
Karim Wade est libre, mais pas blanchi. Sidiki Kaba qui fait face à la presse ce 24 juin a apporté des précisions sur les conditions de sa libération intervenue dans la nuit du 23 juin. Le ministre de la Justice a tenu à préciser que l’ancien ministre a bénéficié d’une grâce et non d’une amnistie. Par conséquent, il devra s’acquitter de l’amende à laquelle il a été condamné, soit 138 milliards de FCFA.
« Le Président de la République a régulièrement utilisé cette prérogative à des milliers de Sénégalais à l’occasion de nombreux évènements ponctuant la vie de la nation. La grâce ne s’applique pas qu’aux riches ou aux célébrités. C’est aussi le voleur de portable ou un autre qui est dans l’anonymat qui en bénéficie ». Dans un état de droit, « il est des règles que nul n’est au-dessus et en dessous de la loi. C’est au regard de toutes ces considérations que les trois ont bénéficié de la grâce présidentielle », explique-t-il.
Cependant, Me Sidiki Kaba a tenu souligné que la condamnation de Karim Wade figure toujours dans son casier judiciaire. « L’Agent judiciaire de l’État est en train de procéder au recouvrement. Tant au niveau national qu’international. Et nous en appelons à la coopération internationale ». À l’en croire, la libération de Karim Wade ne remet pas en cause la volonté de l’état de poursuivre la lutte contre l’enrichissement illicite. « Les procédures en cours de la Crei seront poursuivies », tient-il à préciser.
0 Commentaires
Participer à la Discussion