Pour Odette Silva, les faits de se sont déroulés le 7 décembre 2011, au quartier Diamaguene à Ngaparou, où les enquêteurs ont retrouvé dans les arbustes non loin de la maison de l’accusée le corps sans vie d’un nouveau-né.
Interpellée, elle affirmait avoir mis au monde l’enfant, qui était mort-né et c’est par la suite qu’elle l’a déposé dans les arbustes. Elle a été reconnue coupable par la Cour d’assises qui l’a condamnée à cinq ans de travaux forcés.
Concernant l’autre cas d’infanticide, l’accusée Diaba Fall a mis au monde un nouveau-né le 9 décembre 2012. Elle déclare être tombée d’une charrette et l’enfant n’a pas survécu à sa naissance à cause de sa chute.
Elle affirme aux enquêteurs du commissariat de Thiès qu’elle est marié à un émigré qui vit en Tunisie et que sa grossesse est l’œuvre de son ancien copain qui vit à Touba.
L’accusée, qui a varié plusieurs fois sur ses déclarations, fini par avouer aux enquêteurs que c’est à après son accouchement, qu’elle creusa un trou dans la cour de sa maison pour y enterrer le corps du nouveau-né sans vie.
L’accusée Diaba Fall a été déclarée coupable par la cour d’assises de Thiès, elle écope six ans de travaux forcés pour le délit d’infanticide.
Pour la troisième affaire, la Cour d’assises a en outre condamné l’accusée Fatou Diallo, pour les mêmes faits d’infanticide à cinq ans de travaux forcés.
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