Un orpailleur de nationalité malienne a été jugé hier, lundi 14 mai, par la chambre criminelle de Tambacounda pour le meurtre de Madiou Diallo. Un crime, qui remonte au 17 novembre 2021, et dont le mobile est crapuleux si l’on en croit les éléments de l'enquête. En effet le prévenu, Idrissa Sangaré aurait tué celui qui a été présenté comme son ami afin de lui soutirer la somme de 1,5 million F CFA.
Le jour des faits, les deux amis étaient à bord d'une moto en partance pour Diyala Bakary. A côté d'un ravin, Sangaré demande à son acolyte, qui s’active dans le commerce de l'or, de s'arrêter selon les enquêteurs. Madiou Diallo s'exécute. Idrissa Sangaré sort un manche et s'acharne sur son ami, lui assène deux violents coups qui entraînent une fracture du crâne et d'autres blessures.
Il traîne le corps dans les buissons et le cache avec des herbes. Il vide ensuite le sac qui contenait l'argent de la victime.
Son forfait accompli, il se rend à Sadiola au Mali où il achète une moto et un téléphone portable, avant d’être démasqué par les éléments de la brigade de gendarmerie de Kenieba en charge de l'enquête.
Le mis en cause est arrêté et placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Tambacounda.
Hier, devant la barre, l’accusé a avoué avoir tué sous le coup des substances qu'il avait ingurgitées.
Jugeant les faits constants, le procureur de la république a requis la réclusion criminelle à perpétuité. La défense, assurée par Me Mounir Bayal, a sollicité de la chambre criminelle la disqualification des faits d'assassinat en coups et blessures volontaires sans avoir l'intention de de donner la mort. Au terme des échanges d’audience, le juge a mis l'affaire en délibéré au 6 juin prochain.
Le jour des faits, les deux amis étaient à bord d'une moto en partance pour Diyala Bakary. A côté d'un ravin, Sangaré demande à son acolyte, qui s’active dans le commerce de l'or, de s'arrêter selon les enquêteurs. Madiou Diallo s'exécute. Idrissa Sangaré sort un manche et s'acharne sur son ami, lui assène deux violents coups qui entraînent une fracture du crâne et d'autres blessures.
Il traîne le corps dans les buissons et le cache avec des herbes. Il vide ensuite le sac qui contenait l'argent de la victime.
Son forfait accompli, il se rend à Sadiola au Mali où il achète une moto et un téléphone portable, avant d’être démasqué par les éléments de la brigade de gendarmerie de Kenieba en charge de l'enquête.
Le mis en cause est arrêté et placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Tambacounda.
Hier, devant la barre, l’accusé a avoué avoir tué sous le coup des substances qu'il avait ingurgitées.
Jugeant les faits constants, le procureur de la république a requis la réclusion criminelle à perpétuité. La défense, assurée par Me Mounir Bayal, a sollicité de la chambre criminelle la disqualification des faits d'assassinat en coups et blessures volontaires sans avoir l'intention de de donner la mort. Au terme des échanges d’audience, le juge a mis l'affaire en délibéré au 6 juin prochain.
1 Commentaires
Participer à la Discussion