«Bibo ne rentrera pas. Ils vont encore prolonger son séjour médical en France, aussi longtemps que nécessaire», jure l’avocat El Hadj Diouf sur le plateau de «Ça me dit mag» de la 2Stv. Invité de Pape Alé Niang, le tonitruant avocat a fait des révélations fracassantes et éventé une manipulation de l’opinion autour du limogeage du procureur spécial Alioune Ndao. Il met en cause le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et ex-avocat de Bibo Bourgi.
«Ils ont manipulé toute l’opinion», renchérit El Hadj Diouf selon qui le ministre de la Justice a manipulé «toute la presse avec ses journalistes» pour salir le procureur spécial. «Je n’ai pas vu le président (Macky Sall : ndlr) depuis plus de 6 mois, m’a révélé Alioune Ndao. Alors comment aurai-je pu demander les arrestations de Madické Niang, Abdoulaye Diop et autres, sans leur servir au préalable une mise en demeure? Et encore faudrait-il que leurs dossiers aient été transmis à la chambre d’instruction de la Crei», rapporte El Hadj Diouf qui cite des bribes d’une conversation qu’il a eue avec l’ex-procureur spécial, après son limogeage.
Dans ce dossier, «Macky Sall s’est fait manipuler», révèle l’avocat qui rappelle et précise: «Alioune Ndao ne peut emprisonner personne. Parce que les gens ne connaissent pas le droit, on en profite pour abuser de leur méconnaissance. (...) Ils ont voulu humilier Alioune Ndao qui a œuvré pendant près de deux ans sur ce dossier (le dossier Karim Wade : ndlr). Ndao a beaucoup de mérite. D’ailleurs c’est la raison pour laquelle ce poste lui a été confié. Parce qu’on sait qu’il est incorruptible», tranche-t-il.
«Cette cour (la Crei : ndlr) n’est pas bonne. Il faut faire vite et évacuer les dossiers», aurait soufflé un jour, Sidiki Kaba, à Alioune Ndao, justement au sujet de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) dont il est devenu le patron, aujourd’hui.
Voir un extrait de l’entretien
42 Commentaires
Dandy
En Novembre, 2014 (12:16 PM)B
En Novembre, 2014 (12:24 PM)Ams
En Novembre, 2014 (12:27 PM)Deçu
En Novembre, 2014 (12:41 PM)El Diouf A Raison
En Novembre, 2014 (12:58 PM)Le malheur et ce qui est grave est que Maitre SIDIKI KABA le ministre de la justice actuel était l'avocat de Bibo bourgi un des complots de Karim WADE. L'heure est grave chers compatriotes.
Chers sénégalais, soyons raisonnable et on demande la démission de Sidiki KABA.
Lu
En Novembre, 2014 (12:58 PM)Limogeage de Alioune Ndao: L’ex-Procureur de la CREI est-il victime de sa fidélité à l’ex PM ?
Le Magistrat Alioune NDAO, nommé Procureur de la CREI par les soins de Madame Mimi Toure, ex Ministre de la Justice, « Maître des poursuites », a fait preuve de zèle extraordinaire dans la traque des biens mal acquis, qui reflétait amplement la fermeté avec laquelle son mentor pilotait le dossier.
Limogeage de Alioune Ndao: L’ex-Procureur de la CREI est-il victime de sa fidélité à l’ex PM ?
Durant toute la période du magistère de Madame Mimi Touré comme Ministre de la Justice, la Dame de « fer », avait son « bras de fer » en la personne du Magistrat Alioune NDAO, dont la fermeté et la détermination dans la traque des biens mal acquis, suscitaient l’admiration des partisans de la reddition des comptes, tout en semant le désarroi dans les rangs des principaux dirigeants de régime déchu du Président Wade.
La migration de Madame Mimi Touré, du Ministère de la Justice, à la Primature, généralement perçue comme une reconnaissance de son sens élevé de l’Etat dans la gestion des dossiers de la traque des biens mal acquis, renforçait la détermination du Procureur dans son travail d’instruction des dossiers des personnes présumées coupables.
