
Me Borso Pouye, membre du pool d’avocats de Khalifa Sall, a pris la parole lors de la reprise du procès en appel de Khalifa Sall, ce lundi. Sa plaidoirie a essentiellement porté sur le recul de la démocratie au Sénégal. Selon l’avocate, l’image du Sénégal est écornée dans ce procès. « Il fut un temps où nous nous glorifions d’être les meilleurs.
Disons, les premiers. Parce qu’on était la capitale de l’Aof. On disait qu’on était les meilleurs dans tout comme magistrats, écrivains, philosophes. Nous pensions que nous étions les meilleurs. Aujourd’hui, nous ne sommes plus dans ces postures-là. Nous occupons la dernière place. Nous sommes les derniers de la classe », regrette-t-elle. Concernant l’arrêt de la Cedeao, elle demande au juge d’appliquer la décision conformément au code de procédure pénale. « Les juges communautaires n’agissent pas en lieu et place de leurs collègues nationaux.
En ce qui me concerne, je suis rassurée. On ne vous demande aucune faveur. Tout ce qu’on vous demande, c’est d’appliquer le droit et tout le droit. Ce que nous retenons, en ce qui concerne Khalifa Sall, c’est que tous les points sombres ont été relevés dans cet arrêt. (…). Nous n’avons pas le droit, nous n’avons pas du tout le droit d’être les derniers de la classe », insiste-t-elle.
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