L’affaire des 20 milliards de Cfa retracés dans les comptes de deux sociétés offshore ouvertes par Mamadou Pouye au Panama, va connaître des rebondissements. Selon Libération, l’Etat du Sénégal s’apprête à déclencher le processus de rapatriement de ces fonds. En effet, l’agent judiciaire de l’Etat, Antoine Felixe Diome, a affirmé que le gouvernement va tout faire pour mettre la main sur ces ressources.
31 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (06:28 AM)Et Les Autres
En Avril, 2016 (06:38 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (07:00 AM)Arreter de leurrer les gens
Anonyme
En Avril, 2016 (07:14 AM)Pape Pouye proche de Karim Wade cité par les révélations de ces journalistes n'a jamais géré de deniers publics ni travaillé pour l'Etat du Sénégal donc s'il est riche à milliards cela ne regarde que lui et au mieux le fisc mais il est vrai que dans le Sénégal de Macky Sall votre parrain être ami de Karim Wade est un crime.
Mais rappelez vous de cette maxime qui règne par le glaive périra par l'épée demain avoir été ami ou parrainé par Macky Sall pourra être considéré comme un crime.
A bon entendeur
Anonyme
En Avril, 2016 (07:31 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (07:34 AM)Laissez le mec purger sa peine.
Rebeuss
En Avril, 2016 (07:40 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (07:40 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (08:39 AM)Le Financier De Macky Aussi
En Avril, 2016 (08:40 AM)Alors même que l’influent cabinet affirme ne pas être impliqué dans la gestion des entreprises de ses clients, ses agents peuvent opérer en sourdine.
L’assistante (toujours la même) administrative chargée de la clientèle pour M. Kane est constamment à la manœuvre. Elle est en effet à la base de plusieurs échanges de mails formulés en anglais au nom de Mossack Fonseca. « En excluant les honoraires professionnels que nous gagnons, nous ne prenons pas la possession ou la garde de l’argent des clients, ou avoir quelque chose à voir avec les aspects financiers directs liés à l’exploitation de leurs entreprises. », se défend le porte parole de la firme.
Un mail du 16 mars 2013 indique que Seydou Kane partage le capital de l’une de ses sociétés. Celui-ci s’élevait à 50 000 dollars américains. Mossack Fonseca commence par s’assurer de l’identité de son client Seydou Kane avant d’engager la moindre opération. « Please confirm if the person listed and our client Mr. Seydou Kane are the same person », stipule le libellé d’un mail au sujet de la compagnie Maxi Gold International Limited, émis par Mossack Fonseca le 21 mars 2014.
Le Financier De Macky Aussi
En Avril, 2016 (08:42 AM)Un autre courriel daté du 25 juin 2013 fait état de la démission de l’administrateur italien Manuel Delfino. Elle a été adressée au conseil d’administration de la société Smart Key LTD avec mention de Seydou Kane.
Anonyme
En Avril, 2016 (09:08 AM)ON ME PARLE DE 20 MILLIARDS CACHES PAR UNE PERSONNE !!!!!
INCROYABLE
AVEC LES 20 MILLIARDS ON POUVAIT CREER 100 CENTRES D HOSIPTALISATIONS
POUR LES ENFANTS
AVEC LES DONS DE TFM ON EST MEME PAS ARRIVE A 200.000 FCFA DEMANDE PAR YOUSSOU C EST UNE HONTE
20 MILLIARDS JE DEMANDE AU PRESIDENT MACKY S IL ARRIVE A LES RECUPRER QU IL MET LE TOUT DANS LES PROJETS POUR LES ENFANTS MALADES
ET CEUX QUI ONT VOLE QU ON AUGMENTE ENCORE PLUS LA DETENTION ILS NE MERITENT MEME PAS DE VIVRE PARCEQUE VOIR UN PEUPLE DES ENFANTS MOURIR DE FAIM ET DE MALADIE TU TE PERMETS DE PRENDRE CETTE ENORME SOMME A TOI TOUT SEUL VRAIMENT C EST UNE HONTE
Anonyme
En Avril, 2016 (09:40 AM)Petrotim ,arcelor, ... On rn parle plus pourquoi
Anonyme
En Avril, 2016 (10:34 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (10:38 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (11:04 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (11:24 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (11:28 AM)Procès de Karim Wade et coaccusés : Pape Mamadou Pouye réfute toutes les accusations d’enrichissement illicite
Pape Mamadou Pouye, un des coaccusés de Karim Wade était à la barre ce matin pour répondre aux questions de fond de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI). Il a, d’entrée en la matière, réfuté toutes les accusations portées contre sa personne.
