René Capin Bassene, journaliste ; Jean Baptiste Badji, oncle de René, Odette Coly, épouse de René et Omar Ampouye Bodian : ces quatre personnes ont été appelées à la barre au sixième jour de leur procès ouvert le 21 mars dernier, suspendu pendant une semaine après ouverture. En effet, c’est le 28 mars dernier que les accusés et autres témoins ont commencé à défiler à la barre.
Après une suspension de quelques jours due au long férié du week-end qui a coïncidé avec la célébration de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, le procès relatif à la tuerie de Boffa a repris au palais de Justice de Ziguinchor.
Le Journaliste René Caprin Bassene aurait demandé expressément à revenir à la barre après le passage du DG de l’ANRAC, Ansou Sané, selon le reporter de Zig FM. Le journaliste a tenu devant la chambre criminelle à apporter des éclairages sur le rapport envoyé à la direction générale de l’ANRAC et sur lequel le DG Ansou Sané était revenu le vendredi 1er avril dernier. René Caprin Bassene affirme avoir envoyé ce rapport destiné à sa hiérarchie et contenant des informations qu’il avait. " Je n’ai fait que mon travail et c’est ma mission", relève le journaliste.
Cependant, la deuxième personne à passer à la barre, Jean Baptiste Badji, oncle de René, a affirmé que René Capin Bassene aurait tenu des propos au sortir d’une réunion convoquée le 22 décembre 2018 à Brofaye. « Du sang va couler » confie Jean Baptiste Badji attribuant ces propos au journaliste René Capin Bassene. Jean Baptiste Badji affirme même avoir invité René à ne pas tenir de tels propos.
Odette Coly, épouse de René Capin Bassene a été aussi appelée à la barre. Interpellée sur les activés de son époux sur le terrain, la dame répond par la négative. Tout de même, elle a tenu à confirmer le calendrier de son mari le jour de la tuerie.
Quatrième personne à être entendue à la barre avant la suspension de l’audience, Omar Ampouye Bodian, chargé de mission du MFDC, confronté à la barre avec le journaliste René Capin Bassene. Il avoue n’avoir partagé qu'une seule réunion avec le journaliste. Ceci, lors de la réunion où tous les journalistes ont été convoqués pour la restitution des travaux ou infos en provenance du MFDC. René pour sa part confirme ne pas connaitre Ampouye Bodian.
Pour rappel, le 06 janvier 2018, dans la forêt du Bayotte-Est située dans le département de Ziguinchor, 14 personnes ont trouvé la mort, de manière brutale. Il s'agit selon des témoignages, de bûcherons dont la plupart habitaient les départements de Ziguinchor, Bignona et même Kolda. Ces derniers ont été surpris par des porteurs d'armes jusque-là, non identifiés.
Plusieurs personnes, 25 au total, ont été arrêtées. L'une est décédée à la suite d'une maladie : il s'agit du chef de village de Toubacouta.
14 personnes ont été libérées et le reste fait face au juge depuis le 21 mars dernier, dont le journaliste René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian du MFDC.
Quel sort sera réservé à ces principaux accusés ? La suite du procès va être déterminante dans les jours qui viennent.
Après une suspension de quelques jours due au long férié du week-end qui a coïncidé avec la célébration de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, le procès relatif à la tuerie de Boffa a repris au palais de Justice de Ziguinchor.
Le Journaliste René Caprin Bassene aurait demandé expressément à revenir à la barre après le passage du DG de l’ANRAC, Ansou Sané, selon le reporter de Zig FM. Le journaliste a tenu devant la chambre criminelle à apporter des éclairages sur le rapport envoyé à la direction générale de l’ANRAC et sur lequel le DG Ansou Sané était revenu le vendredi 1er avril dernier. René Caprin Bassene affirme avoir envoyé ce rapport destiné à sa hiérarchie et contenant des informations qu’il avait. " Je n’ai fait que mon travail et c’est ma mission", relève le journaliste.
Cependant, la deuxième personne à passer à la barre, Jean Baptiste Badji, oncle de René, a affirmé que René Capin Bassene aurait tenu des propos au sortir d’une réunion convoquée le 22 décembre 2018 à Brofaye. « Du sang va couler » confie Jean Baptiste Badji attribuant ces propos au journaliste René Capin Bassene. Jean Baptiste Badji affirme même avoir invité René à ne pas tenir de tels propos.
Odette Coly, épouse de René Capin Bassene a été aussi appelée à la barre. Interpellée sur les activés de son époux sur le terrain, la dame répond par la négative. Tout de même, elle a tenu à confirmer le calendrier de son mari le jour de la tuerie.
Quatrième personne à être entendue à la barre avant la suspension de l’audience, Omar Ampouye Bodian, chargé de mission du MFDC, confronté à la barre avec le journaliste René Capin Bassene. Il avoue n’avoir partagé qu'une seule réunion avec le journaliste. Ceci, lors de la réunion où tous les journalistes ont été convoqués pour la restitution des travaux ou infos en provenance du MFDC. René pour sa part confirme ne pas connaitre Ampouye Bodian.
Pour rappel, le 06 janvier 2018, dans la forêt du Bayotte-Est située dans le département de Ziguinchor, 14 personnes ont trouvé la mort, de manière brutale. Il s'agit selon des témoignages, de bûcherons dont la plupart habitaient les départements de Ziguinchor, Bignona et même Kolda. Ces derniers ont été surpris par des porteurs d'armes jusque-là, non identifiés.
Plusieurs personnes, 25 au total, ont été arrêtées. L'une est décédée à la suite d'une maladie : il s'agit du chef de village de Toubacouta.
14 personnes ont été libérées et le reste fait face au juge depuis le 21 mars dernier, dont le journaliste René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian du MFDC.
Quel sort sera réservé à ces principaux accusés ? La suite du procès va être déterminante dans les jours qui viennent.
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En Avril, 2022 (21:12 PM)Participer à la Discussion