Le Collectif des propriétaires de terrains de Guéréo, qui se dit victime d'une spoliation foncière au profit du promoteur hôtelier Decameron, a saisi la Cour Suprême de deux recours pour excès de pouvoir.
L'expropriation foncière porte sur un terrain de 16 Ha sur la zone maritime fluviale protégée de la lagune de Guéréo et un autre terrain de 23 Ha de son domaine national.
"On ne laissera pas passer cela. Nous n'accepterons pas d'être les victimes de cette boulimie foncière", prévient Demba Ndiaye, ancien journaliste à Sud et une des victimes, dans L'As.
L'avocat Me Moussa Sarr, qui a porté l'affaire devant la haute juridiction, de marteler : "Dans cette affaire, l'État n'a pas respecté la loi en prenant deux décrets qui manifestement violent la loi".
Le président du Collectif, Ousmane Thiam, signale que "les décrets font référence à une enquête de commodo et incommodo conduite en 2013 mais qui n'a jamais été menée dans le site où certains sont depuis 20 ans, voire 30 ans."
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