Audition sur le fond du docteur Babacar Diop et de trois autres prévenus, aujourd’hui. Demain aussi, le doyen des juges poursuit ses auditions avec Guy Marius Sagna et les autres manifestants, tous arrêtés devant les grilles du palais de la République.
Ainsi, la procédure judiciaire se poursuit. Mais pour les avocats qui vont introduire une demande de liberté provisoire, rien ne s'oppose à la libération de ces prévenus, plaide Me Moussa Sarr, l’un des avocats joint par Sud Fm.
«L’audition, qui démarre aujourd'hui avec le professeur Babacar Diop et trois autres détenus, va dans le sens normal de la procédure. Lorsque vous êtes arrêté et inculpé par le doyen des juges ou par un quelconque juge d'instruction et placé sous mandat de dépôt, la seconde phase, c’est d’être entendu pour les faits qui vous sont reprochés.
L’audition au fond a pour objet d'interroger les prévenus sur les faits qui leur sont reprochés», explique l'avocat.
Suite à cela, d’après Me Sarr, dès la fin des auditions, le pool d’avocats envisage «d’introduire une demande de liberté provisoire pour l'ensemble des 8 détenus. Dès lors qu'ils seront tous entendus sur le fond, à partir de ce moment-là, en droit, rien ne s'oppose à ce qu’ils obtiennent une liberté provisoire».
Maitre Sarr estime, tout de même, que ses clients remplissent toutes les conditions pour, car ils sont tous régulièrement domiciliés, leur détention n’étant plus nécessaire à la manifestation de la vérité. Il n'y a donc plus de troubles à l'ordre public.
Il rappelle que «la détention doit être l’exception, contrairement à notre Code pénal».
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