
Après une grève de 72 heures (20 au 22 mars), le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a décidé de remettre ça. "Nous allons dérouler notre deuxième plan d'actions à partir du jeudi 29 mars jusqu'au vendredi 30 mars 2018", annonce le secrétaire général du Sytjust, Aya Boun Malick Diop, sur la Rfm.
Déterminés à "défendre (leurs) intérêts matériels et moraux", les syndicalistes dénoncent le "dilatoire" du gouvernement. "Nous avons constaté depuis un certain temps ce qui nous parait comme une remise en cause de certains accords que le Sytjust avait trouvé avec (l'Etat) allant dans le sens de mettre quelques réformes sous forme de décret pour prendre en compte nos préoccupations les plus légitimes. Depuis quatre ans, nous courrons derrière ces réformes, signale Aya Boun Malick Diop. Apparemment il y a un dilatoire allant dans le sens de réduire à néant tous les efforts qui ont été déployés depuis lors."
Ce mouvement d'humeur ne risque-t-il pas de perturber la délibération du procès de Khalifa Sall, prévue vendredi ? Le secrétaire général du Sytjust indique que les préoccupations de ses camarades sont ailleurs : "C'est en dehors de nos préoccupations. Nous sommes des syndicalistes, nous ne sommes pas dans le domaine politique. Ce qui est sûr et certain, ce n'est que par pure coïncidence."
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