Rédigé par leral.net le Mercredi 3 Septembre 2014 à 22:03 | | 3 commentaire(s)|
« Je suis victime du délit d’amitié à Karim Wade », se défend Pape Mamadou Pouye, un des coaccusés de Karim Wade après avoir réfuté toutes les accusations d’enrichissement illicite.
Comme Karim Wade, Pape Mamadou Pouye explique au juge de la CREI, Henry Grégoire Diop que 90% des actions des sociétés sont la propriété d’Ibrahima Khali Bourgi, Bibo. « Seuls 10% des actions m’appartiennent », précise-t-il, après avoir dénoncé le caractère illégal de la deuxième mise en demeure qu’on lui a servie.
Dans la foulé, il a fait savoir au président Henry Grégoire Diop qu’il n’a jamais gagné un marché public au Sénégal. Il a aussi expliqué que les comptes trouvés dans les paradis fiscaux ne sont rien d’autre que des moyens pour sécuriser les investissements.
Pape Mamadou Pouye n’a pas voulu répondre à beaucoup de questions en l’absence de Bibo Bourgi.
Anonyme
En Avril, 2016 (11:32 AM)ADMINISTRATION PROVISOIRE DE AHS
Alors que le grief principal fait à Karim Wade et à ses présumés complices est de s’être enrichis illicitement notamment à travers la création de sociétés offshore, des investigations révèlent que la société Add-Value Finance, à qui la commission d’instruction (Ci) de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a confié l’administration provisoire de Ahs, est basée…aux Iles Vierges Britanniques. Effarant !
La gestion décriée d’Alboury Ndao à qui la Commission d’Instruction (Ci) de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a confié pour un temps les rênes de Dp World, est une goutte d’eau dans l’océan à côté de ce qui se passe à Ahs où l’administration provisoire est entre les mains d’Abdoulaye Sylla. Les faits sont tellement gravissimes que les conseils de Pierre Goudjo Agboba, Mamadou Pouye et Ibrahim Aboukhalil dit Bibo Bourgi ont saisi, depuis le 25 juillet dernier, la Ci d’une requête aux fins de révocation de la société Add-Value Finance Sa, pour le compte de qui Abdoulaye Sylla agit. Dans leur correspondance dont nous avons obtenu copie, les avocats demandent au Président Bèye et aux autres membres de la Ci de mettre hors d’état de nuire la société Add-Value Finance. A en croire nos sources, les plaideurs ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin et entendent aller plus loin en demandant l’arrêt pure et simple de cette administration provisoire «qui met en péril l’avenir d’Ahs et de ses 450 salariés».
Par ordonnance du 3 juin, rappellent les conseils, la Ci a désigné Add-Value Finance pour qu’elle administre provisoirement Ahs, après avoir estimé que certaines circonstances rendaient impossible son fonctionnement normal. Mais, font remarquer les requérants, Add-Value Finance ne travaille pas dans l’intérêt de Ahs (qui est au bord de la faillite) et sa révocation est une «nécessité impérieuse et vitale». Plusieurs éléments troublants ont fait aboutir à cette conclusion.
Pour commencer, curieusement, Add-Value Finance ne s’affiche sur le tableau d’aucun ordre professionnel légalement constitué au Sénégal. Mise sur pied en novembre 2012, elle n’a aucune expérience dans le domaine juridique, encore moins aéronautique. Pourtant, elle a été désignée pour administrer provisoirement Ahs qui existe depuis plus de dix ans, qui est numéro 1 continental dans son secteur d’activité et qui emploie plus de 450 travailleurs, font remarquer les avocats.
