Ses rapports avec l’argent ainsi que son rôle dans la valse des millions au cœur du palais sont un des nœuds du procès Karim Wade. Dans sa livraison du mardi 17 janvier 2006 (voir fac-similé), Le Quotidien passait déjà les lasers sur l’homme de l’ombre Victor Kantoussan. Indexé par Idrissa Seck, le garde du corps de Karim Wade aurait touché d’importantes sommes d’argent. Rétro sur un personnage pas nouveau.
«Si je suis devenu célèbre, c’est grâce à vous», avait déclaré jeudi le garde du corps de Karim Wade devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Non ! Victor Kantoussan l’était déjà dans les chantiers de Thiès. C’est que les bribes du passé se raccordent au fil du présent. Et dans l’entrelacs des états de service de Victor Kantoussan, s’effectue une sarabande de billets de banque. Ses rapports à l’argent se révèlent compliqués. Mercredi dernier, dans le fouillis de ses déclarations on puisait : «Wade m’a demandé de verser 86 millions de francs Cfa dans deux comptes de Karim.» Mais, à la loupe, Victor Kantoussan est rattrapé par l’histoire. Un imbroglio où se mêlent des milliards, les chantiers de Thiès, les fonds politiques et où surnage le nom de Idrissa Seck, boss de Rewmi. Janvier 2006. L’affaire des chantiers de Thiès déroule son lot de révélations, les dénonciations succèdent aux «balances» en bonne et due forme. Idrissa Seck, alors Premier ministre déchu, en proie aux tourments de la Commission d’instruction de la Haute cour de justice, ponctue ses déclarations avec une flopée d’accusations.
«En l’espace d’une semaine, cinq chèques, d’un milliard chacun, ont été touchés par Victor Kantoussan»
Au plus fort de la tourmente, Idrissa Seck, jouant son va-tout, lâche des noms. Interrogé sur la gestion de certains comptes bancaires ouverts à la Société générale de banques du Sénégal (Sgbs) et à la Compagnie bancaire de l’Afrique de l’Ouest (Cbao), l’ancien maire de Thiès balance le nom de Victor Kantoussan. L’homme de l’ombre fait surface. Lui, la silhouette préposée à la sécurité de l’aîné des Wade est involontairement assailli par les faits. Toujours devant la Commission d’instruction, Idy assure que ce qui l’opposait au Président Wade avait certes trait à de l’argent, mais qu’il ne s’agissait nullement des fonds investis dans le cadre des chantiers de Thiès. Adepte des déclarations chocs, il poursuit en affirmant que l’argent en question était tiré des fonds politiques du Président Wade. Le vendredi 23 décembre 2005, Idy lâche le gros morceau : Victor Kantoussan a touché d’importantes sommes tirées des fonds politiques. Une voix autorisée et proche du dossier confiait au journal Le Quotidien : «En l’espace d’une semaine, cinq chèques, d’un milliard chacun, ont été touchés par Victor Kantoussan».
Kantoussan à la Haute cour de justice : «Je suis un coursier et j’agis sur instruction de mon parton»
Au cours de son audition, M. Kantoussan s’est expliqué sur ces chèques. Il a notamment indiqué qu’il n’était qu’un simple porteur de valises : «Je suis un coursier et j’agis sur instruction de mon patron.» Et c’est vrai que Victor est resté le même, car au dernier jour de son audition dans l’affaire Karim Wade, poursuivi pour enrichissement illicite présumé, il dit : «Si Abdoulaye fait appel à moi pour un service, quel qu’il soit, je me transformerai en vent, si je le peux, pour être plus rapide (…) Plus légaliste que Karim, il en existe rarement au Sénégal. Bien que je sois à ses ordres, il termine toujours ses demandes par ‘’s’il vous plaît’’. Et moi, je ne peux rien lui refuser.»
Dans le dossier des chantiers de Thiès, l’homme ajoute ne pas toujours se rappeler l’objet des courses qu’il effectuait alors pour le compte de son employeur. Les auditions de témoins s’emballent suite à ces révélations. A l’époque, les avocats de Idrissa Seck espéraient que la Commission d’instruction entendrait Karim Wade, sous les ordres de qui travaillait Kantoussan. Mais dans les coursives du Palais, on faisait des pieds et des mains pour stopper la machine judiciaire, qui est en train de «faire fausse route» en mettant le doigt sur les fonds politiques de manière jugée illégale. Mieux, les avocats de Idrissa Seck ont écrit à la Commission d’instruction pour exiger l’audition en qualité de témoin du président de la République à qui appartiennent ces fonds politiques et qui a ordonné leur utilisation. Devant cette volonté, la Commission d’instruction, saisie par le vote de mise en accusation par l’Assemblée nationale, n’a pas estimé devoir déclarer son incompétence pour enquêter sur le volet des fonds politiques. Aussi poursuit-elle ses investigations au sujet des fonds politiques dont la gestion, pourtant au regard de la loi, ne peut faire l’objet de quelques investigations que ce soit.
33 Commentaires
Pvd
En Octobre, 2014 (10:25 AM)Justice
En Octobre, 2014 (10:50 AM)Depuis 1984, je suis propriétaire d'un terrain d'une superficie de 11 hectares situé à Bambilor.
