Le Bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Mbaye Guèye, a profité de la rentrée solennelle des Cour et tribunaux pour suggérer au Chef de l’Etat, Macky Sall, l’érection de la protection des données personnelles en «un droit constitutionnel, comme d’ailleurs le souhaitent beaucoup d’acteurs». Sur ce, le président Sall rassure. : «Dans les réformes constitutionnelles à venir, dit-il, le débat sur la question reste ouvert. Je reste toutefois convaincu que la modification de la loi de 2008 sur les données personnelles, souhaitée par tous, devrait être accélérée afin de rendre dans les meilleurs délais les dispositifs de protection plus adéquats et mieux adaptés».
Mais, pour une meilleure protection des données à caractère personnel, Macky Sall estime qu’il faut la responsabilité de ceux qui les traitent. «De plus en plus, il est observé dans l’espace public sénégalais, je devrais dire médiatique et sur les réseaux sociaux, des atteintes d’une particulière gravité à la vie privée des personnes. De pareils faits dérogent à notre légendaire sens de la famille, à notre attachement à la dignité, à la pudeur et au respect de la vie humaine. C’est dire que vous avez raison d’appeler à la vigilance des populations et surtout à la responsabilité de ceux qui traitent les données personnelles. La personne concernée dont les données se retrouvent sur le web, doit avoir la possibilité de demander leur suppression. Cette personne ne peut continuer à subir pour l’éternité, les affres du net».
Selon lui, «les modifications projetées de la loi de 2008 sur les données à caractère personnel devront prendre en considération ces droits que sont entre autres, le déréférencement et l’oblige».«La nécessité de mettre en œuvre un dispositif de régulation»
Sur la question «majeure» du transfert des données personnelles vers l’extérieur, qui «met en péril l’efficacité de leur protection», le président Sall estime que «les Etats devraient se saisir de la question pour proposer aux Nations-Unies la mise en œuvre d’un dispositif de régulation global dans ce domaine». Et sur ce, il signale que le Sénégal pourrait initier ce processus.
24 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2019 (19:59 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (19:59 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:00 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:00 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:01 PM)Bin Ich Deutsch
En Janvier, 2019 (20:02 PM)Ki badolala bou makkk
Badola ken dou ko denkeuuu
C comme le Sénégal lui appartient
Anonyme
En Janvier, 2019 (20:02 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:03 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:04 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:05 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:05 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:22 PM)Dommage que notre pays se retrouve avec un homme aussi vide à sa tête.
Anonyme
En Janvier, 2019 (20:22 PM)Dommage que notre pays se retrouve avec un homme aussi vide à sa tête.
Anonyme
En Janvier, 2019 (20:26 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:26 PM)D.
En Janvier, 2019 (20:29 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:31 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (20:51 PM)Gi?o Senegaal
En Janvier, 2019 (21:12 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (21:53 PM)La loi organique de la cour suprême dit clairement que le délai d’un mois et le rabat d’arrêt sont suspensifs dans le cadre pénal.
Khalifa Sall a la possibilité de déposer un rabat d’arrêt et sa condamnation à la cour suprême n’est que partielle, en effet l’ensemble des moyens n’ont pas été vidés et la cour n’a pas prononcé une privation des droits civils et politiques.
Khalifa est toujours éligible, j’espère que force restera à la loi et non à la volonté d’un peureux qui refuse de se mesurer à des adversaires sérieux.
Anonyme
En Janvier, 2019 (22:06 PM)Mamadou Badio Camara nous attendons des réponses corrompus;
Vous refusez de faire votre déclaration de patrimoine
Anonyme
En Janvier, 2019 (02:20 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (06:56 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (07:03 AM)C'est un politicien et non un technicien du droit.
La justice mérite un grand respect
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