ADD-VALUE FINANCE BASÉE AUX ILES VIERGES BRITANNIQUES
Un détail qui fait froid dans le dos, note une source au fait de ce dossier, c’est que l’un des principaux griefs que le Procureur spécial près la Crei, Aliou Ndao, fait aux dirigeants d’Ahs, c’est d’avoir créé des sociétés offshore, c’est-à-dire des entreprises dont il a du mal à identifier les bénéficiaires économiques. Pourtant, aussi bizarre que cela puisse paraître, Add-Value Finance est la propriété d’une société offshore. En effet, renseignent nos sources, il s’agit d’une société anonyme unipersonnelle avec un capital de 50 millions de francs Cfa, dont seul le quart a été libéré au moment de sa constitution. Son actionnaire unique est Iveria Investissements Holdings, créée le 12 juillet 2012, basée aux Iles vierges britanniques et administrée par un avocat de Monaco, Me Stéphane Postiferri.
En vérité, fustige notre source, «la Ci de la Crei a désigné comme administrateur provisoire d’Ahs une société qui a été créée exactement selon les mêmes procédés que la société Ahs dont les dirigeants Bibo Bourgi, Mamadou Pouye, Pierre Agboba ont été inculpés et placés en détention pour les deux derniers nommés.» Face à de tels éléments, ni le parquet spécial ni la Ci n’ont le droit de s’abriter derrière l’ignorance. Car, estime notre source, c’est leur rôle de savoir. D’autant que ces informations sur Add-Value Finance sont à la portée de n’importe quel citoyen. Le registre de commerce et du crédit mobilier n’a rien de secret. Autre fait majeur, Add-Value Finance a été créée par la notaire Patricia Lake Diop, principal témoin à charge contre Karim Wade.
DE Me POSTIFERRI A Fatoumata ZAHRA DEME AVANT D’ABOUTIR A A. SYLLA
Mais ce n’est pas la fin des incongruités. Me Stéphane Postiferri a fait une subdélégation de pouvoir à Fatoumata Zahra Dème (meilleure amie d’une très haute autorité), administrateur de société. Grâce à ce sésame, elle se retrouve à la tête de Add-Value Finance dont les statuts indiquent, entres autres activités, qu’on y fait du commissariat aux comptes, domaine réservé aux membres de l’Ordre national des experts et évaluateurs agréés du Sénégal (Oneeas). «Si ce n’est pas de l’exercice illégal de la profession de commissaire aux comptes, cela y ressemble à s’y méprendre», commente une source au fait de cette affaire.
Sur les papiers, il n’y a plus de trace de la présence de Mme Fatoumata Zahra Dème, en dehors de la première lettre de notification qu’elle a signée. Tous les autres actes portent la signature d’Abdoulaye Sylla qui est son…époux !
Ce dernier, qui n’a aucun mandat à en croire nos interlocuteurs, signe, agit et se comporte comme l’administrateur provisoire d’Ahs. Ce qui constitue, ont relevé les avocats dans leur requête, une «usurpation de titre et de fonction manifeste et grossière, un délit prévu par l’article 226 du Code Pénal et passible d’un emprisonnement de 1 à 5 ans».
Dix jours après sa nomination, Abdoulaye Sylla a posé un certain nombre d’actes. Il s’est arrangé pour avoir la mainmise sur tous les comptes de la société alors que, rappellent nos sources, c’est Add-Value Finance, représentée par son épouse, qui a été désignée.
COMMENT SYLLA A DÉCAPITÉ LA DIRECTION GENERALE
Les coudées franches, il décapite la société en licenciant tout le staff de la direction. Le directeur général, la directrice des opérations, le chef comptable et le comptable adjoint passent tous à la trappe. A noter que le directeur général et la directrice des opérations représentaient Menzies Aviation, en vertu d’une convention d’assistance technique. Menzies Aviation a considéré cette décision comme une déclaration de guerre et a rompu le contrat qui le liait à Ahs depuis une dizaine d’années.
Les deux premières têtes coupées ont été remplacées par un agent de Add-Value Finance nommé par Abdoulaye Sylla et Cheikh Tidiane Ndiaye qui avait été licencié de Ahs le 13 juillet 2012 pour faute lourde.