Mais entre temps, le Procureur NDAO voyait le Ministère de la Justice, changer de main, avec l’arrivée d’un Avocat «Droit de l’Hommiste », plus regardant dans le respect des procédures d’instruction, notamment dans l’appréciation de « l’opportunité des poursuites ».
C’est ainsi que s’installait rapidement un malaise entre le nouveau « Maître des poursuites » et son Procureur, qui n’avait pas pris la pleine mesure des implications de ce changement, dans la gestion des procédures.
En effet, l’ « Avocat », dont toute la carrière professionnelle était axée dans la défense du Droit, prenait la place d’une « Politique », qui était réputée par son intransigeance à l’égard de ses adversaires politiques, surtout lorsqu’ils sont présumés coupables d’enrichissement illicite.
Le Procureur Alioune NDAO n’a pas su adapter son mode de traitement « zélé » de ses dossiers, au nouveau contexte, qui devait le rendre plus regardant dans sa gestion des poursuites, et surtout, plus attentif à la manière dont le nouveau Maître des poursuites entendait qu’il le fasse.
Tant que son mentor était encore politiquement tout puissant à la tête de la Primature, il se croyait libre de continuer sa manière de faire son travail, sans égard aux observations que lui faisait le nouveau Ministre de la Justice, en poussant même son outrecuidance jusqu’à lui réclamer systématiquement des « instructions écrites », avant de se conformer, à contre cœur, à ses instructions.
Mais le limogeage de son mentor de la Primature, dans les conditions humiliantes que l’on sait, et l’atmosphère de rébellion qu’elle a entretenu envers le Chef de l’Etat, ont dû le « révolter » à tel point, jusqu’à pousser son esprit « d’ indépendance » à l’égard du Maître des poursuites, à défier même les instructions du Chef de l’Etat, dans l’opportunité d’ouvrir une procédure judiciaire avant les élections locales, à l’encontre de Baldé, Maire sortant de l’Opposition, pour éviter toute interprétation politique de cette action judiciaire.
De même, son intransigeance dans la prise en compte du dossier médicale de Bourgi lors du démarrage du procès de Karim, avait étonné beaucoup de monde, y compris les partisans fermes de la reddition des comptes, même si son comportement était à la mesure du dilatoire de la Défense pour empêcher la tenue du procès.
De «guerrier» contre l’impunité que le créditait l’opinion, il devenait « inhumain » dans son comportement face à la nécessité de la comparution de Bourgi, même en civière !
Cela lui faisait perdre beaucoup de sympathisants, tout en donnant l’impression d’un « acharnement judiciaire » contre Karim, que la Défense a largement exploité afin de gagner la compassion des populations envers Bourgi, et par ricochet, envers leur client.
C’est dans cette période que fleurissaient des « sondages » donnant Karim au second tour des élections présidentielles, avec des chances de battre le Président sortant au second tour, dans le but évident de faire passer dans l’opinion, le procès contre Karim comme étant un artifice politique pour lui barrer la route aux Présidentielles de 2017.
Mais, ce qui aurait fait perdre définitivement au Procureur, la confiance du Maître des poursuites et du Chef de l’Etat, serait lié à ses nouvelles tentatives d’ouverture des instructions à l’encontre de hautes personnalités du régime déchu de Wade, sans en référer au Maître des poursuites, alors que le procès de Karim se gérait laborieusement.
Ces nouvelles initiatives allaient donner l’occasion à l’Opposition, de tenter de vicier encore davantage l’atmosphère, pour jeter le doute sur la culpabilité présumée de Karim.
Ainsi, à « l’insubordination » caractérisée du Procureur, s’ajoutait une suspicion d’amalgame des « affaires », perçue comme un «projet de sabotage » de la traque des biens mal acquis, par le sentiment de « cafouillage » , et même de « confusion » que son initiation unilatérale ne manquerait pas de produire dans l’opinion, sous l’effet d’une forte dose de propagande de la Dépense et du PDS.
Son limogeage, en plein procès de Karim, a donc surpris plus d’un, mais paradoxalement pour les non avertis, n’a pas réjoui outre mesure la Défense, dont certains des ténors l’ont mal apprécié publiquement!
