Pour la 3e fois, Karim Wade a refusé de comparaître devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Une décision qu’il dit définitive. Il ne se présentera plus devant cette juridiction, estimant qu’il ne peut cautionner une parodie de justice.
Ses avocats, qui avaient boycotté l’audience, ont décidé tout simplement de se retirer du dossier. «Il se trouve que, depuis l’ouverture du procès, le Président Henry Grégoire Diop s’est signalé par des excès, déviances, outrages qui témoignent de ce qu’il a, depuis longtemps, choisi son camp. Devant la Crei, présidée par Henry Grégoire Diop, les droits de la défense, et donc la loi, sont quotidiennement violés», soutiennent les avocats de Karim Wade pour justifier leur décision. Ils dénoncent, les traitements inhumains et dégradants, les abus d’autorité infligés aux prévenus. Sans compter «les outrages et déclarations racistes, l’hostilité manifeste vis-à-vis de la défense».
Mais Me Yérim Thiam, l’un des avocats de l’Etat, pense que la vérité est que les avocats de Karim Wade ont constaté que «les témoins produits par le parquet enfoncent Karim Wade». Et le parquet spécial de conclure que «quelle que soit la situation, Karim Wade sera jugé contradictoirement».
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