REINTEGRATION SPECTACULAIRE LE COMPTABLE CHEIKH TIDIANE NDIAYE RENAIT DE SES CENDRES
Le cas Cheikh Tidiane Ndiaye, qui a été licencié en 2012 pour faute lourde et qui a fait un come back en force à Ahs en se faisant doubler son salaire, mérite qu’on s’y penche.
Né le 17 juin 1972 à Dakar, il a été engagé par Ahs le 24 janvier 2003 en qualité d’agent de trafic. C’est dire donc qu’il a vu naître et grandir cette entreprise qu’il connaît comme sa poche. Ambitieux, Ndiaye gravit les échelons et se hisse jusqu’au fauteuil de chef du département Sûreté, Sécurité et Environnement. En juillet 2012, la direction d’Ahs découvre qu’il avait effectué du travail au noir au profit de Sensicass et qu’il s’était fait payer plusieurs millions de francs Cfa par cette dernière, avec l’aide de l’une de ses épouses qui y travaillait. En agissant ainsi, expliquent nos sources, Cheikh Tidiane Ndiaye a violé une clause de non-concurrence contenue dans son contrat de travail et s’est enrichi illicitement au préjudice de son employeur. Il a déposé une plainte pour licenciement abusif devant le Tribunal du travail de Dakar et une autre pour dénonciation calomnieuse instruite par la Section Recherches de la gendarmerie de Colobane, avant d’être transmise au procureur de la République puis au doyen des juges. Cette plainte a débouché sur l’inculpation du directeur général de Sensicass, d’un collaborateur d’Ahs et sur un mandat d’arrêt contre M.Riffi, ancien représentant de Menzies Aviation et qui avait assuré pendant quelques mois l’intérim de la direction générale d’Ahs. C’est lui qui a été signataire de la lettre de licenciement. Détail troublant, l’unique témoin à charge présenté par Cheikh Tidiane Ndiaye s’est rétracté au cours de l’enquête préliminaire, avant même que le procureur de la république et le doyen des juges ne soient saisis.
Parti de Ahs dans ces circonstances, Cheikh Tidiane Ndiaye a été réintégré par Abdoulaye Sylla qui lui a fait un rappel de salaire de 20 millions, avant de doubler le salaire qu’il avait.
LES FAITS D’ARMES D’ABDOULAYE SYLLA
Un administrateur provisoire endetté à hauteur de 800 millions de FCfa
L’homme qui a la lourde tâche d’administrer provisoirement Ahs (qui pèse 48 milliards selon le parquet spécial) traîne des dettes à hauteur de 800 millions de francs Cfa, sans parler d’une créance au Crédit agricole qui avoisine le milliard de francs Cfa.
Les conseils de Bibo, Pouye et Agboba qui ont saisi la Ci pour demander la révocation d’Abdoulaye Sylla sont persuadés que l’homme qui bénéficie de soutiens solides auprès d’un haut gradé de la magistrature, n’est pas «un modèle de vertu en matière de gestion de société et de gestion de deniers».
Quelques uns de ses hauts faits d’armes ont été relevés par les requérants.
Abdoulaye Sylla a constitué une Sarl dénommée Alliance Communication Service dite Acs, par acte du 28 février 2002 dressé par Me Moustapha Ndiaye notaire. Ses associés n’ont pas été satisfaits de sa gestion et l’ont traduit devant le tribunal correctionnel pour abus de biens sociaux. Pour cette procédure, il aurait été relaxé.
Le même Sylla a mis sur pied Sylla Logistique Commerce (Slc) qui a obtenu de la compagnie d’assurance Amsa deux garanties de 600 millions, constituant une caution à Slc pour lui permettre de s’approvisionner en produits pétroliers auprès de la Société africaine de Raffinage (Sar). La Slc n’ayant pas réglé les factures à la Sar à concurrence de 535.274.260 F Cfa, la caution d’Amsa fut sollicitée en novembre 2006. En sa double qualité d’actionnaire unique de Slc et de caution solidaire de celle-ci, Sylla a reconnu, en juillet 2007, devoir à Amsa 401.173.314 FCfa et a promis de la payer, mais ne l’a toujours pas fait.
