La Division nationale de lutte contre le trafic des migrants et pratiques assimilées (DNLT), via son unité basée à Saly, a conclu l'enquête sur l'affaire du naufrage meurtrier survenu au large de Mbour. À cet effet, le capitaine de la pirogue, Cheikh Sall, et son fournisseur en carburant, M. Thiaw, ont été déférés jeudi dernier vers 10h. Selon les informations de Seneweb, le duo incriminé a été placé sous mandat de dépôt ce vendredi. Voici les détails !
À l'issue de l'enquête, Cheikh Sall, alias "Saf", a été conduit jeudi dernier par les policiers du bureau de la DNLT de Saly au parquet de Mbour pour trafic de migrants, escroquerie, mise en danger de la vie d’autrui en mer, et homicide involontaire. Son fournisseur en carburant est également poursuivi pour complicité.
Le procureur corse le dossier de Cheikh Sall
Le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Petite-Côte a criminalisé le dossier en ouvrant une information judiciaire contre le duo incriminé. L'organisateur de ce voyage tragique est également poursuivi pour blanchiment de capitaux, selon des sources de Seneweb.
Le capitaine de la pirogue et son complice dorment en prison
Dans son réquisitoire introductif, le procureur a requis un mandat de dépôt contre Cheikh Sall et son fournisseur en carburant. Après un retour de parquet, les deux suspects ont été inculpés puis envoyés en prison ce vendredi par le juge d'instruction.
Comment Cheikh Sall a fait tomber son fournisseur en carburant
Arrêté par les gendarmes de la Brigade de Recherche de Saly, le capitaine de la pirogue, Cheikh Sall, a été mis à la disposition de l’antenne de la DNLT de la Petite-Côte.
Interrogé sur procès-verbal, Cheikh Sall a avoué sans ambages son rôle de convoyeur unique et principal, et s'est déclaré seul responsable du chavirement de la pirogue survenu au large des côtes de Mbour le 8 septembre 2024, qui a fait de nombreuses victimes, dont quarante (40) corps sans vie et quatre (04) rescapés, selon un bilan officiel des sapeurs-pompiers et de la Marine nationale. Le capitaine de la pirogue a déclaré ignorer les causes du chavirement.
Lors de l'interrogatoire concernant l’organisation du voyage, le frère consanguin du maire de Mbour, Cheikh Issa Sall, a révélé l'identité de son fournisseur en carburant.
"M. Thiaw, alias Doudou, m’a vendu 6 036 litres de carburant pour un montant de trois millions (3 000 000) F CFA", a-t-il confié aux policiers, selon des sources de Seneweb.
Suite à cette déclaration, les éléments de la DNLT de Mbour ont interpellé le fournisseur en carburant du capitaine de la pirogue.
Confronté aux faits, M. Thiaw a reconnu être le fournisseur en carburant de Cheikh Sall. Il a été placé en garde à vue pour complicité.
Toujours selon des sources de Seneweb, le capitaine de la pirogue achetait chaque semaine un montant de 500 000 F CFA en carburant auprès de son fournisseur. M. Thiaw a affirmé ignorer le projet de voyage. Malgré tout, il a été placé sous mandat de dépôt.
À l'issue de l'enquête, Cheikh Sall, alias "Saf", a été conduit jeudi dernier par les policiers du bureau de la DNLT de Saly au parquet de Mbour pour trafic de migrants, escroquerie, mise en danger de la vie d’autrui en mer, et homicide involontaire. Son fournisseur en carburant est également poursuivi pour complicité.
Le procureur corse le dossier de Cheikh Sall
Le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Petite-Côte a criminalisé le dossier en ouvrant une information judiciaire contre le duo incriminé. L'organisateur de ce voyage tragique est également poursuivi pour blanchiment de capitaux, selon des sources de Seneweb.
Le capitaine de la pirogue et son complice dorment en prison
Dans son réquisitoire introductif, le procureur a requis un mandat de dépôt contre Cheikh Sall et son fournisseur en carburant. Après un retour de parquet, les deux suspects ont été inculpés puis envoyés en prison ce vendredi par le juge d'instruction.
Comment Cheikh Sall a fait tomber son fournisseur en carburant
Arrêté par les gendarmes de la Brigade de Recherche de Saly, le capitaine de la pirogue, Cheikh Sall, a été mis à la disposition de l’antenne de la DNLT de la Petite-Côte.
Interrogé sur procès-verbal, Cheikh Sall a avoué sans ambages son rôle de convoyeur unique et principal, et s'est déclaré seul responsable du chavirement de la pirogue survenu au large des côtes de Mbour le 8 septembre 2024, qui a fait de nombreuses victimes, dont quarante (40) corps sans vie et quatre (04) rescapés, selon un bilan officiel des sapeurs-pompiers et de la Marine nationale. Le capitaine de la pirogue a déclaré ignorer les causes du chavirement.
Lors de l'interrogatoire concernant l’organisation du voyage, le frère consanguin du maire de Mbour, Cheikh Issa Sall, a révélé l'identité de son fournisseur en carburant.
"M. Thiaw, alias Doudou, m’a vendu 6 036 litres de carburant pour un montant de trois millions (3 000 000) F CFA", a-t-il confié aux policiers, selon des sources de Seneweb.