L’on est même surpris que les Avocats de Karim n’aient pas demandé une liberté provisoire pour leur client, du fait de ce changement de Procureur en plein procès !
Le Procureur Alioune NDAO a donc était victime de sa fidélité à « l’intransigeance » dans la gestion des procédures judiciaires, jusqu’au zèle, qu’il a héritée de son mentor, du temps de sa toute puissance.
Cet épisode de l’ascension et de la déchéance du Procureur NDAO, avec le malaise qu’elles ont produit chez les partisans de la traque des biens mal acquis, et au sein des plus hautes autorités du pays, traduisent, en fait, les dégâts collatéraux de l’assujettissement du Pouvoir Judiciaire au Pouvoir Exécutif.
Dans un Pouvoir Judiciaire indépendant, comme le préconise l’Avant projet de Réforme des Institutions par la CNRI, un tel comportement de Procureur n’aurait pas pu avoir lieu, et le cas échéant, son limogeage soulagerait plus qu’il ne gênerait le Pouvoir Exécutif et l’opinion publique.
Donc, plus que jamais, l’adoption des propositions de Réforme de la CNRI, est le gage d’une gestion sereine des poursuites judiciaires, qui ne seront plus susceptibles d’être suspectées d’être motivées par des soucis de règlements de comptes politiques entre adversaires.
L’aventure du Procureur NDAO appelle donc notre pays à tourner rapidement la page dans ce sens.
Ibrahima SENE, PIT/SENEGAL
Suite
En Novembre, 2014 (13:00 PM)Mais entre temps, le Procureur NDAO voyait le Ministère de la Justice, changer de main, avec l’arrivée d’un Avocat «Droit de l’Hommiste », plus regardant dans le respect des procédures d’instruction, notamment dans l’appréciation de « l’opportunité des poursuites ».
C’est ainsi que s’installait rapidement un malaise entre le nouveau « Maître des poursuites » et son Procureur, qui n’avait pas pris la pleine mesure des implications de ce changement, dans la gestion des procédures.
En effet, l’ « Avocat », dont toute la carrière professionnelle était axée dans la défense du Droit, prenait la place d’une « Politique », qui était réputée par son intransigeance à l’égard de ses adversaires politiques, surtout lorsqu’ils sont présumés coupables d’enrichissement illicite.
Le Procureur Alioune NDAO n’a pas su adapter son mode de traitement « zélé » de ses dossiers, au nouveau contexte, qui devait le rendre plus regardant dans sa gestion des poursuites, et surtout, plus attentif à la manière dont le nouveau Maître des poursuites entendait qu’il le fasse.
Tant que son mentor était encore politiquement tout puissant à la tête de la Primature, il se croyait libre de continuer sa manière de faire son travail, sans égard aux observations que lui faisait le nouveau Ministre de la Justice, en poussant même son outrecuidance jusqu’à lui réclamer systématiquement des « instructions écrites », avant de se conformer, à contre cœur, à ses instructions.
Mais le limogeage de son mentor de la Primature, dans les conditions humiliantes que l’on sait, et l’atmosphère de rébellion qu’elle a entretenu envers le Chef de l’Etat, ont dû le « révolter » à tel point, jusqu’à pousser son esprit « d’ indépendance » à l’égard du Maître des poursuites, à défier même les instructions du Chef de l’Etat, dans l’opportunité d’ouvrir une procédure judiciaire avant les élections locales, à l’encontre de Baldé, Maire sortant de l’Opposition, pour éviter toute interprétation politique de cette action judiciaire.
De même, son intransigeance dans la prise en compte du dossier médicale de Bourgi lors du démarrage du procès de Karim, avait étonné beaucoup de monde, y compris les partisans fermes de la reddition des comptes, même si son comportement était à la mesure du dilatoire de la Défense pour empêcher la tenue du procès.
De «guerrier» contre l’impunité que le créditait l’opinion, il devenait « inhumain » dans son comportement face à la nécessité de la comparution de Bourgi, même en civière !