L’administrateur provisoire d’Ahs a aussi été à l’origine de «Etablissements Abdoulaye Sylla». Dans un contentieux qui oppose cette société à Oryx, Sylla, par un arrêt du 2 février 2009 de la chambre civile de la Cour d’appel de Dakar (toujours selon le document remis à la Ci), a été condamné à payer, solidairement avec Ets Sylla, 60.889.195 F Cfa à la suite de l’émission d’une lettre de change tirée sur lui-même et revenue impayée. «Cette décision demeure inexécutée du fait de l’insolvabilité notoire du débiteur», note-t-on dans le document.
LES SOCIETES ACS, SLC, EAS, ECOTRA SA… DANGEREUSEMENT ENDETTEES
Sylla, caution personnelle de Ecotra Sa, doit 164.901.283 FCfa à la Banque Sahélo Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (Bsic).
Débiteur de 322.300.000 FCfa sur l’état de droits réels d’un terrain de 10.000 m2, Sylla, selon nos sources, a aussi une dette au Crédit agricole qui avoisine le milliard de francs Cfa.
Last but not least, Sylla s’est payé le luxe de ne pas représenter Ahs dans le dossier qui l’oppose à l’Agence des Aéroports du Sénégal (Ads), contentieux dans lequel Ads réclame plus de 957 millions de francs Cfa. En effet, à l’audience du 25 juillet 2013 devant la deuxième Chambre commerciale, personne n’a comparu pour le compte d’Ahs. Dans cette affaire, les requérants demandent à la Ci d’intervenir pour que les intérêts de Ahs soient sauvegardés. Espérons que le vacarme de cette sonnette d’alarme n’entre pas dans l’oreille d’un sourd !
Rootblog
En Avril, 2016 (11:40 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (11:58 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (12:15 PM)Anonymethieye
En Avril, 2016 (12:49 PM)«Seule mon épouse savait qu’en plus des contrôles médicaux, que je pourrais faire une déposition sur l’affaire Marck»
Dans une interview exclusive accordée au journal gabonais “Le Douk-Douk”, l’homme d’affaires Seydou Kane a répondu aux questions des journalistes, pour donner sa part de vérité si ce n’est la vérité sur tous les derniers évènements en rapport avec l’accident d’avion survenu au Mali, son interpellation suivie de sa dernière mise en garde à vue, de son audition par le juge, du paiement de la caution et de l’attitude controversée de Rober Bourgi. Seydou Kane livre sa part de vérité et remercie tous ceux qui lui ont témoigné leur soutien dans ces différentes épreuves.
Une fois de plus, l’affaire Marck défraie la chronique, il y a quelques mois vous nous conviez n’avoir rien à redouter de la justice française et pourtant vous avez été interpellé puis placé en garde à vue avant d’être auditionné par un juge qui a exigé le paiement d’une caution pour votre mise en liberté.
Seydou Kane : Je vous remercie de l’opportunité que vous m’offrez pour que je puisse m’étendre sur cette affaire qui coure depuis quelques temps et qui visiblement semble glisser pour constituer une sorte de ténébreuse parmi tant d’autres qui ont caractérisé les relations des réseaux d’affaires séculaires entre la France et l’Afrique avec une jointure dans la sphère politique parce que de toute évidence, ce dossier n’a d’attrait que parce que les personnalités politiques de mon pays auraient joué un rôle de facilitation dans l’attribution de ce marché à l’entreprise française Marck.
Comme tout le monde le sait, je suis un homme d’affaires et il y a quelques années de cela, mon entreprise a servi de représentation à la société Marck, outre les transactions ordinaires de représentant et de partenaire, mon entreprise s’est également chargé des protocoles et des abattements douaniers, de l’entreposage, et de la livraison au client. Nous avons donc d’un commun accord arrêté mes honoraires comme représentant, auxquels sont venus s’ajouter tous les frais annexes. J’ai voulu avoir des disponibilités financières sur le long terme en France et pour disposer de devises j’ai donc demandé à être payer en euros par virement dans les comptes de mon entreprise qui sont en France. C’est le montant de ces virements qui à ce qu’il semble, poserait problème parce que jugé très élevé, il ne s’agit pas simplement des rétro-commissions comme pourraient le penser certains.
Les procédures de votre mise en liberté ont été longues parce que vous avez dû changer d’avocat, pourquoi ?
