Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, devra être édifié sur son sort, ce mercredi 18 mai 2022, dans l'affaire de l'attaque mortelle survenue, en décembre 2011, à la Mairie de Mermoz-Sacré-Coeur.
Au terme d’un procès à grande vitesse au cours duquel il fut quasiment seul à comparaître, le 2 mars dernier, la Procureure de la République, Fatou Omar Ndiaye, avait requis 5 ans de prison contre l'opposant politique pour "coups et blessures mortels, coups et blessures volontaires et détention illégale d’arme sans autorisation".
La représentante du parquet avait, en effet, écarté les faits de légitime défense car, dit-elle, les assaillants blessés lors de ces échauffourées étaient en position de fuite, d'où le fait que le défunt Ndiaga Diouf a été atteint par balles en position postérieure.
Pour sa part, la partie civile confirmait que l'arme qui a tué M. Diouf ne pouvait être que celle que détenait Barthélemy Dias, demandant ainsi une somme de 150 millions F Cfa, en guise de dommages et intérêts.
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense avaient, de leur côté, demandé au tribunal d'acquitter leur client. "Une vérité policière n'est pas une vérité judiciaire.Les balles qui ont tué Ndiaga Diouf ne proviennent pas de l'arme que détenait Barthélemy Dias", avaient-ils notamment précisé, contestant également la somme réclamée par la partie civile.
« Question d’honneur »
Poursuivi pour meurtre du jeune Ndiaga Diouf lors de l'attaque des nervis à la mairie de Mermoz Sacré-Coeur, le 22 décembre 2011, Barthélémy Dias a été condamné en première instance, le 16 février 2017, à deux ans de prison dont six mois ferme qu’il a déjà purgés. Ce, alors que le parquet avait requis 10 ans de prison contre le jeune maire socialiste d'alors pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner".
Ses co-prévenus, Habib Dieng et Babacar Faye, ont écopé de la même peine pour lesdits délits. En plus, ils devraient verser à la famille du jeune plombier la somme de 25 millions de FCFA.
Samba Diouf alias ‘’Ndiol’’, Badara Guèye, Bocar Sy, Cheikh Diop, Seydina Oumar Mangane, Cheikh Mbackiyou Siby avaient, quant à eux, pris 2 ans assortis de sursis pour "association de malfaiteurs, participation à un rassemblement illicite suivi d’actions diverses et vont allouer le franc symbolique" au maire de Mermoz-Sacré-Coeur.
Par contre, une relaxe avait été prononcée pour Abdoulaye Diène, Malick Thiombane, Hamath Guèye et Bocar Sy Doucouré.
Toujours éligible, c'est pourtant Barthélémy Dias qui avait lui-même décidé de faire appel. Une « question d’honneur », racontaient avec insistance ses proches, pour cet homme qui dit s’être battu pour sa vie et ne s’est « jamais senti coupable ». « Je ne suis pas l’agresseur, je suis l’agressé. Même si j’étais condamné à un seul jour de prison, je le contesterai », confiait le concerné.
Il faut, par ailleurs, rappeler qu'à la suite de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature, tenue le 23 novembre 2021, le Procureur général de la Cour d’Appel, Lassana Diabé Siby, a été nommé Premier Avocat général près la Cour suprême. Il a été remplacé par Me Ousmane Diagne, ancien Procureur de la République.
Au terme d’un procès à grande vitesse au cours duquel il fut quasiment seul à comparaître, le 2 mars dernier, la Procureure de la République, Fatou Omar Ndiaye, avait requis 5 ans de prison contre l'opposant politique pour "coups et blessures mortels, coups et blessures volontaires et détention illégale d’arme sans autorisation".
La représentante du parquet avait, en effet, écarté les faits de légitime défense car, dit-elle, les assaillants blessés lors de ces échauffourées étaient en position de fuite, d'où le fait que le défunt Ndiaga Diouf a été atteint par balles en position postérieure.
Pour sa part, la partie civile confirmait que l'arme qui a tué M. Diouf ne pouvait être que celle que détenait Barthélemy Dias, demandant ainsi une somme de 150 millions F Cfa, en guise de dommages et intérêts.
