Ce mois de mai est judiciairement chargé pour Ousmane Sonko avec deux procès : le dossier qui l’oppose à Mame Mbaye Niang, dont le rematch se déroule, ce lundi, et celui de viol présumé sur a masseuse Adji Sarr. Mais le candidat à la Présidentielle a été clair : il ne répondra plus aux convocations de la Justice.
Ousmane Sonko a déclaré dimanche qu'il ne répondrait plus aux convocations des juges sans garantie pour sa sécurité, la veille d'un procès en appel dont pourrait dépendre sa candidature à la présidentielle.
M. Sonko, troisième de la présidentielle de 2019 et candidat déclaré à celle de 2024, a invoqué les incidents auxquels ont donné lieu ses déplacements au tribunal.
"On n'a jamais vu dans le monde entier un citoyen convoqué au tribunal (et) qui s'y rend, faire l'objet d'autant d'acharnement, d'autant de brutalité et de tentative presque de liquidation physique", a-t-il dit dans une déclaration sur les réseaux sociaux.
"Ce n'est plus de la justice, c'est du banditisme judiciaire et c'est pourquoi j'ai pris la décision, toujours dans le cadre de ma campagne de désobéissance civile, de ne plus collaborer avec cette justice", a-t-il dit. "Si la justice, si l'Etat ne peuvent pas garantir le minimum de sécurité (...), je ne me présenterai plus devant cette justice pour répondre à quoi que ce soit", a-t-il dit.
Le maire de Ziguinchor a maille à partir avec la justice depuis deux ans et le dépôt d'une plainte contre lui pour viols. Il clame son innocence et crie au complot du président Macky Sall pour l'écarter de la présidentielle.
Son procès pour "viols et menaces de mort" après une plainte d'une employée de salon de beauté de Dakar est audiencé le 16 mai.
M. Sonko, dans une affaire distincte, poursuivi par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, pour "diffamation, injures et faux". Il a été condamné en mars en première instance à deux mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts. Le procès en appel se tient lundi. Son éligibilité pour la présidentielle de 2024 pourrait être remise en cause par une condamnation plus lourde en deuxième instance.
Crainte de débordements
Les rendez-vous de M. Sonko avec la justice sont communément sources de tensions et de quasi-paralysie de Dakar. Il s'y rend généralement avec un cortège de sympathisants.
En 2021, son interpellation alors qu'il se rendait en cortège chez le juge dans l'affaire de viols présumés avait contribué à déclencher plusieurs jours d'émeutes qui avaient fait au moins une douzaine de morts.
Le 16 février, il avait été sorti de force de son véhicule par les forces de sécurité après s'être rendu au procès en diffamation finalement renvoyé au 16 mars. Un mois plus tard, les forces de sécurité l'avaient aspergé d'un gaz et à nouveau extrait de sa voiture.
Ousmane Sonko a déclaré dimanche qu'il ne répondrait plus aux convocations des juges sans garantie pour sa sécurité, la veille d'un procès en appel dont pourrait dépendre sa candidature à la présidentielle.
M. Sonko, troisième de la présidentielle de 2019 et candidat déclaré à celle de 2024, a invoqué les incidents auxquels ont donné lieu ses déplacements au tribunal.
"On n'a jamais vu dans le monde entier un citoyen convoqué au tribunal (et) qui s'y rend, faire l'objet d'autant d'acharnement, d'autant de brutalité et de tentative presque de liquidation physique", a-t-il dit dans une déclaration sur les réseaux sociaux.
"Ce n'est plus de la justice, c'est du banditisme judiciaire et c'est pourquoi j'ai pris la décision, toujours dans le cadre de ma campagne de désobéissance civile, de ne plus collaborer avec cette justice", a-t-il dit. "Si la justice, si l'Etat ne peuvent pas garantir le minimum de sécurité (...), je ne me présenterai plus devant cette justice pour répondre à quoi que ce soit", a-t-il dit.
Le maire de Ziguinchor a maille à partir avec la justice depuis deux ans et le dépôt d'une plainte contre lui pour viols. Il clame son innocence et crie au complot du président Macky Sall pour l'écarter de la présidentielle.
Son procès pour "viols et menaces de mort" après une plainte d'une employée de salon de beauté de Dakar est audiencé le 16 mai.
M. Sonko, dans une affaire distincte, poursuivi par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, pour "diffamation, injures et faux". Il a été condamné en mars en première instance à deux mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts. Le procès en appel se tient lundi. Son éligibilité pour la présidentielle de 2024 pourrait être remise en cause par une condamnation plus lourde en deuxième instance.
Crainte de débordements
Les rendez-vous de M. Sonko avec la justice sont communément sources de tensions et de quasi-paralysie de Dakar. Il s'y rend généralement avec un cortège de sympathisants.
En 2021, son interpellation alors qu'il se rendait en cortège chez le juge dans l'affaire de viols présumés avait contribué à déclencher plusieurs jours d'émeutes qui avaient fait au moins une douzaine de morts.
Le 16 février, il avait été sorti de force de son véhicule par les forces de sécurité après s'être rendu au procès en diffamation finalement renvoyé au 16 mars. Un mois plus tard, les forces de sécurité l'avaient aspergé d'un gaz et à nouveau extrait de sa voiture.
26 Commentaires
No Ref
En Mai, 2023 (07:51 AM)Coran 14 : 22 - Et quand tout sera accompli, le Diable dira: "Certes, Dieu vous avait fait une promesse de vérité; tandis que moi, je vous ai fait une promesse que je n'ai pas tenue. Je n'avais aucune autorité sur vous si ce n'est que je vous ai appelés, et que vous m'avez répondu. Ne me faites donc pas de reproches; mais faites-en à vous même. Je ne vous suis d'aucun secours et vous ne m'êtes d'aucun secours. Je vous renie de m'avoir jadis associé [à Dieu]". Certes, un châtiment douloureux attend les injustes [les associateurs].
A bon entendeur Kou dé ci marché bi ya taggué sa bopp.
Boff
En Mai, 2023 (08:13 AM)Ceux qui défendent la thèse du viol aujourd'hui et sont aux côté de Macky, s'ils étaient présents au moment où Senghor accusé Dia de coups d'état ils allaient appuyer la thèse de coup d'état
Ceux dont les aïeux ont toujours combattu l'injustice du temps de Senghor continue de se battre contre le tyran.Ceux dont les ancêtres ont toujours été du côté l'oppresseur sont en train de défendre l'injustice,tout est dans le sang et l'ADN
H B
En Mai, 2023 (08:18 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (08:42 AM)Reg
En Mai, 2023 (08:26 AM)Yolom Guenio
En Mai, 2023 (08:37 AM)Bakary
En Mai, 2023 (08:40 AM)Malaw
En Mai, 2023 (08:43 AM)Meewww Rekk
En Mai, 2023 (08:52 AM)Dinno
En Mai, 2023 (08:53 AM)Marley Bob
En Mai, 2023 (08:53 AM)Il appartient à la police, à la gendarmerie et à la justice de coordonner intelligemment leurs actions pour que ce monsieur réponde et soit justiciable comme tout le monde.
Diaspora
En Mai, 2023 (09:08 AM)Lol
En Mai, 2023 (09:20 AM)Malaw
En Mai, 2023 (09:23 AM)Senegalais Lambda
En Mai, 2023 (09:26 AM)Yolom Guenio
En Mai, 2023 (09:27 AM)Esclave
En Mai, 2023 (09:49 AM)Yolom Guenio
En Mai, 2023 (10:03 AM)Participer à la Discussion