a été le premier à m'injurier en me traitant de lâche. Je lui ai rendu ses insanités. Nous avons commencé à nous quereller. Puis, [il a brandi un bâton pour m'en donner deux coups. Ne voulant pas qu'il me blesse, car il était très énervé, j'ai riposté en lui portant trois coups de machette. Il a été atteint à la main et au coude. Quand le sang a giclé, j'ai pris la fuite, parce que je ne voulais pas que ses camarades me tuent. Je me suis réfugié chez mon marabout», poursuit l'accusé. Qui sera cueilli suite au décès de la victime. Celle-ci ci, évacuée à bord d'un taxi-clando, a succombé à ses blessures au centre de santé de Sakal.
Le berger fait son mea culpa. «Je regrette bien les faits. Je ne voulais pas le tuer», a-t-il répété, face au juge. Me Nfamara Mané, avocat de la partie civile, doute de ses remords. La robe noire, se basant sur «le certificat de genre de mort faisant état d'une mort violente par arme blanche», estime que l'accusé avait «l'intention de tuer sa victime».
Me Sidy Seck, avocat de la défense, conteste, soutenant que la partie atteinte [main] n'est pas sensible» et «si les secours avaient été organisés à temps, la victime ne serait pas décédée».
Un argument écarté par le Parquet. Qui, «convaincu de la culpabilité» du prévenu, a requis cinq ans de prison. Sow a été finalement condamné à deux ans de prison, tranche le journal du Groupe futurs médias.
1 Commentaires
Serere
En Novembre, 2024 (16:16 PM)Participer à la Discussion