Suite à cette déclaration, les éléments de la DNLT de Mbour ont interpellé le fournisseur en carburant du capitaine de la pirogue.
Confronté aux faits, M. Thiaw a reconnu être le fournisseur en carburant de Cheikh Sall. Il a été placé en garde à vue pour complicité.
Toujours selon des sources de Seneweb, le capitaine de la pirogue achetait chaque semaine un montant de 500 000 F CFA en carburant auprès de son fournisseur. M. Thiaw a affirmé ignorer le projet de voyage. Malgré tout, il a été placé sous mandat de dépôt.
19 Commentaires
Douloureux
il y a 6 jours (00:53 AM)Reply_author
il y a 6 jours (01:06 AM)Reply_author
il y a 6 jours (10:03 AM)J’invite la RTS et toutes les télévisions sénégalaises à faire des reportages sur la réalité des conditions de vie des sénégalais et des sénégalaises en Europe. Il y a beaucoup de jeunes et de moins jeunes qui rêvent d’Europe, simplement par ce qu’on ne leur montre que des images illusoires de la vie en Europe.
L’Europe connaît de grandes difficultés économiques depuis la crise des subprimes de 2008. La pandémie liée à la Covid et le conflit en Ukraine n’ont fait qu’aggraver cette crise. La montée du sentiment xénophobe et populiste est perceptible dans de nombreux pays européens qui connaissent des difficultés économiques. Elle est à la hauteur de la montée de la pauvreté en Europe.
Par ailleurs, c’est extrêmement difficile actuellement d’obtenir un titre de séjour en Europe. Sans titre de séjour, seule la clandestinité s’offre aux immigrés. La clandestinité ne donne pas beaucoup de perspective. Certains immigrés pourtant qualifiés et diplômés sont parfois réduits à travailler dans la clandestinité, sans protection sociale et surtout à occuper des emplois subalternes, risqués et dangereux dont personne ne veut (travaux dans le bâtiment, dans les champs et vignobles etc.). D’autres immigrés sont réduits à exercer des activités illégales (trafic de drogue, prostitution etc.). Certains versent dans la toxicomanie pure et dure. Certains se font expulser d’Europe dans des conditions humainement très difficiles.
Je vous épargne le mal logement et la promiscuité. Je vous épargne également la peur permanente de se faire contrôler et expulser à tout instant, même quand on sort pour aller acheter du pain.
Bref les conditions dans lesquelles la plupart des immigrés sénégalais vivent en Europe actuellement, ne sont pas très loin des conditions des esclaves à l’époque de l’esclavage.
Il y a des immigrés qui vivent dans ces conditions terribles depuis des années et qui ne rêvent que de rentrer mais ils ne peuvent pas rentrer généralement parce qu’ils n’ont rien à ramener à leur famille.
Il y a des immigrés sénégalais qui s’en sortent légalement en Europe, c’est vrai. Toutefois, ils constituent une très très petite minorité.
En plus de la lutte sans merci contre ceux qui organisent illégalement l’émigration clandestine, il faut des campagnes nationales de sensibilisation en montrant la réalité de ce que vivent majoritairement les sénégalais en Europe.
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il y a 6 jours (13:33 PM)Matar
il y a 6 jours (01:43 AM)Reply_author
il y a 6 jours (14:31 PM)Zig
il y a 6 jours (06:32 AM)C'est plus facile d'arrêter le vendeur de carburant ! Y'a d'autres personnes qui sont complices et vous le savez ! Ça se sait à Mbour que les convoyeurs n'étaient pas du tout inquiétés parce que de l'argent qu'ils percevaient une certaine somme allait direct dans la poche des flics. Une pirogue pouvait être amarrée au large à la vue de tous , avec des activités suspectes . Sauf que en ces moments de préparatifs la police ne venait plus faire des rondes , hé hé comme par hasard !
Le plus petit galopin des quartiers de Téfess, Golf sait que les flics sont dans la combine. Vous ne valez plus rien. Soumi leen sén tenue yi , diaay ngén sén ngor ndakh khaalis
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il y a 6 jours (09:13 AM)Reply_author
il y a 5 jours (21:48 PM)On devrait interdire la fabrication des pirogues géantes qui sont sur ces plages et exposées devant tout le monde
Que font les policiers , gendarmes , services secrets ?ça ne sert a rien de parler de toute façon
Ils partiront toujours quelque soit le prix à payer
Xenophobes-unis
il y a 6 jours (08:14 AM)"Je ne suis pas xénophobe mais, c'est que .... blablabla...".
Pourquoi aucun xénophobe dans le monde, y compris Eric Zemmour, Marine Lepen, Donald Trump, Tahirou Sarr,... n'a le courage d'assumer sa xénophobie, tout comme aucun raciste n'a le courage d'assumer son racisme?
En effet si je décide de prendre les pirogues pour aller en Espagne ...j apprends au moins à savoir nager et me munir d un gilet de sauvetage au cas ou cela se passerait mal
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il y a 6 jours (11:10 AM)Xmed
il y a 6 jours (10:35 AM)Partir comme ça, c’est une absurdité suicidaire et rien, absolument rien ne peut le justifier.
C’est une imbécilité sans nom
Kintago
il y a 6 jours (14:14 PM)Participer à la Discussion