Tribunal de grande instance de Dakar. En cette 24e journée d'audience du procès "Imam Ndao", du nom de ce guide religieux inculpé avec 29 coaccusés dans une histoire liée au terrorisme, les avocats des prévenus continuent de se relayer à la barre. Devant le juge Samba Kane, président de la Chambre criminelle spéciale, ceux-ci, convaincus de l'innocence de leur client ont tous plaidé l'acquittement.
Me Demba Ciré Bathily a pris la défense d'El Hadji Mamadou Ba dit "Mama Ba". Celui-ci risque de passer 15 ans de travaux forcés en prison, si le juge suit le réquisitoire du procureur. Posé, comme à ses habitudes, Me Bathily s'est attaqué à la manière dont a été pris en charge le dossier de son client. Et si pour lui, le contenu au fond de ce procès ne le gêne pas, il estime que dès lors que des "droits des accusés ont été violés", lesquels droits devraient "être sanctionnés", Il faut annuler cette procédure. Elle est illégale. J'ai lu et relu cette procédure. J'en suis à me demander comment El Hadji Mamadou Ba dit Mama Ba a pu comparaitre devant votre juridiction pour les crimes qui lui sont reprochés. Dans cette procédure, il y a énormément de problèmes", s'indigne l'avocat.
Lui ne s'explique pas comment dans le cadre de l'ordonnance de renvoi ou du réquisitoire, les accusés "ont commis le crime d'apologie du terrorisme ? Ni par quel acte, le procureur peut justifier que chacun des accusés a commis une apologie du terrorisme ? Mame Ba, en ce qui le concerne, n'a participé à aucune rencontre, renchérit-il, en relevant que son client n'a jamais été lié ni de près ni de loin à qui que ce soit dans le cadre de cette procédure.
Dans sa plaidoirie, le conseil de Mama Ba, en a appelé à la sagesse du juge Samba Kane et de ses collègues, en sollicitant l'acquittement pour son client. Celui sur qui, dit-il, "aucune charge n'est articulée par rapport au financement du terrorisme. Ce dossier est vide. On ne peut pas le poursuivre pour le crime. Il n'a jamais été en rapport avec l'argent", plaide Me Demba Ciré Bathily.
Mama Ba, âgé de 25 ans lors de son interpellation, était étudiant à l'Uvs (Université virtuelle du Sénégal). Inculpé des chefs d"acte de terrorisme par association de malfaiteurs ; acte de terrorisme par menace ou complot, financement du terrorisme ; blanchiment de capitaux et apologie du terrorisme", il croupit en prison depuis lors. Ce qui constitue un frein pour ses études au département Science économiques et de gestion où il était orienté, avant son arrestation, un après-midi du mois de Ramadan.
7 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2018 (17:35 PM)Ou sont les téléphones satellitaires, les milliards, les armes, les explosifs...
A défaut de preuves malgré tout le tapage médiatique (ses journaux de 100f et les fils de Satan assurent le service après vente),
une enquête préliminaires bidonnée.
Instrumentalisation de la justice pour donner un cachet juridique aux mensonges contre imam Ndao.
On a recours à l'intox.
Anonyme
En Mai, 2018 (17:35 PM)Ou sont les téléphones satellitaires, les milliards, les armes, les explosifs...
A défaut de preuves malgré tout le tapage médiatique (ses journaux de 100f et les fils de Satan assurent le service après vente),
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On a recours à l'intox.
Anonyme
En Mai, 2018 (17:35 PM)Ou sont les téléphones satellitaires, les milliards, les armes, les explosifs...
A défaut de preuves malgré tout le tapage médiatique (ses journaux de 100f et les fils de Satan assurent le service après vente),
une enquête préliminaires bidonnée.
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Anonyme
En Mai, 2018 (17:35 PM)Ou sont les téléphones satellitaires, les milliards, les armes, les explosifs...
A défaut de preuves malgré tout le tapage médiatique (ses journaux de 100f et les fils de Satan assurent le service après vente),
une enquête préliminaires bidonnée.
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On a recours à l'intox.
Anonyme
En Mai, 2018 (17:35 PM)Ou sont les téléphones satellitaires, les milliards, les armes, les explosifs...
A défaut de preuves malgré tout le tapage médiatique (ses journaux de 100f et les fils de Satan assurent le service après vente),
une enquête préliminaires bidonnée.
Instrumentalisation de la justice pour donner un cachet juridique aux mensonges contre imam Ndao.
On a recours à l'intox.
Anonyme
En Mai, 2018 (18:31 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (02:16 AM)Participer à la Discussion