J’ai noté que mon avocat ne s’activait pas avec empressement pour aller à l’essentiel comme je le lui demandais. L’essentiel pour moi étant ma mise en liberté. Il a fait naître des lourdeurs et des pertes de temps inutiles dans une affaire aussi simple, chose étonnante, pour qui connaît l’entregent de Robert Bourgi qui, je dois le signaler, est mon avocat depuis quelque temps. Il ne faisait pas son travail, et c’est justement parce que je ne voulais pas que cette affaire connaisse une surmédiatisation, ce qui par contre semblait l’arranger, j’ai donc décidé de le congédier puis de prendre un autre avocat qui a conduit le dossier selon mes instructions et avec la plus grande diligence. Nous avons rapidement trouvé un accord avec le juge qui a fixé une caution. Vous savez l’adage populaire qui dit que le temps c’est de l’argent est une réalité pour les hommes d’affaires. Je ne supportais pas ces temps morts, alors que Robert Bourgi voulait je ne sais atteindre quel but, par sa faute, il y a eu beaucoup d’échos et de commentaires autour de cette affaire.
Le plus inadmissible c’est que je lui ai versé des indemnités spécialement consacrées à la défense de ce dossier en sus de ses honoraires habituels et il n’a rien foutu, absolument rien. J’ai même eu le vague sentiment qu’il cherchait à exploiter cette circonstance pour se frayer une voie vers monsieur Maixent Accrombessi et peut être même vers le Président de la République, attitude que je trouve déplorable de la part d’un avocat !
La présence de cet avocat plus habitué à fréquenter les couloirs des palais présidentiels africains que les salles d’audiences des tribunaux peut faire penser qu’en lieu et place d’une décision de justice, vous auriez peut-être préférez un arrangement, c’est sa spécialité ?
Une fois pour toute, je voudrais que les choses soient claires, je suis un homme d’affaires, les circonstances ont voulu que je rencontre des compatriotes qui occupent aujourd’hui des responsabilités très élevées dans mon pays, non seulement notre amitié est vraie, mais en plus, je ne suis pas homme à nuire à la réputation d’un ami, qu’il s’agisse de Maixent Accrombessi ou de monsieur Ali Bongo Ondimba qui plus, est le Président de la République. Comme tous les autres citoyens gabonais je suis son obligé, l’inverse n’est pas possible et c’est pour cela que je trouve méprisable que Bourgi ait tenté d’exploiter cette posture et comme ça n’a pas marché, il se fait la source de mensonges et de calomnies des journaux proches de l’opposition.
Il reste tout de même le fait que vous possédez trois passeports diplomatiques ?
Je voudrais d’abord lever l’équivoque sur mon passeport gabonais, pour dire que je suis devenu gabonais à ma demande, parce que j’aime profondément ce pays et je ne vis donc pas ma citoyenneté gabonaise à moitié ni par opportunisme. Je connais beaucoup de personnes qui font des affaires dans des pays sans y résider, moi, ça fait plus de trente ans que je vis dans ce pays, en dehors des voyages d’affaires, je demeure au Gabon en permanence et c’est justement parce que j’ai une fréquence de déplacements à l’international très élevée et parce que je me suis également engagé à faire la promotion du climat des affaires au Gabon dans des forums économiques où se rencontrent les entrepreneurs à l’instar du NYFA qui se tient chez nous chaque année, que l’on m’a fait bénéficié d’un passeport diplomatique, pour une obtention rapide des visas.
Le Mali, j’y suis né, mais tout le monde connait les relations solides de fraternité entre nos deux pays, et le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta m’a fait l’honneur parce qu’il trouvait justement ridicule que je sollicite un visa pour entrer au Mali. Il m’a délivré un passeport diplomatique me rappelant au passage que mon pays le Gabon n’interdit pas la double nationalité, pour moi ce ne sont que des accommodements de voyage.
Et le passeport diplomatique sénégalais ?