Ce terrain a été mis en valeur avec l'implantation d'arbres fruitiers, d'une exploitation de culture maraîchère et d'une ferme avicole. Depuis cette date, ma famille y est installé et y assure l'entretien et l'exploitation.
En 2011, une procédure de régularisation a été enclenché au niveau de la Direction des Impôts et Domaines. Un avis favorable avait été émis par le Directeur Général de l'époque. Suite aux élections présidentielles de 2012, et de l'arrivée du nouveau régime, la procédure pour la délivrance du titre de propriété n'a pas été finalisé, certainement du fait des changements intervenus dans cette administration.
Fada.....
En Octobre, 2014 (11:04 AM).... TROIS TITRES....CONCERNANTS NOS HOMMES DE LOI.....??????
...
Diakite Kara
En Octobre, 2014 (11:11 AM)Bro
En Octobre, 2014 (11:13 AM)Boy Maroc
En Octobre, 2014 (11:14 AM)«En l’espace d’une semaine, cinq chèques, d’un milliard chacun, ont été touchés par Victor Kantoussan»
Au plus fort de la tourmente, Idrissa Seck, jouant son va-tout, lâche des noms. Interrogé sur la gestion de certains comptes bancaires ouverts à la Société générale de banques du Sénégal (Sgbs) et à la Compagnie bancaire de l’Afrique de l’Ouest (Cbao), l’ancien maire de Thiès balance le nom de Victor Kantoussan. L’homme de l’ombre fait surface. Lui, la silhouette préposée à la sécurité de l’aîné des Wade est involontairement assailli par les faits. Toujours devant la Commission d’instruction, Idy assure que ce qui l’opposait au Président Wade avait certes trait à de l’argent, mais qu’il ne s’agissait nullement des fonds investis dans le cadre des chantiers de Thiès. Adepte des déclarations chocs, il poursuit en affirmant que l’argent en question était tiré des fonds politiques du Président Wade. Le vendredi 23 décembre 2005, Idy lâche le gros morceau : Victor Kantoussan a touché d’importantes sommes tirées des fonds politiques. Une voix autorisée et proche du dossier confiait au journal Le Quotidien : «En l’espace d’une semaine, cinq chèques, d’un milliard chacun, ont été touchés par Victor Kantoussan».
Kantoussan à la Haute cour de justice : «Je suis un coursier et j’agis sur instruction de mon parton»
Au cours de son audition, M. Kantoussan s’est expliqué sur ces chèques. Il a notamment indiqué qu’il n’était qu’un simple porteur de valises : «Je suis un coursier et j’agis sur instruction de mon patron.» Et c’est vrai que Victor est resté le même, car au dernier jour de son audition dans l’affaire Karim Wade, poursuivi pour enrichissement illicite présumé, il dit : «Si Abdoulaye fait appel à moi pour un service, quel qu’il soit, je me transformerai en vent, si je le peux, pour être plus rapide (…) Plus légaliste que Karim, il en existe rarement au Sénégal. Bien que je sois à ses ordres, il termine toujours ses demandes par ‘’s’il vous plaît’’. Et moi, je ne peux rien lui refuser.»
Troc
En Octobre, 2014 (11:20 AM)Pepes
En Octobre, 2014 (11:29 AM)Mounos
En Octobre, 2014 (11:38 AM)COMMENT serait -il possible de déposer sur un ou des comptes bancaires un milliard X5 sans que l'on puisse trouver des traces ? A mon avis cela n'est même pas possible dans les pays les moins organisés ! Idrissa Seck devrait délirer, à moins que le Sénégal soit très singulier dans son fonctionnement !
Falloi
En Octobre, 2014 (11:38 AM)Catholique
En Octobre, 2014 (11:53 AM)Mw1
En Octobre, 2014 (11:58 AM)Weug Ndenm
En Octobre, 2014 (12:01 PM)Alpha Omega
En Octobre, 2014 (12:37 PM)Akhass
En Octobre, 2014 (12:38 PM)Routers
En Octobre, 2014 (12:49 PM)W8
En Octobre, 2014 (12:52 PM)El
En Octobre, 2014 (12:59 PM)Gallas
En Octobre, 2014 (13:03 PM)Hm
En Octobre, 2014 (13:05 PM)Ré Ba Tass
En Octobre, 2014 (13:09 PM)Kantoussan Traître
En Octobre, 2014 (13:32 PM)Donc la loyauté, il l'a doit à la REPUBLIQUE DU SENEGAL.
Victor KANTOUSSAN dit avec une certaine fierté " «Si Abdoulaye fait appel à moi pour un service, quel qu’il soit, je me transformerai en vent, si je le peux, pour être plus rapide (…)", je tout confus et j'ai honte pour ses enfants, pour sa famille etc... car il démontre qu'il est certainement un BON VALET, mais un MAUVAIS CITOYEN car il a OUBLIE tout ce que le Senegal a fait pour lui.
