Près de deux semaines après la démission du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, le remaniement du gouvernement est attendu ce lundi. Il devrait toucher plusieurs postes ministériels.
Le remaniement du gouvernement est toujours attendu, près de deux semaines après la démission de Gérard Collomb. Après des tractations qui ont duré tout le weekend, il devrait être annoncé lundi 15 octobre dans la journée.
La composition de la nouvelle équipe gouvernementale pourrait être connue après le retour à Paris d’Edouard Philippe, qui assure l'intérim de Gérard Collomb au ministère de l'Intérieur. Il est ce matin à Nantes dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté. Mais il sera de retour dans la capitale à la mi-journée pour son déjeuner hebdomadaire à l'Élysée avec Emmanuel Macron, une occasion peut-être d'accorder une dernière fois leurs violons avant de recevoir le président sud-coréen dans l'après-midi.
"Faire les choses dans le calme"
Pourquoi autant de temps ? Comme l’a déclaré Emmanuel Macron dans un entretien à France 24, vendredi, à l’issue du sommet de la Francophonie, il veut "faire les choses dans le calme". "Quand on veut agir avec les gens, on prend le temps de les connaitre, de s’assurer qu’on pense les mêmes choses et de bien vérifier tous les éléments", a expliqué le chef de l’État. "Il faut faire les choses avec calme, avec méthode, au bon rythme. Le gouvernement est au travail. Aucun poste n'est vacant. Les choses avancent".
L'ENTRETIEN - Sur France 24, Emmanuel Macron juge l'affaire Khashoggi "très grave" https://t.co/cd6STTpOEp
— FRANCE 24 Français (@France24_fr) 12 octobre 2018
Comme le précise, le journal Le Monde, "le président a beaucoup consulté samedi et dimanche". "Il s’est entretenu avec Edouard Philippe, Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, et Christophe Castaner, le délégué général de La République en Marche. Il a également 'beaucoup' parlé avec François Bayrou, confie-t-on dans son entourage, et discuté avec le centriste Jean-Louis Borloo, ainsi qu’avec certains élus locaux", ajoute le quotidien.
Un duo Castaner-Péchenard?
Pour remplacer Gérard Collomb, qui a quitté la place Beauvau le 2 octobre, le nom de Christophe Castaner, délégué général de LREM, est celui qui revient avec le plus d'insistance. L'option consistant à associer à son profil très politique une personnalité extérieure a conduit différentes sources à citer l'hypothèse d'un duo avec l'ancien patron de la police nationale Frédéric Péchenard, un proche de Nicolas Sarkozy.
Parmi les sortants possibles figurent Françoise Nyssen (Culture), Jacques Mézard (Cohésion des Territoires) ou Stéphane Travert (Agriculture). Ce dernier, selon son entourage, pourrait prendre des responsabilités à LREM en cas d'entrée de Christophe Castaner place Beauvau. Les centristes du MoDem pourraient récupérer un ou deux portefeuilles, comme Marc Fesneau, leur chef de file à l'Assemblée, alors que les noms des ex-socialistes Juliette Méadel et Didier Guillaume sont également cités.
L'opposition n'a eu de cesse ces derniers jours de pointer le "conflit" qui opposerait Emmanuel Macron et Edouard Philippe sur l'architecture du prochain gouvernement, censée obéir à de savants équilibres portant sur la sensibilité politique (gauche/droite/centre), la parité hommes/femmes et le parcours (professionnels de la politique ou issus de la société civile). L'exécutif, sans n
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Anonyme
En Octobre, 2018 (11:48 AM)Participer à la Discussion