Cela lui faisait perdre beaucoup de sympathisants, tout en donnant l’impression d’un « acharnement judiciaire » contre Karim, que la Défense a largement exploité afin de gagner la compassion des populations envers Bourgi, et par ricochet, envers leur client.
C’est dans cette période que fleurissaient des « sondages » donnant Karim au second tour des élections présidentielles, avec des chances de battre le Président sortant au second tour, dans le but évident de faire passer dans l’opinion, le procès contre Karim comme étant un artifice politique pour lui barrer la route aux Présidentielles de 2017.
Mais, ce qui aurait fait perdre définitivement au Procureur, la confiance du Maître des poursuites et du Chef de l’Etat, serait lié à ses nouvelles tentatives d’ouverture des instructions à l’encontre de hautes personnalités du régime déchu de Wade, sans en référer au Maître des poursuites, alors que le procès de Karim se gérait laborieusement.
Ces nouvelles initiatives allaient donner l’occasion à l’Opposition, de tenter de vicier encore davantage l’atmosphère, pour jeter le doute sur la culpabilité présumée de Karim.
Ainsi, à « l’insubordination » caractérisée du Procureur, s’ajoutait une suspicion d’amalgame des « affaires », perçue comme un «projet de sabotage » de la traque des biens mal acquis, par le sentiment de « cafouillage » , et même de « confusion » que son initiation unilatérale ne manquerait pas de produire dans l’opinion, sous l’effet d’une forte dose de propagande de la Dépense et du PDS.
Son limogeage, en plein procès de Karim, a donc surpris plus d’un, mais paradoxalement pour les non avertis, n’a pas réjoui outre mesure la Défense, dont certains des ténors l’ont mal apprécié publiquement!
L’on est même surpris que les Avocats de Karim n’aient pas demandé une liberté provisoire pour leur client, du fait de ce changement de Procureur en plein procès !
Le Procureur Alioune NDAO a donc était victime de sa fidélité à « l’intransigeance » dans la gestion des procédures judiciaires, jusqu’au zèle, qu’il a héritée de son mentor, du temps de sa toute puissance.
Cet épisode de l’ascension et de la déchéance du Procureur NDAO, avec le malaise qu’elles ont produit chez les partisans de la traque des biens mal acquis, et au sein des plus hautes autorités du pays, traduisent, en fait, les dégâts collatéraux de l’assujettissement du Pouvoir Judiciaire au Pouvoir Exécutif.
Dans un Pouvoir Judiciaire indépendant, comme le préconise l’Avant projet de Réforme des Institutions par la CNRI, un tel comportement de Procureur n’aurait pas pu avoir lieu, et le cas échéant, son limogeage soulagerait plus qu’il ne gênerait le Pouvoir Exécutif et l’opinion publique.
Donc, plus que jamais, l’adoption des propositions de Réforme de la CNRI, est le gage d’une gestion sereine des poursuites judiciaires, qui ne seront plus susceptibles d’être suspectées d’être motivées par des soucis de règlements de comptes politiques entre adversaires.
L’aventure du Procureur NDAO appelle donc notre pays à tourner rapidement la page dans ce sens.
Ibrahima SENE, PIT/SENEGAL
Suite
En Novembre, 2014 (13:02 PM)Tant que son mentor était encore politiquement tout puissant à la tête de la Primature, il se croyait libre de continuer sa manière de faire son travail, sans égard aux observations que lui faisait le nouveau Ministre de la Justice, en poussant même son outrecuidance jusqu’à lui réclamer systématiquement des « instructions écrites », avant de se conformer, à contre cœur, à ses instructions.
Mais le limogeage de son mentor de la Primature, dans les conditions humiliantes que l’on sait, et l’atmosphère de rébellion qu’elle a entretenu envers le Chef de l’Etat, ont dû le « révolter » à tel point, jusqu’à pousser son esprit « d’ indépendance » à l’égard du Maître des poursuites, à défier même les instructions du Chef de l’Etat, dans l’opportunité d’ouvrir une procédure judiciaire avant les élections locales, à l’encontre de Baldé, Maire sortant de l’Opposition, pour éviter toute interprétation politique de cette action judiciaire.
