Le procès en appel de Khalifa Ababacar Sall et ses co-prévenus risque de prendre une autre tournure. Et pour cause, les avocats de la défense, en concertation avec leur client, ont décidé de quitter le prétoire. Ce, pour non seulement "ne pas se rendre complice d'une défense de connivence avec les atteintes répétées aux droits" du maire de Dakar mais aussi, pour marquer "leur désapprobation absolue".
En effet, face aux journalistes, ce vendredi 27 juillet 2018, dans un hôtel de la place, pour tenir à témoin l'opinion publique nationale et internationale sur les circonstances dudit procès qu'il juge "purement politique" pour lequel la justice sénégalaise "refuse l'application de ses lois et règlements et instruments juridiques internationaux", le collectif des avocats de Khalifa Sall a soutenu qu'"aujourd'hui, le député-maire de Dakar et Cie ont gagné, dans ce procès, la bataille du droit". Et maintenant, c'est la bataille de "l'état de droit qui reste". Et pour gagner cette dernière, ces avocats ont jugé utile de se "retirer" du procès mais, pas de le "boycotter". Car, ils sont d'avis que "le Président Macky Sall a déjà condamné leur client".
Aussi, les avocats de Khalifa Sall ont noté que la Cour d'Appel de Dakar "n'accepte pas d'appliquer" la décision de "justice définitive" de la Cour de justice de la Cedeao et d'"en tirer les conséquences de droit, notamment de faire cesser la détention arbitraire intolérable et inadmissible dans un état de droit".
Ils ajoutent que la Cour d'Appel de Dakar "n'a pas non plus accepté d'annuler la procédure et le jugement". Et ce en dépit de la présentation des nullités du jugement de condamnation de Khalifa Sall caractérisant la violation des droits de la défense, tel que prévu par le code de procédure pénal sénégalais".
À en croire les avocats de Khalifa Sall, la Cour d'Appel de Dakar a décidé : par le rythme inédit imposé au présent procès, par les nombreuses manifestations de partialité qui transparaissent dans ses décisions déjà rendues contre Khalifa Sall et les débats d'audience, par le refus de saisir le Conseil constitutionnel des exceptions d'inconstitutionnalité présentées par la défense et leurs jugements et rejets sans base légale, et enfin, par la décision de joindre au fond les exceptions dont le caractère préjudiciel est évident".
Mieux, la défense du député-maire de Dakar ajoute que la Cour d'Appel de Dakar, à la suite du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar et du juge d'instruction, a "achevé de démontrer que le présent procès ne sera plus jamais qu'une justice expéditive pour rendre inéligible leur client à l'élection présidentielle de février 2019".
12 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2018 (21:11 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (21:12 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (21:13 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (21:13 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (21:38 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (21:56 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (22:45 PM)La justice senegalaise et ses juges se sont deshonores. Maky Sall restera le symbole d une régression de nos institutions, une régression de la vertu et du courage. Il a vendu tout ce qui était vendable. A la tête d une mafia familiale et de militants voleurs et voraces. Cerné d hommes d affaires véreux qui ont pris en otage l État et ses ressources.
Prédateur
En Juillet, 2018 (01:18 AM)Les faits sont constants et reconnus par tous vos collaborateurs, pourquoi dans ces conditions essayer de semer le doute dans la tête des sénégalais. De quelle légitimité pouvez vous prétendre alors que avez été pupille de la nation depuis vos 14 ans à ce jour. Trop c’est trop, nous préférons les gens qui ont attendu de finir leurs humanités comme Macky Sall ou qui ont réussi par leur abnégation comme Youssou Ndour avant de se lancer dans la politique. Ceux là sont les vrais patriotes qui ne vivent pas de l’Etat mais qui veulent développer l’Etat.
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Anonyme
En Juillet, 2018 (01:40 AM)Le fait d'être abandonné par ses avocats, de déclarer sa candidature alors le motif premier supposé du procès est le détournement de denier public (ce qui risque de le rendre inéligible), me semble complètement débile et insensé.
Un bon avocat chercherait plutôt des arguments solides pour gommer cette lourde accusation au-lieu de se focaliser sur des procédures qui ont peu de chance d'aboutir ou d'annihiler l'accusation principale.
Que ses parents s'organisent pour l'assister, ces avocats et doungourous ne feront que l'enfoncer en bouffant son argent.
Quel avocat ne dort pas près de sa famille alors que Khalifa croupit en prison???
Anonyme
En Juillet, 2018 (05:46 AM)Réveillez-vous sénégalais !coup d’état politique, coup d’Etat électoral permanent !sabotage organisé des élections, Karim comme khalifa traqués pour des raisons politiques et ethniques, avez-vous vu maky traquer un poular ? Nafi OFNAC virée pour avoir osé convoquer Aliou sall. Aliou Sall DG de la CDC, Maky arrache à l’ARMP un droit de regard sur ce que fait son frère qui gère des milliards exempts de contrôle. Pour maky, il faut éliminer avant la présidentielle les candidats wolofs sérieux en oubliant la leçon de Moïse dégageant le pharaon. Le verdict de Maky est dans la poche du juge. Tout le reste c’est théâtre et mackillage juridique de sa Mackystrature destinés à la consommation des moutons, à l’explosion de l’audimat des medias manipulés et aux frais d’honoraires des avocats. Maky délivre aux organismes de contrôle comme l’IGE, la Cour des comptes, ARMP, OFNAC des ordres de mission ciblée vers ses adversaires, reçoit les rapports, fait le tri, met le coude sur les dossiers de son clan, sélectionne et dicte la conduite à la justice qui organise un simulacre de procès.
La mackyctrature ne rend pas la justice, elle rend service à Macky
Karim , deuxième après les lègislatives truquées, wolof , maky l’exclut
Khalifa, troisième après des législatives truquées , wolof maky l’exclut
Attention danger avec l’ethnicisme émergent
Djolof fign, alias Tuubé waalo
Anonyme
En Juillet, 2018 (13:20 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (14:26 PM)Participer à la Discussion