J’allais en parler pour vous dire que son excellence le Président Macky Sall m’a nommé Ambassadeur itinérant pour le Sénégal et croyez-moi, tout ceci est à l’actif de son excellence monsieur le Président de la République Ali Bongo Ondimba qui a su mettre en valeur un climat d’affaires propice au développement des échanges entre les entrepreneurs africains. Et puis, pour la petite histoire, je me permet de vous livrer un pan de la migration des ” Kane “, mes arrières grands parents viennent du Sénégal, ils étaient venus au Mali pour faire la guerre sainte, puis, ils ont choisi d’y vivre, c’est comme ça que nous sommes devenus maliens, en réalité, nous sommes des peuls venus du Sénégal et dans quelques années, mes petits-enfants raconteront leur histoire, bref, ainsi va la vie d’une génération à une autre.
Toutefois, je peux vous dire que si vous allez au Sénégal aujourd’hui, vous trouverez des Kane imams toujours de ma famille.
Mais pourquoi c’est le chargé d’affaires de l’Ambassade du Sénégal à Paris qui vient vous chercher à l’aéroport ?
Pour une raison toute simple, quelques jours auparavant, nous avions eu un crash, un accident, l’avion a fait une sortie de piste au moment du décollage et a terminé sa course hors des limites du terrain d’atterrissage, heureusement qu’il n’y a pas eu de victime même si l’appareil a subi des dommages importants. C’est donc suite à cet accident d’avion que j’ai décidé de me rendre à Paris pour faire des contrôles, parce qu’il faut dire que le choc était violent, et parce que l’appareil battant pavillon sénégalais que mes amis ont demandé au chargé d’affaires de l’Ambassade de venir me chercher à l’aéroport, n’oublions pas que je suis Ambassadeur itinérant pour le Sénégal.
Il n’y a donc pas une volonté nourrie de faire prévaloir une nationalité plutôt qu’une autre. Naturellement, je savais qu’une fois en France, il y a des possibilités que je sois interpellé puisque j’avais été cité dans cette affaire, ensuite, j’avais prévu cette possibilité, et j’étais parfaitement prêt à dire au juge les faits tels que je les connaissais pour éviter les commentaires annexes, mon épouse était la seule personne qui savait qu’en plus des contrôles médicaux, que je pourrais faire une déposition sur le dossier Marck. Les choses ont connu un tout autre développement, c’est d’ailleurs tant mieux comme ça, c’est fait.
Revenons, ce dossier, vous concernant, à quel niveau se trouve l’évolution de l’instruction et pourquoi, le juge a-t-il requis une caution ?
Il se trouve que, mon entreprise, du moins mon témoignage constituait une avancée importante dans l’instruction dossier, ma collaboration était donc importante pour permettre à l’instruction d’évoluer, il s’est agi de vérifier les justificatifs compatibles suivant mes déclarations, l’ensemble des documents ont été présentés au juge et il m’a libéré. Je dois simplement dire que la caution était la garantie que je collabore, en mettant à la disposition de la justice française les actes comptables, il est évident que j’avais besoin de plus de marge de manœuvre pour faire parvenir tous les justificatifs, la caution a servi à cela. Le juge a examiné les documents et m’a libéré. Ce qu’il faut comprendre dans cette affaire, c’est qu’ils font leur travail et c’est normal, il ne s’agit pas d’actes destinés à nuire à tel ou à un tel, il y a des soupçons, il faut les lever, j’avoue que c’est un peu dérangeant parce que ça opère sur mon agenda, mais que voulez-vous.
Vrai ou faux la rumeur dit que votre caution aurait été payée par le Chef de l’Etat gabonais ?
Encore une antienne, il doit y avoir du Robert Bourgi, la dessus, je sais que c’est lui qui a servi de source à vos collègues (confrères, ndlr), ce type de grossiers mensonges sont malheureusement souvent pris pour de la vérité, je vous invite à vous rendre à Orabank, vous pouvez consulter mon compte et vous verrez que le montant qui a servi au paiement de la caution a été en partie prélevée sur mon compte. Je ne disposais pas de la totalité de la somme et ma banque m’a accordé un découvert que je rembourserai évidement. Tout de même, de vous à moi, pourquoi, l’Etat payerai ma caution ? Comment peut-on se faire l’écho d’une chose aussi grotesque, je vous le répète, j’ai moi-même payé ma caution.
