
En attendant le délibéré du verdict tant attendu du scandale qui éclabousse la police, le commissaire divisionnaire Cheikhna Cheikh Saad Bouh Kéïta, est exposé à toutes sortes de représailles.
La Tribune de faire remarquer qu'entre le marteau des narcotrafiquants et l'enclume du camp qu'il accusait, l'ex-boss de l'Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) devrait sérieusement assurer ses arrières.
Cet homme, visiblement sans peur, avait déjà déclaré à qui voulait l'entendre son aptitude à faire face à toutes les situations. Mais sa vie est aujourd'hui sujette à de nombreux tumultes. Car outre le camp d'en face qui n'hésite pas à lui jeter des peaux de banane à tout moment, les narcotrafiquants ne sont pas du tout contents du déballage, sur la place publique, de cette affaire qui est en train de se répandre plus vite qu'une traînée de poudre dans le monde.
Kéïta n'ignore sans doute pas le risque encouru, notamment avec les criminels narcotrafiquants qui sont à la fois hyper–riche, mais également extrêmement violent.
Et à propos de l'Ocrtis actuellement au centre du scandale, une affaire de bris de scellés est lentement mais sûrement en train de remonter à la surface, pour servir de pièces à conviction dans l'enquête ouverte par l'inspection des services de sécurité (Iss).
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