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense avaient, de leur côté, demandé au tribunal d'acquitter leur client. "Une vérité policière n'est pas une vérité judiciaire.Les balles qui ont tué Ndiaga Diouf ne proviennent pas de l'arme que détenait Barthélemy Dias", avaient-ils notamment précisé, contestant également la somme réclamée par la partie civile.
« Question d’honneur »
Poursuivi pour meurtre du jeune Ndiaga Diouf lors de l'attaque des nervis à la mairie de Mermoz Sacré-Coeur, le 22 décembre 2011, Barthélémy Dias a été condamné en première instance, le 16 février 2017, à deux ans de prison dont six mois ferme qu’il a déjà purgés. Ce, alors que le parquet avait requis 10 ans de prison contre le jeune maire socialiste d'alors pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner".
Ses co-prévenus, Habib Dieng et Babacar Faye, ont écopé de la même peine pour lesdits délits. En plus, ils devraient verser à la famille du jeune plombier la somme de 25 millions de FCFA.
Samba Diouf alias ‘’Ndiol’’, Badara Guèye, Bocar Sy, Cheikh Diop, Seydina Oumar Mangane, Cheikh Mbackiyou Siby avaient, quant à eux, pris 2 ans assortis de sursis pour "association de malfaiteurs, participation à un rassemblement illicite suivi d’actions diverses et vont allouer le franc symbolique" au maire de Mermoz-Sacré-Coeur.
Par contre, une relaxe avait été prononcée pour Abdoulaye Diène, Malick Thiombane, Hamath Guèye et Bocar Sy Doucouré.
Toujours éligible, c'est pourtant Barthélémy Dias qui avait lui-même décidé de faire appel. Une « question d’honneur », racontaient avec insistance ses proches, pour cet homme qui dit s’être battu pour sa vie et ne s’est « jamais senti coupable ». « Je ne suis pas l’agresseur, je suis l’agressé. Même si j’étais condamné à un seul jour de prison, je le contesterai », confiait le concerné.
Il faut, par ailleurs, rappeler qu'à la suite de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature, tenue le 23 novembre 2021, le Procureur général de la Cour d’Appel, Lassana Diabé Siby, a été nommé Premier Avocat général près la Cour suprême. Il a été remplacé par Me Ousmane Diagne, ancien Procureur de la République.
19 Commentaires
L' Erreur Est Humaine
En Mai, 2022 (08:47 AM)Reply_author
En Mai, 2022 (08:56 AM)Reply_author
En Mai, 2022 (09:14 AM)Yesterday Blue Et Marron
En Mai, 2022 (09:34 AM)Reply_author
En Mai, 2022 (09:38 AM)celle d'un peuple affamé spontanément debout en un seul homme sans être guidé par des partis politiques:
exemple récents: Liban faillite ( corruption ) - Sri Lanka faite ( corruption
Reply_author
En Mai, 2022 (12:25 PM)Fa
En Mai, 2022 (08:52 AM)Reply_author
En Mai, 2022 (09:27 AM)Pkoi la justice ne la pas convoqué?
Reply_author
En Mai, 2022 (09:58 AM)Lol
En Mai, 2022 (10:19 AM)Reply_author
En Mai, 2022 (12:09 PM)Opposition Décevante
En Mai, 2022 (08:57 AM)Sénégalais
En Mai, 2022 (09:21 AM)Lamine
En Mai, 2022 (09:30 AM)Les gens qui ont commis des délis et qui devraient être en prison sont connus. Ils sont tous dehors et ne sont pas du tout inquiétés.
Il faut blanchir Barthélémy de cette affaire qui traine depuis si longtemps en en faisant une arme politique.
Thiey Sénégalais
En Mai, 2022 (09:35 AM)On a tous vu Barthélémy tirer sur des personnes en fuite et la police était déjà venu. Il faut condamner cette imbécile était continuer si les sénégalais acceptent de brûler leur pays pour un assassin c'est leur affaire.
Kou fi déf niombé niou teudj la té dara douci moudji.
Azou
En Mai, 2022 (10:05 AM)#seul_la_lutte_libére
Oumaroatta
En Mai, 2022 (09:50 AM)Bounkhatab
En Mai, 2022 (10:04 AM)Citoyen
En Mai, 2022 (10:09 AM)Cisse M
En Mai, 2022 (10:24 AM)Vive la jeunesse
Max
En Mai, 2022 (13:25 PM)Participer à la Discussion