Quand il dit aussi : «Plus LEGLISTE que Karim, il en existe rarement au Sénégal. Bien que je sois à ses ordres, il termine toujours ses demandes par ‘’S'IL VOUS PLAIT’", il confond COURTOISIE, POLITESSE et LEGALITE. La LEGALITE est en contradiction avec le PORT DE VALISES.
Doungourou
En Octobre, 2014 (14:13 PM)Fo
En Octobre, 2014 (14:27 PM)Description et usage
Le système de dalles TTE® Multidrain Plus est une véritable alternative à l’enrobé ou le béton dans la réalisation d’accès divers perméables. Avec ses multiples remplissages (à engazonner, pré-engazonné, pavé ou minéral), le système TTE® s’adapte à la plupart des situations et conserve une parfaite intégration paysagère. La solution O2D® PAVE est également accessible pour les personnes à mobilité réduite ce qui permet de réaliser des cheminements sans pente et sans stagnation d’eau.
Intérêts
Les accès piétons perméables, accessible PMR, permettent de limiter le rejet des eaux pluviales au réseau et ainsi réduire les risques d’inondation. Ils s'inscrivent dans une démarche HQE®d'éco-construction au travers des critères suivants:
Augmenter le pourcentage d’espace vert dans un projet
Rendre les espaces verts ou cheminements piétons accessible aux pompiers ou véhicules d’entretien
Favoriser l’infiltration naturelle des eaux pluviales et l’approvisionnement des nappes phréatiques
Eviter le ruissellement de surface et la saturation des réseaux
Revêtement accessible aux PMR* (uniquement en remplissage pavé)
Confort visuel et acoustique
sur l'évacuation et le traitement des eaux uséeslarges des ocean plus de 200mills des cotes svp et tramway dans tous les grandes villes afrique et sur tous les cotes le recules des eaux de mer et les vagues uniquement aux larges 100mills les cotes bleus turquoises nous pouvons aller jusqu a 70metres nous avons l eau de mer jusqu au taille fin
M1
En Octobre, 2014 (14:31 PM)Bambana
En Octobre, 2014 (14:57 PM)I
En Octobre, 2014 (15:28 PM)de phosphate
L'exploitation minière moderne au Sénégal, remonte à la période 1940 – 1950
avec l'ouverture de deux grandes mines de phosphate Taiba et Lam-Lam dans la
région de Thiès, à 80 -100 km de la capitale Dakar.
L’exploitation de ces importants gisements de phosphates a contribué aux succès
de l'économie sénégalaise depuis plusieurs décennies. A l’Est, au Nord et au Sud de
ces gisements de Taïba, d’importants projets d’exploration de phosphates sont en
cours dans les permis de Niakhene, Coki et Gossas.
Dans la partie Nord-Est du bassin, dans la région de Matam, a été confirmée depuis
1984, l’existence d’un important gisement de phosphates avec des réserves prouvées
de l’ordre de 40 millions tonnes et un potentiel de plus de 100 millions de tonnes
de phosphate de chaux de très grande qualité. Une partie de ce gisement est exploitée à
l'échelle d'une petite usine de production de fertilisants naturels pour l'industrie
agricole au Sénégal.
La confirmation de ces gisements et indices pourrait aboutir dans les années à venir à
d’importantes découvertes qui pourraient atteindre 500 millions à 1 milliards de
tonnes, dont l’exploitation placerait le Sénégal dans le Top Ten des producteurs de
phosphates dans le monde.
Dans la zone de Thiès-Lam Lam, il existe d’importantes réserves de phosphates
alumino-calciques (environ 80 millions de tonnes) valorisables, par calcination, dans les
filières engrais, naturels et alimentation animale.
2 - LES CALCAIRES INDUSTRIELS : la réponse à la satisfaction de la
demande régionale de ciment et opportunités pour la production de chaux
La partie Centre-Ouest du bassin sédimentaire recèle d’importantes ressources en
calcaires et marno-calcaires. Les marno-calcaires éocènes qui affleurent dans le
plateau de Bargny à 30 km de Dakar, sont à l’origine de la première cimenterie
d’Afrique de l’Ouest découvertes à Massawa distant de 15 km de Sabodala tonnage cela fait 45 tonnes d'or de réserves exploitables tout de suite fin
Pierrre
En Octobre, 2014 (18:39 PM)https://www.youtube.com/watch?v=C0iXZe4NwBY&list=UUH3ZiGo30_5gDN-jwVao2Ug
Frères catholiques sortez de la religion et cherchez le veritable Jesus Christ il est entrain de secouer le magrheb pour la derniere moisson. Jesus Christ revient bientôt et il veut que le maximum de personne soit sauvé.
Adou
En Octobre, 2014 (19:20 PM)Foudre
En Octobre, 2014 (20:44 PM)Fans
En Octobre, 2014 (20:56 PM)Djiban
En Octobre, 2014 (22:43 PM)Nts
En Octobre, 2014 (10:21 AM)A.Wade nous a déçu.Il est a la base de tout.
Mais il na pas surpris mon feu grand pere qui le connaissait trés bien.
Toujours 1 homme versatile.Dommage à son age.
Beaucoup de sénégalais se sont sacrifiés pour lui...
Son fils Karim est le voleur du siecle
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