
Sous ce rapport, selon l'article 119 du Code pénal, "quiconque aura contrefait, falsifié ou altéré des signes monétaires ayant cours légal sur le territoire national ou à l'étranger sera puni des travaux forcés à perpétuité et d'une amende décuplée de la valeur desdits signes et au moins égale à 20 millions de francs CFA. A noter également que si le coupable bénéficie de circonstances atténuantes, poursuit l'article, la peine ne pourra être inférieure à cinq ans de travaux forcés et à 1 million de francs d'amende, poursuit l'article 119 du Code pénal.
L'article 20 du même code va plus loin: "Quiconque aura participé à l'émission, l'utilisation, l'exposition, la distribution, l'importation ou l'exportation de signes monétaires contrefaits, falsifiés, altérés ou colorés sera puni des peines prévues aux articles ci-dessus, selon les distinctions qui y sont portées. La tentative sera punie comme l'infraction consommée". Immunité parlementaire Toutefois, le député de la majorité présidentielle peut, contrairement à Khalifa Sall, Barthélémy Dias, entre autres parlementaires de l'opposition, bénéficier de la protection de ses collègues.
Son immunité parlementaire pourrait être difficilement levée si l'on sait que la majorité mécanique peut jouer à sa faveur. Mais, pourvu qu'il ne soit pas lâché par ses collègues. En tout cas, cette affaire met très mal à l'aise beaucoup de personnalités de la République au premier desquelles, le chef de l'État, Macky Sall qui, d'après Le quotidien, "est très déçu et énervé", après avoir été mis au courant de cette rocambolesque et sombre affaire de trafic de faix billets impliquant le député de Guediawaye. Cueilli hier jeudi par les éléments de la Section de Recherche, il a été libéré sur convocation. Le député doit retourner ce vendredi devant les enquêteurs.
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