
Mme Nafy Ngom estime que tant que cette interaction n’aura pas été appréhendée par les acteurs, la justice ne sera pas efficace dans son travail. «Il faut bien saisir cette interaction, la comprendre, bâtir les stratégies de prévention et de lutte, en tenant compte du lien étroit entre corruption et crime organisé», a-t-elle soutenu.
Il faut l’unité pour combattre la corruption
Face à ce fléau qui handicape le continent noir, la présidente de l’Ofnac estime que la lutte doit être globale car la corruption est un phénomène complexe et difficile à combattre. Selon elle, les criminels, les corrompus et les corrupteurs utilisent des moyens et méthodes très pointus pour rassembler des éléments de preuve. En ce sens, établir les éléments de la preuve de la corruption, pour elle, n’est pas une mince affaire. D’où la nécessité de se former et de se remettre en question régulièrement. «Il faut apprendre les meilleures pratiques et techniques de lutte afin de fonder raisonnablement le constat de fraude, de corruption ou d’infractions connexes», a lancé Nafy Ngom Keita. En matière d’investigation criminelle, elle estime qu’il faut toujours avoir des preuves «suffisantes et pertinentes».
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