
Le substitut du procureur a condamné l'acte posé par Kémi Séba. Convaincu de la culpabilité du mis en cause, il a requis, contre lui, trois mois d'emprisonnement assorti de sursis.
À l'audience, qui s'est tenue ce mardi 29 août, le parquet a d'abord invité les parties à "dépassionner le débat et (à) amener les choses à leurs justes proportions". Avant de dire le droit.
"Ce qui m'importe, aujourd'hui, c'est le délit commis par la personne qui comparaît ici, pose-t-il. Kémi Séba a fait son mea culpa, Sow (Alioune Abatalib) a dit qu'il ignorait l'intention de son co-prévenu. Il ne ressort nullement qu'il savait que son ami allait utiliser le briquet. Compte tenu des éléments objectifs de ce dossier les faits reprochés à Sow ne sont pas établi. Je requière qu'il soit relaxé."
Le "seul tort" de Kémi Séba
S'agissant de Kémi Séba, poursuivi pour destruction de billet de banque, la représentante du ministère public, a demandé "qu'il soit retenu dans les liens de la prévention" en requérant 3 mois de prison avec sursis.
Venue aux secours de Kémi Séba et son co-prevenu, les avocats de la défense ont tenté de s'attaquer aux articles visés dans cette affaire. Ils ont plaidé la relaxe de Alioune Abatalib Sow, poursuivi pour complicité et sollicité "une application extrêmement bienveillante de la loi".
"Le problème du CFA est quelque chose que nous combattons. Lorsque quelqu'un s'engage dans ce combat, on lui doit du respect, suggère Me Bâ. Le seul tort qu'on peut lui reprocher c'est d'avoir détruit ce billet de banque."
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