
Si devant le Premier cabinet, il est question de produits phytosanitaires concernant Aïda Ndiongue, dans le dossier pendant devant le Second cabinet, l’ancienne sénatrice est inculpée dans le cadre de marchés de motopompes, tentes, etc. Le Substitut général a fait remarquer qu'Aïda Ndiongue est inculpée avec d’autres promoteurs immobiliers dans le dossier au terme de l'enquête menée par la Division des Investigations criminelles (Dic). Aussi, le Parquet général demande à la Chambre d’accusation de rejeter la requête des conseils d'Aida Ndiongue aux fins d'annulation de la procédure et des mesures conservatoires sur ses biens comme mal fondée.
En effet, argumente le Parquet général, l’ancienne sénatrice étant poursuivie pour escroquerie portant sur des deniers publics, faux et usage de faux, « c’est fort opportunément que ses avoirs disponibles dans des comptes bancaires sont placés sous main de justice pour éviter toute dissipation ». Ce, au nom de la sauvegarde des biens de l'Etat. En plus de ses avoirs dans les comptes bancaires, tous les biens de l’inculpée que l’information permettra de découvrir sont concernés. Comme pour la requête aux fins d’annulation de la procédure, le Substitut général requiert de la Chambre d’accusation de déclarer mal fondée la demande des conseils d’Aïda Ndiongue.
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