Les trois années qu’il va devoir passer à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Diourbel vont peut-être servir à Mayoro Kassé de méditer très longuement sur ses actes pervers. Poursuivi des délits de pédophilie, détournement de mineure et viols répétés sur la gamine T.K à Touba, le prévenu a finalement été reconnu coupable de détournement et mineure et viols avant d’être blanchi pour le délit de pédophilie. Il devra aussi s’acquitter d’une amende d’un million en guise de dommages et intérêts.
Intercepter les fillettes, les entrainer dans des bâtiments déserts pour ensuite abuser sexuellement d’elles : tel était le mode opératoire du pervers Mayoro Kassé pour assouvir ses fantasmes. Seulement, il était loin de se douter qu’un témoin oculaire allait le démasquer. Et pourtant, Mayoro Kassé né en 1965 à Touba, marié à une femme et père de trois jeunes filles, a nié les faits qui lui sont reprochés à la barre malgré les déclarations constantes de la gamine T.K qui l’a formellement identifié comme étant son violeur par trois fois.
« La première fois que ce monsieur m’a interpellée ma mère m’avait envoyée acheter du sucre à la boutique du quartier. Il m’a prise par la main et m’a conduite dans un bâtiment en construction. Là-bas, il m’a déshabillée, fait coucher sur un carton humide et m’a violée. Lorsqu’il a fini de me faire très mal, il a menacé de me tuer si jamais je racontais ce qu’il venait de me faire. Par la suite, il a répété son acte à deux reprises. Et ce n’est qu’à la troisième fois qu’un homme nous a surpris », confie le jeune T.K à la barre après avoir décrite dans les moindres détails l’accoutrement du prévenu au moment des faits. Qui plus est, le prévenu a été chargé par le certificat médical délivré par un médecin-gynécologue.
Appelé à la barre, le témoin Modou Gueye (52ans) confirme la version de la fillette. « Ce jour-là, j’ai été surpris d’assister à la scène depuis mon balcon qui donnait sur le bâtiment inachevé situé juste devant mon domicile. Sous mes yeux, le prévenu était entrain d’abuser sexuellement de cette fillette. C’est sur ce que j’ai appelé mon fils pour m’aider à lui mettre la main dessus. Mais avant qu’on arrive, le gars s’était enfui. Après quoi, j’ai suivi discrètement la fillette pour connaitre là où elle habite », déclare le témoin. Un témoignage battu en brèche par Me Abdoulaye Babou le conseil du prévenu selon qui les déclarations du témoin seraient mensongères.
« Il n y a rien dans ce dossier à part les témoignages basés sur le mensonge. D’ailleurs, ce témoin aurait dû être poursuivi pour faux témoignage », martèle Me Babou avant de demander la relaxe pour son client. En condamnant Mayoro Kassé à une peine d’emprisonnement ferme de trois ans et un million de francs d’amende, le tribunal correctionnel a suivi le procureur qui avait requis trois ans de prison, mais aussi la partie civile qui avait demandé un million pour la réparation du préjudice.
9 Commentaires
Wild Powder
En Septembre, 2015 (17:54 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (20:11 PM)Ba
En Septembre, 2015 (20:18 PM)Ins
En Septembre, 2015 (21:12 PM)Tala
En Septembre, 2015 (22:23 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (23:04 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (23:32 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (12:52 PM)mais quand un pauvre toubab passe par là, évidemment c'est lui ! il y en en combien au sn de toubabs en pourcentage de la population ? 2/10000 de la population totale et 4/10000 de la population adulte soit 5600 personnes dont 3000 hommes environ sur 14000000 d'habitants. Ce ne peuvent être que les responsables bien sur !!!
Le problème est que pour avoir de l'argent (et le toubab est sensé en avoir) tous les moyens sont bons, les cabales, les montage de combines et accusations gratuites vont bon train. Les dernières méthodes sont l'utilisation des pseudos mineurs aux fins de soutirer de l'argent. Autre méthode en exemple: le gamin qui vient se jeter devant un véhicule roulant à 10 KM/H et les parents réclament aussitôt une compensation. Tous les procès concernant les employés de maison concernent ceux employés par les toubabs, car eux il déclarent l'Iprès, la sécu et le reste, peu de cas de litiges avec un employeur sénégalais qui en général ne déclare jamais ses employés, idem dans les entreprises étrangères.la misère est là et le besoin d'argent rapide aussi; alors amis toubabs faites attention quand vous dites bonjour à quelqu'un, demandez lui sa carte d'identité avant. Si vous avez des employés prenez un avocat en même temps que l'embauche et si vous roulez en véhicule prenez un chauffeur vous ne risquerez pas d'être immédiatement incarcéré au moindre accident corporel. Au fait pour les prix vous payez en général vos achats deux fois plus que les locaux mais cela ne s'appelle pas du racisme ! pour le backckish (don humanitaire !!!) attendez vous à voir les demandes multipliées par dix vous concernant.
Le problème c'est que vous n'avez pas l'avantage de connaître les chefs religieux pour vous sortir de vos problèmes. Bon courage les amis !
Anonyme
En Septembre, 2015 (14:53 PM)Rappelez-vous le procès Outreau en France...
Bien léger tout ça pour mettre quelqu'un en prison...
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