
« Il a été dit dans cette Convention, on dit qu’il n’ya que des juges sénégalais, mais il faut lire les Conventions quand on les critique, il faut les lire pas à la diagonale mais en profondeur. Il est dit, en ce qui concerne l’instruction, que ce sont des juges sénégalais, et en ce qui concerne la présidence (des CAE-ndlr), ce sont des juges africains, parce que c’est une juridiction mixte», a-t-il soutenu sur les ondes de la radio Sud fm.
Sidiki Kaba se veut toutefois rassurant quant à la garantie d’un procès équitable.
Mieux, l’ancien dictateur tchadien a tout intérêt à être jugé par Dakar.
«Si Habré est jugé à Dakar, il ne sera jamais condamné à mort, car l’Etat du Sénégal a eu à supprimer la peine de mort, un crime d’Etat, cette injustice suprême qui ne règle aucun problème. Toute personne qui a un problème avec la justice sait que ces extrémités nous n’y arriverons pas», lâche-t-il, cité par nos confrères de Sud Quotidien.
Sidiki Kaba reste convaincu que «si le Sénégal abandonne le dossier Habré, il sera exécuté si son procès devait se passer chez lui, où un premier jugement l’avait déjà condamné à mort».
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