Je comprends que la nécessité de vendre peut faire dire n’importe quoi, mais il faut se garder du ridicule et dans le cas d’espèce, un avocat sait que tout est consigné sous procès-verbal, et on y mentionne l’origine de l’argent qui a servi à payer la caution.
Outre l’assistance de votre avocat, les mêmes sources font état de l’intervention en votre faveur des personnalités politiques gabonaises ?
Je vous demande à vous, si vous pensez qu’un juge français se laisserait dicter une quelconque procédure par un homme politique. Une telle chose serait d’ailleurs le moyen de prouver qu’il y a effectivement des passerelles entre les faits examinés et les mis en causes. Aucune intervention n’est possible à ce niveau, il ne s’agit pas de faire sauter une pénalité pour stationnement illégal, mais une enquête sur une affaire de corruption dans le contexte de la France d’aujourd’hui avec la tension qui prévaut depuis les attentats, la justice française est indépendante et ne peut subir de pressions d’aucunes sortes, seuls les faits comptent.
Faites-moi un peu le scénario d’une intervention politique dans une enquête judiciaire, si c’est le mode opératoire de monsieur Bourgi de frapper à toutes les portes, les magistrats français sont de vrais professionnels qui font leur travail.
C’est vraiment lassant l’habitude que nous avons prise de vouloir tout politiser, il y a des domaines où la politique est absente, impuissante, inopérante et inenvisageable. Mais face à des gens comme Bourgi et Echos du Nord qui versent systématiquement dans la recherche du sensationnel, manquant d’éthiques et de probité, il ne faut pas compter sur eux pour dire la vérité, c’est tout simplement dommage !
C’est la première fois que vous êtes interpellé, gardé à vue et auditionné par un juge, quelle leçon tirez-vous de cette affaire ? Et est-ce que l’on vous verra bientôt sur le sol français ?
SK : Je dois dire que le monde des affaires est certes difficile, mais cela ne signifie pas qu’il faut se comporter comme si on était exempts des principes et des lois. Il y a des règles à respecter, un homme d’affaires est un multiplicateur d’opportunités pour accroitre et étendre les richesses au plus grand nombre, notre réussite sociale, nous oblige en quelque sorte à être des modèles pour inciter sainement la dynamique d’initiatives et la promotion du partage. Un homme d’affaires doit être loyal et soumis aux lois en vigueur comme tous les citoyens. Cela est d’autant plus vrai dans mon cas, parce que je sais d’où je viens.
J’ai des affaires en France et Paris est une place forte pour nous les francophones, j’y ai des partenaires et la période de fin d’année est souvent consacrée à des réunions de conseils d’administration, j’irai donc en France et séjournerai à Paris comme d’habitude.
Pour terminer, comment votre famille et vos amis ont-ils vécu cette épreuve ?
SK : Il y a dans le fond que cette affaire survient après l’accident d’avion, donc, ma famille et certains amis très proches étaient très inquiets, d’abord pour mon état de santé, ensuite les commentaires médiatiques et les ramifications de cette interpellation suivie de l’audition, ont effectivement conduit des amis à se mobiliser, des chrétiens ont demandé des messes pour moi et les musulmans ont récité des prières. Cet élan de solidarité et d’amitié m’a fortement ému et depuis que je suis revenu, je passe le plus clair de mon temps à répondre aux invitations à diner et à recevoir des amis qui viennent me voir. Vous me donnez l’opportunité de leur dire merci.
zFIN/INFOSGABON/HZ/2015
Diogossine
En Avril, 2016 (13:38 PM)Sur nos 14 milions de compatriotes, combien d'entre eux peuvent détenir un million de nos francs voire un milliard...
Comme par hasard , le bonhomme a pu accumuler 20 millards et comme par hasard c'est l'ami d'un gaillard - yambar suspecté d'avoir planqué un gros butin extrait de nos sous .
Souma xell teyy na. djoundj doyna borom xell
Thieyacine C. Fall
En Avril, 2016 (14:00 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (16:15 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (19:17 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (20:16 PM)Titen
En Avril, 2016 (21:22 PM)Abou
En Avril, 2016 (21:29 PM)Profiscal
En Avril, 2016 (08:25 AM)Participer à la Discussion