De même, son intransigeance dans la prise en compte du dossier médicale de Bourgi lors du démarrage du procès de Karim, avait étonné beaucoup de monde, y compris les partisans fermes de la reddition des comptes, même si son comportement était à la mesure du dilatoire de la Défense pour empêcher la tenue du procès.
De «guerrier» contre l’impunité que le créditait l’opinion, il devenait « inhumain » dans son comportement face à la nécessité de la comparution de Bourgi, même en civière !
Cela lui faisait perdre beaucoup de sympathisants, tout en donnant l’impression d’un « acharnement judiciaire » contre Karim, que la Défense a largement exploité afin de gagner la compassion des populations envers Bourgi, et par ricochet, envers leur client.
C’est dans cette période que fleurissaient des « sondages » donnant Karim au second tour des élections présidentielles, avec des chances de battre le Président sortant au second tour, dans le but évident de faire passer dans l’opinion, le procès contre Karim comme étant un artifice politique pour lui barrer la route aux Présidentielles de 2017.
Mais, ce qui aurait fait perdre définitivement au Procureur, la confiance du Maître des poursuites et du Chef de l’Etat, serait lié à ses nouvelles tentatives d’ouverture des instructions à l’encontre de hautes personnalités du régime déchu de Wade, sans en référer au Maître des poursuites, alors que le procès de Karim se gérait laborieusement.
Ces nouvelles initiatives allaient donner l’occasion à l’Opposition, de tenter de vicier encore davantage l’atmosphère, pour jeter le doute sur la culpabilité présumée de Karim.
Ainsi, à « l’insubordination » caractérisée du Procureur, s’ajoutait une suspicion d’amalgame des « affaires », perçue comme un «projet de sabotage » de la traque des biens mal acquis, par le sentiment de « cafouillage » , et même de « confusion » que son initiation unilatérale ne manquerait pas de produire dans l’opinion, sous l’effet d’une forte dose de propagande de la Dépense et du PDS.
Son limogeage, en plein procès de Karim, a donc surpris plus d’un, mais paradoxalement pour les non avertis, n’a pas réjoui outre mesure la Défense, dont certains des ténors l’ont mal apprécié publiquement!
L’on est même surpris que les Avocats de Karim n’aient pas demandé une liberté provisoire pour leur client, du fait de ce changement de Procureur en plein procès !
Le Procureur Alioune NDAO a donc était victime de sa fidélité à « l’intransigeance » dans la gestion des procédures judiciaires, jusqu’au zèle, qu’il a héritée de son mentor, du temps de sa toute puissance.
Cet épisode de l’ascension et de la déchéance du Procureur NDAO, avec le malaise qu’elles ont produit chez les partisans de la traque des biens mal acquis, et au sein des plus hautes autorités du pays, traduisent, en fait, les dégâts collatéraux de l’assujettissement du Pouvoir Judiciaire au Pouvoir Exécutif.
Dans un Pouvoir Judiciaire indépendant, comme le préconise l’Avant projet de Réforme des Institutions par la CNRI, un tel comportement de Procureur n’aurait pas pu avoir lieu, et le cas échéant, son limogeage soulagerait plus qu’il ne gênerait le Pouvoir Exécutif et l’opinion publique.
Donc, plus que jamais, l’adoption des propositions de Réforme de la CNRI, est le gage d’une gestion sereine des poursuites judiciaires, qui ne seront plus susceptibles d’être suspectées d’être motivées par des soucis de règlements de comptes politiques entre adversaires.
L’aventure du Procureur NDAO appelle donc notre pays à tourner rapidement la page dans ce sens.
Ibrahima SENE, PIT/SENEGAL
Suite
En Novembre, 2014 (13:03 PM)De «guerrier» contre l’impunité que le créditait l’opinion, il devenait « inhumain » dans son comportement face à la nécessité de la comparution de Bourgi, même en civière !
Cela lui faisait perdre beaucoup de sympathisants, tout en donnant l’impression d’un « acharnement judiciaire » contre Karim, que la Défense a largement exploité afin de gagner la compassion des populations envers Bourgi, et par ricochet, envers leur client.
