L’Etat va procéder au cours de l’année 2015 au renouvellement du parc automobile des services du secteur de la Justice dont la dernière dotation en véhicules date de 2005, a déclaré samedi le ministre de la Justice Sidiki Kaba qui a annoncé d’autres infrastructures pour le secteur.
‘’Pour 2015, nous allons mettre l’accent sur l’équipement des juridictions. Le parc automobile de la Justice est obsolète et vieillissant. Beaucoup de nos véhicules sont à des niveaux qui n’assurent pas la sécurité’’, a notamment dit le ministre de la Justice.
Il s’exprimait au cours de la cérémonie officielle d’ouverture de la Conférence annuelle des chefs de juridiction du Sénégal. La rencontre qui a réuni les chefs de cours et les chefs de tribunaux entre autres magistrats a trait essentiellement sur ‘’le management judiciaire’’ pour une meilleure administration dans les différentes juridictions du pays.
‘’Depuis 2005, nous n’avons pas fait ce renouvellement. C'est pourquoi nous allons nous atteler dès cette année (2015) à faire en sorte que ce parc soit renouvelé’’, a encore dit Sidiki Kaba, pour qui ‘’la nouveauté sera de doter de voitures neuves à tous les chefs de greffe, qui n’en avaient pas auparavant’’.
Devant ce qu'il a appelé ‘’le pays réel de la magistrature’’, le ministre de la Justice a expliqué que le processus de renouvellement du parc ''est engagé avec la finalisation de l’évaluation du projet avec le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan’’.
Il a aussi annoncé la réalisation d’autres infrastructures ‘’malgré une coupe de plus de trois milliards de francs CFA’’ sur le budget de 2015. ‘’Nous avons prévu de financer un certain nombre d’infrastructures comme la construction de la Cour d’appel de Tambacounda en plus de la construction de trois nouvelles autres juridictions prévue cette année’’, a-t-il mentionné.
‘’Avec des juridictions délabrées, les conditions de travail seront encore difficiles pour les magistrats (…) Nous avons aussi prévu une dématérialisation des formalités et des actes judiciaires qui va concerner la chaîne pénale et la chaîne civile. Cela nous donne la possibilité de rendre la justice sans qu’on ne perde trop de temps’’, a estimé le ministre de la Justice devant un parterre de magistrats.
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