Dénonçant le retard des salaires du mois de novembre dernier dont sont victimes ses militants du campus pédagogique de Dakar, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) a décidé de tenir une Assemblée générale de campus ce jeudi pour «prendre les mesures qui s’imposent face aux difficultés liées à la rentrée 2015/2016».
Va-t-on vers des remous dans le campus pédagogique de Dakar ?
Le dernier communiqué du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) pousse à répondre par l’affirmative. Ce syndicat a décidé de convoquer ses membres «en Ag de campus ce jeudi 10 décembre à 10 heures pour discuter des nombreuses difficultés liées à la rentrée 2015/2016 et prendre des mesures qui s’imposent». Le courroux du Saes contenu dans un communiqué rendu public hier est justifié par le fait que ce syndicat a fini de constater «que jusqu’à ce lundi 7 décembre 2015, aucune faculté, aucun Institut, aucune école n’a reçu, sur l’ensemble du Campus de Dakar, les salaires du mois de novembre 2015 ».
Une situation jugée «inacceptable (et qui) est aggravée par le non-paiement des vacations, des heures complémentaires et autres sommes dues au titre de l’année 2014/2015 et ce malgré les engagements pris par le gouvernement lors de la signature du protocole d’accord intervenue le 16 mars 2015 avec notre syndicat».
Le Saes n’a pas manqué de dénoncer «le dénuement presque total constaté dans toutes les universités sénégalaises en général et l’université Cheikh Anta Diop en particulier».
Et l’organisation syndicale de rappeler «qu’au moment où le gouvernement est incapable de payer les salaires à temps dans les universités, une enveloppe de 500 millions (du Président Macky Sall) est généreusement donnée au Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur, Cames, lors de ses dernières rencontres tenues à Dakar la semaine dernière ». <7>[email protected]
Va-t-on vers des remous dans le campus pédagogique de Dakar ?
Le dernier communiqué du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) pousse à répondre par l’affirmative. Ce syndicat a décidé de convoquer ses membres «en Ag de campus ce jeudi 10 décembre à 10 heures pour discuter des nombreuses difficultés liées à la rentrée 2015/2016 et prendre des mesures qui s’imposent». Le courroux du Saes contenu dans un communiqué rendu public hier est justifié par le fait que ce syndicat a fini de constater «que jusqu’à ce lundi 7 décembre 2015, aucune faculté, aucun Institut, aucune école n’a reçu, sur l’ensemble du Campus de Dakar, les salaires du mois de novembre 2015 ».
Une situation jugée «inacceptable (et qui) est aggravée par le non-paiement des vacations, des heures complémentaires et autres sommes dues au titre de l’année 2014/2015 et ce malgré les engagements pris par le gouvernement lors de la signature du protocole d’accord intervenue le 16 mars 2015 avec notre syndicat».
Le Saes n’a pas manqué de dénoncer «le dénuement presque total constaté dans toutes les universités sénégalaises en général et l’université Cheikh Anta Diop en particulier».
Et l’organisation syndicale de rappeler «qu’au moment où le gouvernement est incapable de payer les salaires à temps dans les universités, une enveloppe de 500 millions (du Président Macky Sall) est généreusement donnée au Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur, Cames, lors de ses dernières rencontres tenues à Dakar la semaine dernière ». <7>[email protected]
10 Commentaires
Yeet
En Décembre, 2015 (18:54 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (19:09 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (20:35 PM)Vespa
En Décembre, 2015 (20:46 PM)L’Etat va ‘’sécuriser’’, à partir de janvier prochain, les 12 mois de salaires du personnel de l’enseignement supérieur, grâce à la deuxième loi de finances rectificative de 2014, avait soutenu, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.
‘’Nous avons un accord avec le Syndicat autonome de l'enseignement supérieur (SAES). Et à partir de janvier, nous allons sécuriser les 12 mois de salaires du personnel de l’enseignement supérieur’’, a-t-il dit.
M. Bâ s’exprimait lors du vote, à l’Assemblée nationale, du projet de loi portant sur la deuxième loi de finances rectificative pour l’année 2014. Cette loi de finances rectificative va permettre de régler définitivement la question de l’enseignement supérieur’’.
Il a indiqué que ''le gouvernement va aider, soutenir, encadrer le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour lui permettre de mener à bien les reformes entreprises dans ce secteur’’.
Les députés avaient voté, à l’unanimité, le projet de loi portant deuxième loi de finances rectificative pour l’année 2014.
Pleurs
En Décembre, 2015 (20:49 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (20:58 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (01:00 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (07:28 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (11:20 AM)C'est le prétexte utilisé par Mr Seydou Sy Sall pour arracher leurs terres à d’honnêtes citoyens Sénégalais "bon tein" (Khoumbé ...) ayant acheté légalement leurs terrains au prix fort pour finalement offrir ces mêmes terres à de gros bonnets (presque au franc symbolique) genre Telyum. Vous pensez que c'est clean cette histoire ???
S'il s'agit juste d'une expropriation pour "utilité publique" (routes, écoles, hôpitaux), pourquoi ne pas déplacer les ayant droit à côté, là ou il est prévu des habitations.
Non! Au contraire on intime l'ordre au service des Domaines de bloquer tous leurs papiers afin qu'aucune preuve genre bail ou T foncier ne soit dispo le moment venu.
Le Président Sall a énormément de bonne volonté mais ce genre de décisions (presque va-t en guerre) du responsable du pôle urbain (en complicité avec le Maire) risque de lui apporter plein d'ennuis au plan politique.
Les détracteurs de l'APR ne disent rien pour le moment, ils attendent l’éclatement au grand jour du scandale !
Wait and see...
Anonyme
En Décembre, 2015 (16:18 PM)Participer à la Discussion