C’est dans cette période que fleurissaient des « sondages » donnant Karim au second tour des élections présidentielles, avec des chances de battre le Président sortant au second tour, dans le but évident de faire passer dans l’opinion, le procès contre Karim comme étant un artifice politique pour lui barrer la route aux Présidentielles de 2017.
Mais, ce qui aurait fait perdre définitivement au Procureur, la confiance du Maître des poursuites et du Chef de l’Etat, serait lié à ses nouvelles tentatives d’ouverture des instructions à l’encontre de hautes personnalités du régime déchu de Wade, sans en référer au Maître des poursuites, alors que le procès de Karim se gérait laborieusement.
Ces nouvelles initiatives allaient donner l’occasion à l’Opposition, de tenter de vicier encore davantage l’atmosphère, pour jeter le doute sur la culpabilité présumée de Karim.
Ainsi, à « l’insubordination » caractérisée du Procureur, s’ajoutait une suspicion d’amalgame des « affaires », perçue comme un «projet de sabotage » de la traque des biens mal acquis, par le sentiment de « cafouillage » , et même de « confusion » que son initiation unilatérale ne manquerait pas de produire dans l’opinion, sous l’effet d’une forte dose de propagande de la Dépense et du PDS.
Son limogeage, en plein procès de Karim, a donc surpris plus d’un, mais paradoxalement pour les non avertis, n’a pas réjoui outre mesure la Défense, dont certains des ténors l’ont mal apprécié publiquement!
L’on est même surpris que les Avocats de Karim n’aient pas demandé une liberté provisoire pour leur client, du fait de ce changement de Procureur en plein procès !
Le Procureur Alioune NDAO a donc était victime de sa fidélité à « l’intransigeance » dans la gestion des procédures judiciaires, jusqu’au zèle, qu’il a héritée de son mentor, du temps de sa toute puissance.
Cet épisode de l’ascension et de la déchéance du Procureur NDAO, avec le malaise qu’elles ont produit chez les partisans de la traque des biens mal acquis, et au sein des plus hautes autorités du pays, traduisent, en fait, les dégâts collatéraux de l’assujettissement du Pouvoir Judiciaire au Pouvoir Exécutif.
Dans un Pouvoir Judiciaire indépendant, comme le préconise l’Avant projet de Réforme des Institutions par la CNRI, un tel comportement de Procureur n’aurait pas pu avoir lieu, et le cas échéant, son limogeage soulagerait plus qu’il ne gênerait le Pouvoir Exécutif et l’opinion publique.
Donc, plus que jamais, l’adoption des propositions de Réforme de la CNRI, est le gage d’une gestion sereine des poursuites judiciaires, qui ne seront plus susceptibles d’être suspectées d’être motivées par des soucis de règlements de comptes politiques entre adversaires.
L’aventure du Procureur NDAO appelle donc notre pays à tourner rapidement la page dans ce sens.
Ibrahima SENE, PIT/SENEGAL
Suite
En Novembre, 2014 (13:03 PM)Ainsi, à « l’insubordination » caractérisée du Procureur, s’ajoutait une suspicion d’amalgame des « affaires », perçue comme un «projet de sabotage » de la traque des biens mal acquis, par le sentiment de « cafouillage » , et même de « confusion » que son initiation unilatérale ne manquerait pas de produire dans l’opinion, sous l’effet d’une forte dose de propagande de la Dépense et du PDS.
Son limogeage, en plein procès de Karim, a donc surpris plus d’un, mais paradoxalement pour les non avertis, n’a pas réjoui outre mesure la Défense, dont certains des ténors l’ont mal apprécié publiquement!
L’on est même surpris que les Avocats de Karim n’aient pas demandé une liberté provisoire pour leur client, du fait de ce changement de Procureur en plein procès !
Le Procureur Alioune NDAO a donc était victime de sa fidélité à « l’intransigeance » dans la gestion des procédures judiciaires, jusqu’au zèle, qu’il a héritée de son mentor, du temps de sa toute puissance.
