C'était redouté, les deux rencontres entre le bureau exécutif national et la ministre Aminata Touré n’ont rien donné. Les travailleurs de la justice sont restés inflexibles sur leurs revendications concernant la remise en cause de leurs fonds commun. Une idée que la Garde des Sceaux, leur ministre de tutelle Mimi Touré, tenterait de faire passer, selon le quotidien L'As.
Cette situation est d’autant plus inacceptable à leur niveau que les greffiers ne bénéficient pas d’indemnités de logement. Leur enlever les fonds communs, c’est les appauvrir considérablement, disent-ils. D'autant plus que leur indemnité de judicature est de seulement 140 000 francs contre 800 000 francs pour les magistrats.
N’ayant pas trouvé de terrain d’entente avec leur ministre de tutelle qui s’arc-boute sur sa position, les greffiers ont décidé de paralyser le fonctionnement de la justice aujourd’hui et demain.
Non seulement, ils entendent refuser de signer les décisions de justice rendues par les juges, mais en outre promettent-ils de ne point délivrer de décisions de justice.
Les travailleurs de la justice veulent ainsi augmenter la pression et obtenir des résultats avant les vacances judiciaires qui sont imminentes.
6 Commentaires
Khadyma
En Juillet, 2013 (14:57 PM)Nty
En Juillet, 2013 (15:09 PM)Azvt
En Juillet, 2013 (16:16 PM)Nguerelo
En Juillet, 2013 (18:28 PM)Poiy
En Juillet, 2013 (10:17 AM)Ok
En Juillet, 2013 (10:27 AM)L'Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR) "alerte sur la gravité des violences confessionnelles" survenues dans divers gouvernorats du pays depuis le 30 juin, date des grandes manifestations qui ont abouti au renversement par l'armée de M. Morsi, est-il indiqué dans un communiqué.
L'ONG fait notamment état de la mort de quatre coptes les 4 et 5 juillet dans le governorat de Louxor (Haute-Egypte), dans des actes de vengeance après le décès d'un musulman, imputé à un chrétien.
La police n'a pris aucune mesure pour protéger cette population, alors que plusieurs maisons ont été encerclées, pillées et incendiées, ajoute-t-elle.
La minorité chrétienne d'Egypte représente 6 à 10% de la population du pays, estimée à 84 millions d'habitants.
Selon l'ONG, qui cite d'autres cas de violences récentes et de saccages d'églises, elle est accusée par des partisans du président déchu Morsi d'avoir ?uvré à son renversement.
"Les coptes paient le prix des discours enflammés contre eux de dirigeants islamistes et de partisans de l'ancien président, qui les accusent d'avoir conspiré en faveur d'une intervention de l'armée pour renverser (Mohamed) Morsi", déclare Ichak Ibrahim, un responsable d'EIPR, cité dans le texte.
M. Ibrahim juge en outre "troublante" l'incapacité de l'appareil sécuritaire (. . . ) à protéger les citoyens et leurs biens, qui sont pris pour cible sur des bases confessionnelles".
Les autorités "de transition doivent prendre des initiatives rapides pour protéger les Egyptiens et mettre un terme à la campagne" actuelle, souligne l'ONG, qui demande aussi l'ouverture d'enquêtes sur ces récentes violences à caractère confessionnel.
L'arrivée d'un islamiste à la tête de l'Egypte mi-2012 avait aggravé le sentiment d'insécurité et de marginalisation des Coptes.
Les relations entre le patriarcat copte et le pouvoir islamiste ont connu des tensions durant l'année de présidence de M. Morsi.
En avril, le patriarche Tawadros II avait accusé M. Morsi de "négligence", à la suite d'affrontements devant la cathédrale Saint-Marc du Caire, qui avaient fait deux morts et 89 blessés.
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