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Serigne Bassirou Guèye s’est déchargé sur les avocats du maire de Dakar. Hier lundi, 6e jour de procès, le procureur de la République a démonté, pièce par pièce, les exceptions soulevées par la défense. « J’avoue que j’ai souffert durant trois jours pendant lesquels, on a déconstruit le droit. Je vais, en quelques mots, vous dire les obstacles soulevés par la défense pour ne pas aller au fond. Je peux le faire en 10 mn mais aussi en une minute pour vous montrer que ces exceptions sont irrecevables », a adressé à la Cour Serigne Bassirou Guèye, rapporte L’Observateur.
« Khalifa Sall a pris, je l’ai dit, je le répète et je le confirme. Ma wakhone, wakhate té dinako wakhaat », a-t-il insisté, convaincu de la culpabilité du maire de Dakar.
Sur l’irrecevabilité des exceptions de la défense, il s’est montré intransigeant. « Convenons nous que dans ce tribunal, c’est le droit qui doit primer. Les exceptions sont irrecevables et la défense s’est beaucoup trompée. L’article 376 dit que les exceptions tirées des nullités doivent être avant forclusion », tranche-t-il. Mais, à l’en croire, la défense a touché le fond. « Me Amadou Aly Kane dit que vous êtes saisis de fonds politiques, c’est une erreur de gestion, alors vous n’êtes pas compétents. Si le tribunal était d’accord avec lui, alors on ne parlerai plus d’exceptions, mais ce sera la fin du procès », argumente-t-il. Il poursuit : « C’est une descente au fond. Me Khassimou Touré vous dit que le Conseil constitutionnel, saisi, se déclare incompétent. Ce n’est pas parce que cette juridiction s’est déclarée incompétente que vous le serez ».
30 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2018 (07:47 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (08:00 AM)Thimily
En Janvier, 2018 (08:01 AM)detourne.
Thimily
En Janvier, 2018 (08:01 AM)detourne.
Thimily
En Janvier, 2018 (08:01 AM)Thimily
En Janvier, 2018 (08:01 AM)Thimily
En Janvier, 2018 (08:01 AM)detourne.
Anonyme
En Janvier, 2018 (08:05 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (08:05 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (08:05 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (08:05 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (08:27 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (08:35 AM)Lumieres
En Janvier, 2018 (08:39 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (08:51 AM)Procureur
En Janvier, 2018 (09:11 AM)LAISSE TES GARDES DU CORPS ET ESSAIE DE PROMENER VERS MARCHE SAMEDI TU VAS VOIR QUE LES GENS T'ESTIMENT BIEN.
Anonyme
En Janvier, 2018 (09:15 AM)J'AVAIS AUSSI DIT QU'IL N'AVAIT PAS D' IMMUNITÉ, MAIS FINALEMENT IL EN A !!!!
J'AVAIS AUSSI DIT QU'IL N'AVAIT PAS D' IMMUNITÉ, MAIS FINALEMENT IL EN A !!!!
J'AVAIS AUSSI DIT QU'IL N'AVAIT PAS D' IMMUNITÉ, MAIS FINALEMENT IL EN A !!!!
Anonyme
En Janvier, 2018 (09:28 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (09:33 AM)Gose
En Janvier, 2018 (09:55 AM)Palais
En Janvier, 2018 (10:11 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (10:33 AM)Senegalais
En Janvier, 2018 (11:19 AM)Donc TRUMP A BEL ET BIEN RAISON DE NOUS QUALIFIER DE PAYS DE MERDE/SHITHOLE TOWNS merci au president TRUMP LE PORTE PAROLE DES AFRICAINS.
Anonyme
En Janvier, 2018 (11:30 AM)Anonyme
En Janvier, 2018 (12:27 PM)Anonyme
En Janvier, 2018 (12:34 PM)Anonyme
En Janvier, 2018 (12:55 PM)aussi, je ne commente pas
seulement son nom ne m'honore pas
Anonyme
En Janvier, 2018 (16:09 PM)Anonyme
En Janvier, 2018 (16:26 PM)ERIMPOST.COM Une fois n’est pas coutume. Une seule fois depuis son arrivée à la prison de Rebeuss, le 7 mars 2017, Khalifa Sall s’est départi de sa sérénité légendaire. Cela s’est passé le 21 janvier dernier, deux jours avant la reprise de son procès. La scène, tel que racontée à Yerimpost par un témoin oculaire, est tout un symbole. Quelques-uns de ses avocats et de ses très proches l’ont rencontré pour discuter avec lui de la stratégie de défense à adopter. Un de ses défenseurs l’a directement apostrophé: « Tu ne dois pas t’entêter à défendre des principes qui vont t’enfoncer. Si tu plaides une ignorance totale du circuit de l’argent qui t’était remis et des justificatifs fournis, tu déplaceras le procès. Il reviendra à tes collaborateurs de s’expliquer. Ce sont aujourd’hui tes co-accusés. S’ils pouvaient aujourd’hui te lâcher pour sauver leur tête, ils n’hésiteraient pas à le faire. » Piqué à l’orgueil, la voix tremblotante, le maire de Dakar est entré dans une colère noire et a asséné pareille réponse à son avocat: « Vous ne devez pas me défendre parce que vous ne me connaissez pas. Je suis un homme d’honneur, pas un traître. Ces fonctionnaires détenus sont des boucs émissaires. Ils ne sont qu’un prétexte pour m’atteindre. Ce sont des victimes collatéraux. Je ne vais pas les enfoncer. Si vous n’avez pas d’autre stratégie que celle-là, mieux vaut clore la réunion. » Ambiance…
Il a fallu toute l’habileté diplomatique de la seule femme présente pour calmer le maire qui s’était levé pour rejoindre sa cellule et l’amener à poursuivre la discussion. En se ravisant, il a lâché cette phrase en wolof tirée de ses tripes: « Gni ma indi fii dagnoo beug ma saalit. Douma leen ko may. Sama dignité dama koy gaardé. » A bon entendeur…
Kaolack
En Janvier, 2018 (18:17 PM)Participer à la Discussion