Cet épisode de l’ascension et de la déchéance du Procureur NDAO, avec le malaise qu’elles ont produit chez les partisans de la traque des biens mal acquis, et au sein des plus hautes autorités du pays, traduisent, en fait, les dégâts collatéraux de l’assujettissement du Pouvoir Judiciaire au Pouvoir Exécutif.
Dans un Pouvoir Judiciaire indépendant, comme le préconise l’Avant projet de Réforme des Institutions par la CNRI, un tel comportement de Procureur n’aurait pas pu avoir lieu, et le cas échéant, son limogeage soulagerait plus qu’il ne gênerait le Pouvoir Exécutif et l’opinion publique.
Donc, plus que jamais, l’adoption des propositions de Réforme de la CNRI, est le gage d’une gestion sereine des poursuites judiciaires, qui ne seront plus susceptibles d’être suspectées d’être motivées par des soucis de règlements de comptes politiques entre adversaires.
L’aventure du Procureur NDAO appelle donc notre pays à tourner rapidement la page dans ce sens.
Ibrahima SENE, PIT/SENEGAL
Fin
En Novembre, 2014 (13:04 PM)Dans un Pouvoir Judiciaire indépendant, comme le préconise l’Avant projet de Réforme des Institutions par la CNRI, un tel comportement de Procureur n’aurait pas pu avoir lieu, et le cas échéant, son limogeage soulagerait plus qu’il ne gênerait le Pouvoir Exécutif et l’opinion publique.
Donc, plus que jamais, l’adoption des propositions de Réforme de la CNRI, est le gage d’une gestion sereine des poursuites judiciaires, qui ne seront plus susceptibles d’être suspectées d’être motivées par des soucis de règlements de comptes politiques entre adversaires.
L’aventure du Procureur NDAO appelle donc notre pays à tourner rapidement la page dans ce sens.
Ibrahima SENE, PIT/SENEGAL
Peuls,
En Novembre, 2014 (13:10 PM)Lu
En Novembre, 2014 (13:11 PM)l’avocat de la défense, Me Amadou Sall a lancé un véritable défi à la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI). Il a déclaré que « si le procureur de la CREI prouvait l’existence d’un compte de Karim Wade contenant 47 milliards à Singapour, il est prêt à déchirer sa robe d’avocat et mettre fin à son métier d’avocat ». Un véritable défi auquel le procureur de la CREI ne pourra faire face car aucun compte n’existe à Singapour et l’ex ministre de la justice le sait
Baller
En Novembre, 2014 (13:17 PM)Sos
En Novembre, 2014 (13:23 PM)Ils font tout pour destabiliser le pays ...
Ils ont corrompus les journalistes pour mener le pays au chaos ...
Au secours la mafia et les fanc macons d un l ancien reigime sont parmi nous et mettent le pays a genoux ...
Il est temps de demasquer tous les traires qui sont parmi nous ...
Listo
En Novembre, 2014 (13:24 PM)Il accuse le minitre de la justice d'avoir manipulé et la presse, l'opinion et même Macky Sall, et finalement Alioune Ndao a été démis de ses fonctions.
En disant cela, Elhadj Diouf, avocat de Hissene Habre, et peut être pour régler son compte Sidiki Kaba, un de ceux,précisément qui se sont battus pour que Habre soit traduit en justice, Elhadj Diouf lui même est en train de manipuler l'opinion.
Nous ne savons nullement ce qui est reproché à Aliuone, s'il a commis des fautes, s'il a outrepassé ses prérogatives, mais Il est faux de subodorer que Alioune Ndao, a été démis par Macky Sall quand bien même, il lui reviendrait le décret, mettant fin à ses fonctions!
On peut s'émouvoir de la forme, du moment, de l 'opportunité, mais cela n'a aucune espèce d'importance, c'est le lot des hauts fonctionnaires et on le voit tous les jours au Conseil des ministres!
Lorsque j'ai comp que Alioune Ndao a été démis après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature, j'ai fait ce que chacun peut faire, en consultant le Net.
Ce Conseil, préside par le Chef de l'Etat, a pour vice président le ministre mais compte surtout et surtout 6 Hauts Magistrats, dont le le a Presiident de la Cour Suprême, le Président de..... etc : le sort de Alioune Ndao a été scellé a ce niveau, et certainement pour de Serieux motifs!
