
Agée de 29 ans, Salimata Diaw devra prendre son mal en patience. Son procès, prévu ce vendredi, est renvoyé jusqu’au 23 novembre. Le juge du Tribunal de grande instance (TGI) de Pikine-Guédiawaye en a décidé ainsi pour permettre à la victime, Oumy Diop, de pouvoir comparaître à la barre.
La plaignante n’a pas répondu à la convocation car elle est toujours à l’hôpital. Elle a porté plainte contre sa co-épouse pour coups et blessures volontaires ayant entrainé une incapacité temporaire de travail (ITT) de 60 jours.
Salimata Diaw, la mise en cause, lui aurait donné des coups de machette dans la matinée du 30 octobre dernier, à Thiaroye Médina, leur lieu d’habitation. Ce que la mise en cause n’a pas cherché à nier à l’enquête préliminaire.
«Elle sortait avec mon mari jusqu’à ce que je sois au courant, a-t-elle déclaré dans le procès-verbal de la police. Elle est même parvenue à devenir sa deuxième femme. C’est cela que je ne parviens pas à supporter. A chaque fois qu’elle me dépassait, elle proférait des paroles offensantes et j’en avais parlé à son mari.»
Avant de poursuivre : «Je ne pouvais plus supporter ce comportement à mon égard. Et, le jour des faits, je l’ai attendue de pied ferme dans la rue armée d’une machette. Quand elle m’a dépassée, je me suis jetée sur elle et j’ai commencé à lui asséner des coups. Depuis sa relation avec mon homme, j’ai ressenti de la haine envers elle.»
Pis, Salimata Diaw a avoué qu’elle voulait «effectivement tuer Oumy Diop» qui devait rejoindre le domicile conjugal dans les jours à venir.
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