«Khalifa Sall est en train de sacrifier les autres. Il ne veut pas qu’on le juge et il ne veut pas, non plus, qu’on juge les autres. Ce n’est pas normal.» C’est la saillie poussée par Me Baboucar Cissé, avocat de l’État dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance.
Me Cissé fustige, dans les colonnes de Les Échos, la décision des avocats du maire de Dakar de saisir la Cour de justice de la Cedeao pour obtenir la suspension des poursuites contre leur client. Il y voit une manœuvre pour provoquer un nouveau renvoi du procès de Khalifa Sall et Cie le 23 janvier, date de la prochaine audience.
Mais c’est peine perdue, selon l’avocat de l’État : «Il n’y a aucun texte de la Cour de justice de la Cedeao qui permet à cette juridiction de sursoir aux poursuites. Le juge a été saisi par une ordonnance de renvoi et il va donc statuer sur cette affaire.»
La Cour de justice de la Cedeao doit se prononcer sur la requête de Khalifa Sall le 30 janvier.
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