Peut on un instant imaginer que Sidiki Kaba puisse manipuler tout ce monde? Il faut tout de même être serieux!
Listo
En Novembre, 2014 (13:34 PM)Peut on un instant , imaginer, que Sidiki Kaba ait pu manipuler tout ce monde?
Il faut tout de même être sérieux et éviter d'être ridicule!
Baba
En Novembre, 2014 (13:42 PM)Dg
En Novembre, 2014 (13:54 PM)Y'a trop de choses pourries dans ce forum.
Dans les autres forums les gens parlent de choses sérieuses, on apprend toujours en les visitant et on a tout suite envie de revenir et de découvrir de nouvelles choses, alors qu'ici, que des conneries, insulte sur insulte; "cou gueneu niaw sa morom lamigne ngané qui laaa....!!!!"
Le monde avance et nous devons avancé avec lui. Parlons de choses sérieuses et important. Partageons nous des idées fortes et intéressantes... etc.
Je lance donc ce message à SENEWEB: "svp supprimer tout ce qui est insulte et incitation à la heine raciale"
Mounos
En Novembre, 2014 (14:09 PM)Mor
En Novembre, 2014 (14:10 PM)Deugue Rek
En Novembre, 2014 (14:15 PM)Kantar
En Novembre, 2014 (14:17 PM)@ Dg
En Novembre, 2014 (14:18 PM)Peuls,
En Novembre, 2014 (14:32 PM)Boy Lebou
En Novembre, 2014 (14:44 PM)Nga_ri
En Novembre, 2014 (15:24 PM)Bn Usa
En Novembre, 2014 (15:29 PM)Deug
En Novembre, 2014 (15:38 PM)Peuls,
En Novembre, 2014 (15:44 PM)Intéressé
En Novembre, 2014 (15:48 PM)Traitres
En Novembre, 2014 (16:35 PM)Ce sont des franc macons des mafieux etc...
Ils veulent conduire le pays au chaos ...
les traitres , dehors !!!!
Mtr
En Novembre, 2014 (17:31 PM)ON S EN FOUT DES ALIOUNE NDAO KABA WADE ET CONSORTS
SUR VOTRE QUERELLE DE BORNE FONTAINE
Wala
En Novembre, 2014 (17:50 PM)Mais Macky je commence a regretter .
Macky tu n'est pas elu pour faire du barra yeggo .
Futur
En Novembre, 2014 (18:57 PM)Zinoviev
En Novembre, 2014 (20:08 PM)Dabakh Le Citoyen
En Novembre, 2014 (20:23 PM)Cheikhtcisse
En Novembre, 2014 (20:58 PM)Lam
En Novembre, 2014 (21:44 PM)Un Passant
En Novembre, 2014 (01:05 AM)Avoir nommé Sidiky Kaba à la tête de la justice sénégalaise a été une grosse erreur de la part de Macky. Car voici un ministre de la justice qui, il y'a quelques mois auparavant était l'avocat qui défendait Bibo Bourgi.
Je me demande comment et pourquoi Macky a porté son choix sur Sidiky Kaba ?
Macky yoo, Sidiky yoo peuvent tromper et manipuler les sénégalais 1 fois, mais s'ils pensent pouvoir le refaire, ils se fourrent le doigt dans l'oeil car 2017 est déjà très proche et rien ne pourra empêcher leur passage sur les bancs du tribunal.
Si les révélations de Me Diouf sont vrais, cela signifie tout simplement que Macky a trahi et que 2017 est déjà perdu pour lui et que 2018 sera le début de l'ouverture des procés pour Macky et ses amis.
LE PEUPLE VOUS REGARDE ET VOUS LAISSE FAIRE. MAIS SACHEZ QU'ON NE SE MOQUE PAS DE LA REPUBLIQUE CAR ELLE EST AU DESSUS DE TOUS LES MAGOUILLEURS !!!!!
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En Novembre, 2014 (05:30 AM)Fara
En Novembre, 2014 (09:46 AM)Bravo Elhadji
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