Au plaisir de revoir les trois journalistes libérés après plusieurs jours de navettes entre les grilles et la cave du tribunal régional de Dakar pour des articles de presse publiés dans les journaux, Madiambal Diagne y a enjoint une bonne dose de regret et de dénonciation. Patron du journal Le Quotidien, organe de presse dont la directeur de publication a été du nombre des journalistes gardés à vue, il a plaidé la cause de ces derniers qui, à ses yeux n’ont rien à se reprocher.
«Nous considérons que nos confrères n’ont en aucune façon violé la loi, ils ont simplement fait le travail qui est le leur, c’est-à-dire d’informer les citoyens.
«Nous considérons que nos confrères n’ont en aucune façon violé la loi, ils ont simplement fait le travail qui est le leur, c’est-à-dire d’informer les citoyens.
Et nous pensons que les méthodes qui ont été utilisés, notamment par les autorités militaires pour chercher à traquer les sources des journalistes ne sont pas acceptables. La presse n’a pas à révéler ses sources. Et c’est peine perdue que de chercher à faire révéler par la presse leurs sources d’information», a confié M. Diagne.
Venu apporter son soutien, tout comme plusieurs de ses confrères, le patron du groupe Avenir communication a relevé une série d’abus et d’irrégularités dans la façon dont cette affaire a été gérée par les enquêteurs. Pour cela, il a haussé le ton pour le condamner fermement. «On ne peut pas corriger une supposée violation de la loi par une violation manifeste de la loi parce que demander aux journalistes leurs sources, c’est violer la loi. Nous ne l’acceptons pas et nous tenons à ce que cela soit entendu par tout le monde et que tout le monde se le tienne pour dit. Nous ne voulons plus revenir ici pour les mêmes pratiques. Nous estimons qu’on doit être plus regardant sur les droits des citoyens et c’est la liberté d’expression. Nous avons d’abord estimé que les gardes à vue qui ont été pratiquées avec nos confrères ne sont pas acceptables».
Venu apporter son soutien, tout comme plusieurs de ses confrères, le patron du groupe Avenir communication a relevé une série d’abus et d’irrégularités dans la façon dont cette affaire a été gérée par les enquêteurs. Pour cela, il a haussé le ton pour le condamner fermement. «On ne peut pas corriger une supposée violation de la loi par une violation manifeste de la loi parce que demander aux journalistes leurs sources, c’est violer la loi. Nous ne l’acceptons pas et nous tenons à ce que cela soit entendu par tout le monde et que tout le monde se le tienne pour dit. Nous ne voulons plus revenir ici pour les mêmes pratiques. Nous estimons qu’on doit être plus regardant sur les droits des citoyens et c’est la liberté d’expression. Nous avons d’abord estimé que les gardes à vue qui ont été pratiquées avec nos confrères ne sont pas acceptables».
D’ailleurs, comme jurisprudence, il a évoqué une affaire quasi similaire qui a eu comme cadre la France. «Il y a quelques jours de cela en France, il y a un grand procès pour la violation des secrets de l’instruction, une magistrate avait été mise en cause devant la Cour de cassation et dans ce procès, jamais il n’a été question de garde à vue de qui que ce soit. Nous pensons que pour des infractions pareilles, pour des gens régulièrement domiciliés, pour des gens qui ont pignon sur rue et qui sont des gens respectables dans ce pays, on ne doit pas les garder à vue pour moins que ça. Et aussi, il y a des pratiques très pernicieuses qui consistent à des retours de parquets, qui constituent une pratique qui ne répond pas aux exigences de la loi pénale au Sénégal. Nous pensons qu’il faut arrêter cela.
Nous n’avons pas attendu aujourd’hui que des gens soient en cause pour le dénoncer. Nous l’avons toujours dit. Pas plus tard que la semaine dernière, le Populaire (journal: ndlr) a eu à faire échos d’une exigence d’appliquer les dispositions de l’Uemoa sur par exemple la présence des avocats dès l’enquête préliminaire. Nous pensons qu’il y va du respect des droits de l’homme, du respect des droits humains, du respect sacro-saint de la liberté d’expression, et aussi des principes de la démocratie. Nous sommes intransigeants sur ces questions-là et nous tenons à le faire entendre», conclut-il.
22 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2015 (16:11 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (16:11 PM)Cessez de pleurer et de justifier l'injustifiable. Vs ne faites du Journalisme mais du journaligalais. Il ft respecter les procedures.
Anonymeairforceone
En Juillet, 2015 (16:14 PM)No Way
En Juillet, 2015 (16:37 PM)Cette connaissance est exclusive et ne saurait être publique!
