
Le juge (le président de la Chambre d'accusation : Ndlr) ne devait pas répondre de cela. Il s'est contenté d'inculper et de placer sous mandat de dépôt. C'est bien dommage, parce que dès l'instant qu'il avait les éléments et les arguments juridiques ne lui permettant pas d'instruire, il devait refuser d'instruire. C'était la porte juridique de sortie. En refusant de prendre cette porte, il était obligé de placer sous mandat de dépôt”, déclare l'avocat dans les colonnes de “L'Observateur”.
Selon lui, il n'y a “aucune base légale qui fait que le Président de la Chambre d'accusation puisse remplir le rôle d'une juridiction d'instruction, sans aucune voie de recours”. “La justice a encore prouvé qu'elle est le bras armé de l'exécutif dans les affaires purement politiques”, déplore-t-il.
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