Maguette Diagne, Ismaïla Diène et Assane Diagne sont trois Sénégalais qui travaillaient depuis 20 ans à la délégation régionale du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (Unhcr).
Ils ont porté plainte contre cet organe de l’ONU pour licenciement abusif. D’après leurs témoignages recueillis par La Tribune, le chef de ladite Délégation leur a notifié du jour au lendemain leur renvoi alors qu’ils bénéficiaient de contrats à durée indéterminée.
Motif invoqué : la mise en place d’un nouveau dispositif de sécurité pour le Sénégal qui ne les admet pas dans le service. Les nombreux recours adressés à la hiérarchie sont, selon eux, restés sans suite. Et pis, affirme le trio, leurs droits d’employés licenciés ne leur sont pas remis.
L’Unhcr restant sourd à l’injonction à ce propos de la justice américaine saisie par les trois Sénégalais. Ces derniers ont aussi saisi le secrétaire général de l’ONU et n’écarte pas de porter l’affaire devant le Président Macky Sall.
11 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2016 (09:48 AM)Anonyme
En Mai, 2016 (10:16 AM)nespa momo6 a foutu dehors ban ki moon la derniere fois...aythia rek
Anonyme
En Mai, 2016 (10:30 AM)Le President de la Republique n'est pas une institution judiciaire qui a autoritè à trancher un différend entre deux parties . C'est le rôle exclusif de la justice.
Les Senegalais confondent tout. On vit dans une Democratie vernaculaire. Un coup , c'est le Khalife de telle confrerie qui doit disperser les piquets de grève d'un syndicat, un autre coup c'est. Le Presiét de la Republique qui va "intervenir" pour inscrire son neveu au jardin d'enfant .
C est quoi cette Democratie tropicale ? Li gatié la
Les Chefs d'Etat africains ont tellement infantilisé leurs concitoyens que ces derniers les voient comme un Pzpa protecteur . Et ces présidents aiment à aussi perdre leur temps sur des questions de détail juste pour prouver leur toute -puissance ou tromper leur oisiveté.
Ame L ène foula régler sène probleme bagne ci dougale Macky Sall dont le devoir est autrement plu stratégique que des problèmes de contrat de travail.
Anonyme
En Mai, 2016 (11:42 AM)Anonyme
En Mai, 2016 (11:43 AM)Beaucoup d'employés qui se sont estimés lésés, ont pu faire condamner l'Organisation et se faire indemniser de façon conséquente. Parmi eux, un de mes anciens superviseurs.
A éviter surtout de faire ébruiter l'affaire; cela ne sert à rien. Le système juridique fonctionne à mervellle à l'ONU. Si le licenciement est abusif, il n' y a aucun doute que les plaignants obtiendront satisfaction. Du courage !
Staff Onu
En Mai, 2016 (12:36 PM)Merci
Anonyme
En Mai, 2016 (12:38 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (18:12 PM)Anonyme
En Mai, 2016 (22:58 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (09:56 AM)L’OBS – Sa vie a basculé quand son licenciement lui a été notifié. Maguette Diagne galère et broie du noir. Et pour cause. Licencié, sa femme l’a quitté, ses enfants renvoyés de l’école et sa famille expulsée, pour loyer impayé. Il doit à son logeur plus de deux millions de loyer.
«Je m’appelle Maguette Diagne et j’ai été agent de sécurité aux Nations-unies, pendant 21 ans. Nous étions trois dans cette organisation : Assane Diagne décédé, Ismaila Diémé et moi. Nous avons été abusivement licenciés en 2005, par l’ancien Représentant régional du Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (Unhcr) du bureau régional de Dakar. Il nous avait signifié la fin de notre contrat pourtant à durée indéterminée, à compter du 31 décembre 2005 et avait prévu de nous payer nos indemnités. Jusqu’à ce jour, nous n’avons reçu aucune indemnité, en compensation de notre licenciement, après 20 ans de service à Unhcr. Pourtant, l’indemnité de licenciement est bien prévue dans les textes qui régissent le Haut commissariat. Toutes les procédures, ainsi que les multiples actions que nous avons initiées, sur le plan national comme international, sont restées sans suite, malgré le procès qu’on a gagné contre le Hcr, devant le tribunal du contentieux administratif des Nations-Unies. Depuis notre licenciement intervenu en 2005, nous vivons dans la misère. Nos enfants ne vont plus à l’école, car un an après, en 2006 précisément, ils ont tous été renvoyés. Nous sommes expulsés de nos foyers, n’ayant plus les moyens d’assurer le loyer. Actuellement, je dois plus de deux millions de francs Cfa à mon locataire. Pis, un de nos collègues, en l’occurrence Assane Diagne, est décédé des suites d’une longue maladie aggravée par notre situation. Les années passent, ma vie devient de plus en plus difficile. En 2007, mon épouse a décidé de me quitter, je ne pouvais plus assurer la dépense quotidienne.
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En Juin, 2016 (09:57 AM)JULES SOULEYMANE NDIAYE
Les raisons de son licenciement
Dans une correspondance adressée à Maguette Diagne, datant du 23 septembre 2005, le Représentant régional du Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, bureau régional de Dakar, Djela Doumay, évoque les raisons de l’arrêt des contrats de Maguette et compagnie. «En raison du nouveau dispositif de sécurité pour le Sénégal mis au point par le département de la sécurité du Secrétariat général des Nations-Unies à New York et suite aux recommandations publiées à l’issue de la dernière réunion de l’Orb qui s’est tenue à Genève au mois de juin 2005, j’ai le regret de vous informer que le Hcr se trouve malheureusement dans l’impossibilité de maintenir votre présence à sa délégation régionale à Dakar au delà du 31 décembre 2005. Par conséquent, votre nomination de durée indéterminée prendra fin le 31 décembre 2005, conformément à la disposition 109.3a du règlement du personnel. Vous recevrez également votre indemnité de licenciement, en vertu de l’article de l’article 9.3a du statut du personnel et de son annexe III», a-t-il informé.
J. S. NDIAYE
IGFM
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