La divulgation par le juge lui meme est comme violer son propte serment!
La divulgation par les enqueteurs est comme de la trahision, mais on dit violation du sécrit de l'instruction.
Pourquoi donc un journaliste, intelligent évidemment, qui aurait même ramasse des Pv, circonstanciés, prendrait sur lui de les publier: pourquoi serait il lui exonere?
Qui est il donc,?
Vous nous dites que le journaliste ne fait que son travail, qui ne fait pas son travail?
Tout le monde est suppose le faire, dans le discernement, dans le respect des Lois et Reglements du pays tels qu'ils sont, mais d'un pays virtuel, ou du pays de vos souhaits.
Anonyme
En Juillet, 2015 (16:38 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (16:42 PM)Payenne
En Juillet, 2015 (17:03 PM)Sami
En Juillet, 2015 (17:15 PM)le journaliste fait son travail.
OK! le procureur aussi.
Anonyme
En Juillet, 2015 (17:25 PM)Anonymelune
En Juillet, 2015 (17:32 PM)Très bien au Sènègal si les fumistes soit disant marabouts n’avaient collaborè avec le traitre chrètien de prèsident pour liquider les patriotes Mamadou Dia,Sarr Ibrahima,Vladiodio Ndiaye et d’autres patriotes nationalistes qui avaient compris très tot que le pays est entre les mains des agents nèo-colonialistes et des marabouts de tarikhas collaborateurs des colons au serivce de la France, le Senegal d’aujourd’hui serait different dans tous les domaines que soit l’èducation le patriotisme qui fait dèfaut,le travail et la religion
Tous les khalifs mourides et tidianes entre 1940 et 1960 ont ètè de grands espions collaborateurs des colons ils ont trahi leurs soit disant talibès abrutis
Merçi Jammeh si un mouride te fais chier casse lui la gueule et fous le dehors la Gambie n’est pas le bordel et bordelique Senegal des grandes gueules des talibès homosexuels des talibès chanteuses et danseuses prostituèes des politiciens pourris des griots vermines et des marabouts grands amateurs de jolis boubous,de vehicules de luxe de belles driankès xèsalisèes et de frics des marabouts complices des hauts fonctionnaires voleurs des deniers de L'Etat
Amd
En Juillet, 2015 (17:32 PM)Bounkhatab
En Juillet, 2015 (17:37 PM)Dakar Ne Dors Pas
En Juillet, 2015 (17:58 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (18:02 PM)c'est-y pas beau il est pas con notre centre du monde ???
Anonyme
En Juillet, 2015 (19:29 PM)Xeme
En Juillet, 2015 (19:44 PM)Self
En Juillet, 2015 (20:04 PM)Bon Niakhar
En Juillet, 2015 (21:13 PM)Héhé
En Juillet, 2015 (21:14 PM)Ce travail honnete d'information dévoile la médiocrité des autorités militaires sénégalaises qui obeissent au pouvoir civil, dans un méprisable commerce de prébendes, sur le dos de la vie de nos bidards.
Dans le cas de Mr Thione Seck, la publication du PV intégrale est un excès, pour répondre à un autre excès : l'émotion mobilisée pour nous faire croire que le sieur est innoncent. Néanmoins l'information est utile pour prouver le sérieux de l'investigation et une fois de plus montrer la rigueur des gendarmes (les policiers devraient en prendre de la graine).
C'est absurde et improductif de quérir la source des journalistes. Les journalistes ne prêtent pas de serment, ils ont un sacerdoce : informer et de manière juste, ce qui est le cas ici, et pourrait même expliquer l'excès que constitue la publication intégrale du PV.
Dans les 2 cas (qui ne sont pas liés dans l'absolu), il y a un double signal : il existe des lanceurs d'alerte au Sénégal et les journalistes prennent des risques afin que nous soyons informés. Ce sont 2 bonnes nouvelles pour la démocratie.
Djinne Moussa
En Juillet, 2015 (06:10 AM)Besoin De Foi
En Juillet, 2015 (06:38 AM)"En quiconque se trouvent quatre caractéristiques sera un hypocrite pur, et quiconque en possède quelques unes renfermera quelques signes de l'hypocrite jusqu'à ce qu'il les abandonne : quand on lui confie un dépôt il trahit, quand il parle il ment, s'il promet il n'accomplit pas et s'il se dispute il devient impudique (profère des propos grossiers)"
Pensée du jour
Un Ecoeure De La Republique
En Juillet, 2015 (08:48 AM)Participer à la Discussion