
«En tout cas nous, nous sommes sur le pied de guerre.
Nous avons déposé aujourd hui notre préavis et nous attendons que le gouvernement nous réponde sur les interpellations contenues dans ce préavis. Et un mois après le dépôt de ce préavis, les travailleurs de la justice se réservent d exercer le droit constitutionnel de cesser le travail pour protester contre cette situation qui est des plus difficiles», a prévenu Me El Hadj Ayé Boun Malick Diop, secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Justice. Il invite les autres syndicats à venir faire front commun: «Nous demandons à tous les syndicats de faire front unique contre cette forfaiture parce que c est un acquis dont nous bénéficions depuis 1960 sous Léopold Sédar Senghor.
Et nous comptons jouir de ces heures supplémentaires de façon indéfinie. Personne ne nous privera de ces heures supplémentaires», avertit-il.
Le secrétaire général du Sytjust estime que ces heures supplémentaires sont une composante majeure du salaire du travailleur de la Justice. Et aujourd hui, si elles sont supprimées, cela risque de livrer les travailleurs à la précarité, à la paupérisation et à la misère. «Aujourd hui, quand quelqu un est mal payé sa probité est mise à l épreuve ainsi que sa dignité. Donc, nous ne comprenons pas cette logique du gouvernement qui va dans le sens de paupériser les travailleurs de la justice», déplore Me Diop.
Le secrétaire général du Sytjust estime que ces heures supplémentaires sont une composante majeure du salaire du travailleur de la Justice. Et aujourd hui, si elles sont supprimées, cela risque de livrer les travailleurs à la précarité, à la paupérisation et à la misère. «Aujourd hui, quand quelqu un est mal payé sa probité est mise à l épreuve ainsi que sa dignité. Donc, nous ne comprenons pas cette logique du gouvernement qui va dans le sens de paupériser les travailleurs de la justice», déplore Me Diop.
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