Le procès de l'ancien président de la Fédération internationale d'athlétisme, Lamine Diack, s'est ouvert, ce matin, à Paris. Le Sénégalais, arrêté en 2015, visé par des accusations de corruption et interdit de sortie du territoire, risque jusqu'à 10 ans de prison.
Joint par iRadio, Pape Massata Diack se dit serein et attend un verdict favorable à son père et à lui.
«Je suis serein. Par contre, je n’ai pas pu faire le déplacement, parce que je suis sous contrôle judiciaire depuis 2016 au Sénégal. Ce qui veut dire que je n’ai même pas de passeport, mais mes avocats sont là-bas en train de suivre l’affaire. J’ai toujours contesté la compétence de la France là-dessus. Malheureusement, l’enquête a duré 4 ans. On ne peut que s’en remettre au bon Dieu et à la justice divine pour ce moment de vérité», a soutenu Massata Diack sur iRadio.
Massata aurait bien voulu que mon père soit au Sénégal en train de jouir de sa retraite. Seulement, regrette-t-il, il a manqué de sérénité dans cette enquête, car elle fonctionnait sur le principe de la présomption de culpabilité. «Maintenant, il faudra apporter les preuves de toutes ces allégations faites par des articles de presse un peu partout dans le monde».
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